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 What the hell ? ~ Lucrezia & Graham

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L. Graham-Owen Powell


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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 12:03




LUCREZIA & GRAHAM
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Un problème. Elle avait un problème. Du genre araignée et cheville tordue. Je n'étais pas certain d'avoir tout saisis. Je savais juste qu'elle avait besoin d'aide. Et comme à chaque fois que c'était le cas, je n'eus pas à me faire prier pour me décider à lui porter secours. Parce que c'était presque un réflexe pour moi, d'agir de la sorte. D'être toujours là pour elle quand elle en avait le besoin. Et quand bien même elle était une femme forte et capable de beaucoup de choses, elle restait une femme célibataire. Donc, seule. Et une personne seule pouvait rencontrer quelques problèmes. Plus encore une femme. Non pas que j'étais un macho de base. Mais tout de même, c'était un fait. Même mon ex femme m'appelait quand elle se faisait, selon ses propres dires, agresser par une araignée de la taille d'une mygale. Pareil quand elle avait un souci de plomberie, d'électricité ou de meuble qui ne voulait pas se monter droit. Bref. Une femme. Ce qu'était Lucrezia. Si j'en avais encore douté, le baiser qu'elle m'avait volé quelques temps plus tôt, aurait suffit à me le rappeler. Baiser qui semblait avoir sonné la fin de ... De quoi au juste ? Ce n'était pas comme si nous étions amis. Alors de notre ... Début d'amitié. Ou amitié propriétaire / locataire. Ou sauveur/victime. Fin un truc dans ce goût là en tout cas. Un truc qui n'avait pas assez d'importance pour que ça demeure encore vrai aujourd'hui, après ce baiser explicable et inexpliqué de la jeune femme.

J'étais en tout cas persuadé que ce n'était pas une quelconque attirance pour ma petite personne qui l'avait poussé à faire un truc pareil. Parce que je n'étais pas le genre d'homme qui devait l'attirer, c'était une certitude. La conclusion qui s'était imposée à moi assez rapidement, c'était qu'elle avait fait ça juste parce que j'étais son sauveur en toutes circonstances. L'effet "oh my hero" si vous voyez ce que je veux dire. Donc je ne lui en tenais pas rigueur. Même si, quelque part, je regrettais que ce soit un cas isolé. Mais nous ne nous étions pas recroisés depuis. Difficile, donc, de le lui montrer. Mais c'était apparemment le moment ou jamais. Puisque malgré la fatigue qui était toujours omniprésente chez moi, je ne me fis pas prier pour gagner rapidement son appartement pour l'aider. Certes, j'étais celui qu'elle avait appelé parce que j'étais le seul à avoir un double des clés. Pas parce que j'étais tout simplement moi. J'en étais parfaitement conscient et ne me mettait pas Martel en tête. Et quand j'entrai dans son appartement, je filai directement à sa salle de bains de laquelle j'ouvris la porte en grand. Je me figeai comme un con sur place en réalisant qu'elle était enroulée dans son rideau de douche. Sous lequel elle était donc nue. Bordel de ... Muscles crispées, lèvres pincées, je me forçai à planter mon regard dans le sien. Et j'étais encore trop sonné par ... CA, pour parler ou faire le moindre geste logique.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 12:26

Graham-Owen & Lucrézia
What The Hell ?



Impossible de l’éviter, c’est juste impossible. Pas parce que j’ai aucune volonté, mais parce que je travaille pour lui quand même ! J’ai vraiment tenté d’être le moins là possible, mais j’arrive pas à me sortir de l’esprit, le gout de ses lèvres, et la sensation ressentie, qui me compresse le bas ventre et cogne dans ma poitrine. Je crains être tombée amoureuse comme une conne de mon propriétaire et patron ! Ça craint, du coup par contre cette semaine, je suis allée courir tous les matins, c’était vital ! Et en fait, ça se fait parfaitement, ajoutons à ça, que j’ai acheté des piles pour mon compagnon et vous avez à peu près mon état d’esprit. Frustrée, honteuse et actuellement assise dans ma baignoire, enroulée maladroitement de mon rideau de douche, les jambes par-dessus le rebord, avec les yeux rouges d’avoir pleuré, la mine déconfite d’avoir du l’appeler lui pour me secourir, et les cheveux encore dégoulinant de flotte. Ce qu’il m’est arrivé ? Une énorme araignée aux pattes velues, est venue se coller au dessus de moi, de surprise, j’ai levé le jet de la douche, l’araignée est tombée sur moi, de panique, j’ai glissé dans la baignoire, et je crois que j’ai une belle entorse. Ma cheville à doublée de volume d’ailleurs. Bref, qui appelle t-on dans ces cas là ? J’aurais voulu que mon proprio qui a le double des clés, ne soit pas l’homme qui me fait un effet dingue juste en me regardant. Dommage, ce n’est pas le cas. J’ai attendu bien 45 minutes, avant de me contorsionner pour attraper mon portable par terre, pour finalement l’appeler au secours… et l’attente qu’il n’arrive fut courte, je n’eus pas le temps de bien me préparer, et lorsqu’il entra dans la salle de douche, je reçu un énième coup au cœur, mon dieu, il était à tomber… sauf que ben c’est l’araignée là, qui m’a fait choir. « Bonjour… » Dis-je d’une petite voix, en réalisant qu’il avait réalisé que j’étais nue sous mon rideau de douche partiellement transparent… tout va bien Lucrézia, respire, ça ne peut pas être pire. « euh…je… » Beaucoup de mal à rassembler les mots dans l’ordre, mots noyés sous des envies et des images, des flashbacks presque du baiser voler une semaine auparavant. Je rougis très nettement des pommettes, et me racle la gorge en tirant sur le rideau de chaque côté de mon corps. Oui parce que la chose à savoir, c’est que je ne suis pas enroulée dedans, je suis recouverte seulement, je n’ai pas réussis à le passer tout autour, la douleur de ma patte folle étant réelle. « Je me suis faite une entorse en tombant, je crois… pourriez vous, m’aider… il faudrait m’emmener à l’hopital, mais… » Je réalisais que me tenir debout n’était pas possible, et comment allais-je enfiler mes fringues ?! Oh non, en fait c’est pire que de simplement l’avoir appelé, j’ai envie de pleurer, et d’ailleurs de grosses larmes coulent sur mes joues, et c’est le regard embué que je termine. « je ne tiens pas debout, la douleur est affreuse… et je savais pas comment faire… désolée de vous avoir dérangé… »
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L. Graham-Owen Powell


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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 12:53




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Qui de nous deux était le plus gêné ? Question pour un champion ... J'en n'étais pas un... je ne trouverais donc pas de réponse aussi facilement que cela. Mon regard était rivé sur son visage qui, d'ailleurs, témoignait d'une gêne incroyable de sa part. Elle semblait même plus que ça. Totalement mortifiée, choquée, au bord des larmes. Sans doute qu'elle regrettait de m'avoir appelé au secours. Si tel était le cas ,il y avait un tas de raison pour expliquer ça. Mais c'était plutôt sans intérêt. Dans l'immédiat, la seule chose qui comptait, c'était que je lui vienne en aide. Et à aucun moment je n'eus l'envie de me foutre d'elle. Quand bien même elle était dans une situation pour le moins étrange. Mais il n'y avait rien de drôle dans tout ça. Ca me fit même un coup au coeur de la voir dans un tel état. Ce qui eut au moins le mérite de détourner toute mon attention de son corps nu à peine caché. Je n'eus pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit, que des larmes réelles coulaient sur ses joues. Oh non pas ça. Tout mais pas ça. Je ne savais pas quoi faire dans une telle situation. Comment réconfortait-on une femme en larmes ? Pas la moindre idée. J'avais souvent fait pleurer mon ex femme au cours de notre dernière année de vie commune. Et jamais je n'avais été capable de la réconforter. Juste ... J'étais là comme un con à regarder les larmes se déverser à flots.

« Ne ... » Commençai-je en faisant un pas en avant, pour lui venir l'aider. Mais mon regard se posa sur l'araignée -bel et bien énorme pour le coup- qui s'était réfugiée au sol, loin de la baignoire. Sauver la bestiole ou sauver la jeune femme ? Je n'aimais pas que l'on tue les animaux. Araignées comprises. Mais comme je ne me voyais pas foutre la bête dehors et laisser Lucrezia plus longtemps dans cette baignoire, je fis mine de rien. Je fis un pas de plus pour la rejoindre, récupérant une serviette au passage. « Vous êtes bien étrange comme jeune femme, vous l'savez ça ? Au cas où vous l'ignoreriez encore, rendre service ne me dérange pas. Et encore heureux que vous m'avez appelé plutôt que d'empirer la chose. » Marmonnai-je en la rejoignant. Faire comme si tout était parfaitement normal. Elle n'était pas le moins du monde nue sous mes yeux. Et pas non plus dans une situation emmerdante pour elle. J'attendis qu'elle retire le rideau de douche de son corps, pour poser la serviette sur elle. Et je parvins, je ne savais trop comment, à ne pas baisser le regard sur son corps. Et dans la seconde, je l'attrapai par la taille pour la soulever et l'inviter à poser son pied non blessé à terre. Je passai ensuite un bras sous sa taille et l'autre dans son dos, pour la soulever de terre et la porter hors de la salle de bains, direction sa chambre. « Vos vêtements ... ? »

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 13:27

Graham-Owen & Lucrézia
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Putain. Il est trop sexy. Est-ce qu’il s’en rend compte au moins ou pas du tout ? Je pense que la douleur me fait délirer complètement, il ne me reluque même pas le corps, non… A la place il me recouvre d’une serviette, et je suis ébahis, quoiqu’un peu déçue de ne pas lui faire un tout petit peu d’effet. Il m’attrape par la taille, et j’enroule mon bras autour de ses épaules. La proximité est là, mais la douleur aussi, et du coup j’annihile un peu les effets secondaires de mon corps contre le sien, et me concentre pour descendre de la baignoire avec son soutien le plus présent. Sur la pointe du pied, contre lui, j’enroule mes deux bras autour de son cou, comme un câlin, et il me soulève de terre comme si c’était juste super simple et me porte jusqu’à la chambre. Je dors dans le salon moi, pour laisser la chambre à Soledad, mais mes fringues se trouvent en effet dans la pièce. Il me parle, et je décolle mon visage de notre étreinte étrange, sentant chaque cellule de mon corps s’affoler. Je suis en micro serviette, contre lui, et je vais défaillir… j’en suis sure, je vais tomber dans les pommes. Mon visage est proche du sien, tellement. Je recule un peu, tout en gardant ses bras autour de ma taille, j’adore, je pourrais rester comme ça longtemps, putain pourquoi je lui plais pas ! Je mordille ma lèvre, en me rendant compte avec beaucoup de réalisme, que je crève d’envie qu’il m’embrasse. Non, c’est une mauvaise idée, pense à autre chose, au Dalaï Lama par exemple… voilà pensons à un petit tibétain en toge… Parfait. « Dans la penderie… » Lui soufflais-je alors, ne m’appuyant sur lui, que d’un bras, sautillant sur mon pied valide direction le placard, manquant de perdre la serviette à un moment, mais bref. « je peux m’appuyer sur vous ? » Sous entendu, pour que j’enfile une culotte et une robe rapidement. Je laissais tomber la serviette, non sans lui tourner le dos malgré tout et j’attrapais une culotte, je m’assis sur le petit tabouret et l’enfilais non sans mal, avant de me hisser à son épaule pour me remettre debout. Il ne broncha pas, j’attrapais ensuite une robe longue que j’enfilais sans soutif, et un cardigan court que je passais par-dessus. Tout ça, sans percuter un seul instant, que le miroir devant ses yeux et derrière moi, reflétait parfaitement l’action. Bref. « Pouvez vous m’aider pour mettre une chaussure ? » Lui demandais-je. « Et peut être une chaussette d’ailleurs… il fait froid dehors. » Je m’assis en lui tendant les objets, une converse et une chaussette et le laissais maitriser ça, et je me rendis compte que j’étais au de là de la douleur, je n’avais yeux que pour lui, et le soin avec lequel il s’occupait de moi. Merde, ouais je suis amoureuse, ça me semble clair. Je me remis sur le pied, avec sa participation active, le remerciant doucement, battant des cils, avec un regard de biche.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 13:44




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Son visage était beaucoup trop proche du mien. Je m'en rendis compte à l'instant où son souffle caressa ma joue. De surprise, je relevai le regard pour le planter dans le sien. Et par réflexe, nous reculâmes tous les deux. J'avais oublié qu'elle faisait, à peu de choses près, la même taille que moi. Quoi qu'il en soit, je ne me fis pas prier pour l'aider à gagner l'armoire qui abritait ses vêtements. Comme je ne me fis pas prier pour lui apporter un soutiens pour qu'elle s'habille. A l'instant même, très précisément, où elle laissait tomber sa serviette, mon regard captait la présence d'un miroir. Merde. Oh ... Merde. Je faillis lui en faire la remarque mais aucun son ne parvint à franchir le seuil de mes lèvres. Par contre, mon regard captait le moindre de ses mouvements, la moindre de ses courbes, le moindre creux de son corps. Les fossettes en bas de son dos et ses fesses que je rêvais de ... Oh bordel. Je me sentis bêtement rougir -ouais j'savais faire ça- quand elle reprit finalement la parole. J'avais l'impression de n'être qu'un pervers qui profitait de l'état d'une innocente jeune femme, pour me rincer l'oeil. Mais je jurais que ce n'était pas le moins du monde volontaire ! Putain de hasard, juré. Que je remerciais, il était vrai ... Mais ce détail là, je voulais bien le chasser de mes pensées. Je ne voulais pas reconnaître que je trouvais une nana qui avait quasiment moitié moins de mon âge, terriblement désirable.

Je n'étais d'ailleurs pas du tout en train d'avoir des pensées de plus en plus impures. Du genre à m'imaginer la plaquer sur le lit, le mur ou même juste par terre, pour ... Bref ... Je ne su trop comment je fis pour ne rien montrer de mon trouble certain par la suite, mais je le fis. « Si j'y vais doucement, je peux vous en enfiler une deuxième également. » Remarquai-je en mentionnant une chaussette, avant de me figer. Je venais vraiment de dire ça ? Je me figeai et écarquillai les yeux devant mon propre involontaire sous entendu. Putain. Pourvu qu'elle soit trop naïve pour comprendre. Mais j'en doutais. Quoi qu'il en soit, je me raclai doucement la gorge et fis mine de rien pendant que je lui mettais la chaussure et la laçai. Je l'aidai par la suite à se lever et enroulai un bras autour de sa taille menue, pour l'entraîner hors de l'appartement. « Votre fille est à l'école ? » Demandai-je soudainement. Comme si je me souciais réellement de son enfant. Bon d'accord, peut-être que c'était bien le cas. Mais c'était une curiosité juste tout à fait polie et normale. Enfin soit, de toute façon c'était sans importance. Et ce fut dans le silence le plus complet qui soit, que je l'aidai à marcher lentement, dans le couloir. J'hésitais à la porter pour aller plus vite et lui éviter de poser le pied par terre. Mais j'ignorais si sa fierté accepterait cela ou non.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 14:23

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Ça a le mérite d’être direct. J’ouvre de grands yeux et le regarde, il venait de me balancer un sacré lapsus révélateur ou… j’étais en train de me faire un gros film ? Comme il ne prêta aucune attention à sa propre bourde, je la balayais aussi, lui laissant le soin de tenter de me mettre la deuxième chaussette et pas autre chose bien sur. Je déglutis de nervosité. Et marchais sur un pied, donc sautillait en m’appuyant sur lui pour sortir de l’immeuble. Pas pratique du tout, très galère même et j’allais finir par me faire une crampe du mollet mine de rien. « Oui Soledad est à l’école jusqu’à 16h, heureusement que je suis tombée ce matin… Il faudra que je prenne un taxi pour aller la chercher ce soir, ou que je demande à une voisine d’aller la chercher, j’avais omis ce détail important… Je regarderais ça, après l’hôpital. » Je m’arrêtais pour faire une pause, et le regardais un instant. « Je… peux vous demander de me porter ? Sinon dans une heure on y sera encore, enfin si ça ne vous dérange pas, je me doute que je ne suis pas un poids plu… » Je n’eus pas le temps de terminer la phrase, que j’étais déjà dans ses bras. Surprise donc, qu’il me porte avec autant de facilité, je le regardais, observant ses traits, mon dieu qu’il était divinement beau. Rien à foutre qu’il est 20 ans de plus que moi, je le trouve super attirant, tellement homme. Je me mordis l’intérieur de la lèvre, et le laissais nous emmener au rez de chaussée. Sans un mot, je serais capable de dire un flot de conneries, et lorsque l’on sortit de l’immeuble, je me remémorais le baiser que je lui avais donné, à ce même endroit. Avec beaucoup d’attention, il me fit grimper en voiture, et m’aida ensuite à sortir de la voiture, une fois arrivés devant les urgences. La seule chose que j’échangeais avec lui, durant le trajet, furent des œillades plus ou moins longues, agrémentées de petits sourires, et mes joues se colorèrent naturellement de rouge. Un mal fou à stopper l’afflux de pensées salaces le concernant, mais arrivés devant l’infirmière au guichet, ça se tassait un peu. Je pris le formulaire à remplir, et lui empruntais un stylo, je n’ai pas de mutuelle, ça allait encore me coûter bonbon ça ! J’attendis avec Graham quelques 25 minutes, avant d’être prise en charge, le couperet tomba entorse aggravée à la cheville droite. Ils me mirent un bandage, une crème spéciale et une atèle en métal et tissu pour maintenir les os en place. Ils me louèrent des béquilles, c’était une première pour moi, et pas la plus agréable. Au sortir, je payais une rondelette somme en cash, et nous réprimes le chemin vers l’immeuble. « Merci encore d’avoir prit de votre temps pour m’emmener, je n’y serais pas arrivée toute seule, et je n’avais pas trop envie d’appeler les pompiers… ça aurait été trop embarrassant, bien que… c’était là aussi très embarrassant, mais vous avez été très gentleman, merci pour ça aussi… » La vérité qui ne sera jamais dites, c’est que je n’aurais pas été contre, qu’il le soit un peu moins, mais ça c’est mon esprit pervers qui ressort !
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 14:45




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« J'pourrai vous y emmener. » Grommelai-je doucement quand elle émettait à voix hautes ses possibles solutions pour récupérer sa fille à l'école. Je voulais bien croire qu'elle n'osait pas trop me demander mon aide. Mais tout de même ! Nous n'étions plus à ça près non ? Et comment pouvait-elle ne pas se rendre compte du fait que ça me faisait réellement plaisir de pouvoir l'aider ? Certes, je n'avais pas l'air heureux ni joyeux. Mais ça, c'était on ne peut plus normal chez moi ... J'étais ainsi tout le temps. « Vous êtes un poids plume pour moi. » Me moquai-je d'elle quand je la soulevai de terre avant qu'elle n'ait eut le temps de terminer sa phrase. Bien sûr qu'elle en était un. Cinquante kilos toute mouillée -et c'était d'ailleurs actuellement le cas-. Cinquante cinq grand maximum. Rien d'insurmontable donc. Et je n'eus pas le moindre mal à la porter ainsi jusqu'à ma voiture où je la posais en douceur pour éviter de lui faire mal. Ca par contre, j'ignorais que j'en étais capable. D'autant de douceur dans mes gestes ... Une fois à l'hôpital, je ne fis pas le moindre commentaire concernant le fait qu'elle n'avait aucune mutuelle et devrait donc payer plein pot. Je du toutefois pincer les lèvres pour ne pas lui proposer mon aide. Ce n'était pas l'envie qui manquait putain. Mais elle refuserait tout net et me rappellerait que je n'avais pas à faire ça et blablabla. C'était difficile pour moi de ne pas l'aider de toutes les façons possibles.

Je n'eus aucun mal à prendre mon mal en patience pendant qu'elle était prise en charge. Et attendis patiemment qu'elle ait réglé ce qu'elle devait, avant de rejoindre la voiture en sa compagnie. « Je pense que les pompiers en ont vu d'autres. Et des choses bien moins plaisantes qu'une femme jeune et belle, nue, dans sa baignoire. » Remarquai-je tout simplement, sans prendre de pincette pour ce dire. Après tout, c'était la vérité pure et dure. Elle était belle. Plus que ça même. Et largement désirable. Et ... Ouais, elle aurait sans doute gagné au change si elle avait été sauvé par des pompiers. Le fantasme de l'homme en uniforme. Fut un temps ou j'en portais un, d'un autre genre que celui des pompiers. Mais c'était bel et bien du passé désormais. Et je n'avais maintenant plus grand chos qui pourrait faire fantasmer une femme. J'avais passé le cap des quarante ans depuis un bout de temps maintenant. Un visage pas forcément attrayant selon moi, maintenant que des poches avaient élues domicile sous mes yeux. Quant à mon corps, je n'étais pas genre avec abdos et tout le tralala, parfaitement dessinées. Musclés, ouais. Mais pas de cette façon là. Et de toute façon, je m'en fichais. Je me foutais bien d'être ou ne pas être attirant pour les femmes. D'ailleurs, pourquoi y pensais-je désormais ? Un regard dans la direction de Lucrezia, alors que je conduisais, m'apprit pourquoi. Elle était cette putain de raison. Et cette constatation me fit soupirer avant que je ne me gare dans le parking de l'immeuble, que je ne quitte l'auto et ne la rejoigne pour le cas où elle aurait besoin d'aide pour sortir de voiture.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 16:39

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Je me sentais assez petite sur le retour, il me jeta notamment un regard à un moment, qui me fit comprendre qu’il devait en avoir marre de moi. Il c’était proposé de m’emmener chercher Soledad, mais je ne voulais pas le déranger plus, si ça se trouve, il pense que j’ai manigancé tout ça, pour me rapprocher de lui ! Je n’étais qu’une gamine à ses yeux, rien de plus, une gamine maman trop tôt certainement. Il descendit de voiture, et je me débattis avec mes béquilles, pour sortir de la voiture, il voulu m’aider, je pense en fait qu’il est trop poli et bien éduqué pour vraiment dire non. Voilà, son aide aujourd’hui, et celles d’avant aussi, ne tient seulement du fait, qu’il est bien éduqué.. Rien à voir avec une quelconque envie de quoique ce soit avec moi. Je le remercie lorsqu’il m’ouvrit le portillon, puis la porte de l’immeuble. Je restais penchée sur ma position, je pense que ce jolie et jeune femme, tient juste d’une politesse à mon égard, pour éviter que mon égo n’en prenne un coup. C’est peine perdu, il en a prit un coup, je ne lui plais pas, et ça expliquerait qu’il n’ait pas tenté non plus de me reluquer outre mesure. Il faut que j’arrête cette fixation, ce n’est pas sain et de toute façon il ne se passera rien. Clopinant vers l’ascenseur avec mes béquilles, je me résignais à cesser de penser à un baiser ou autre, il ne se passerait rien, en plus son ex femme est dans l’immeuble, ce serait super déplacé, et que penserait Soledad au juste. Ouais non, ne pas me noyer dans son regard ténébreux, arrêter de parcourir sa bouche des yeux, de fantasmer sur ses épaules, et encore plus, interdiction de rêver de lui palper le postérieur, on arrête les conneries ! « Un dernier service Graham, après je vous laisse tranquille, vous serait il possible de monter avec moi, voir l’énorme araignée est encore dans l’appartement ? Je n’ai pas forcément envie de me fouler le deuxième pied dans la panique… » Je montais dans l’ascenseur, et appuyais sur le bouton de l’étage, attendant qu’il n’arrive puis sortis vers ma porte d’entrée. Je m’arrêtais net lorsque je tombais nez à nez avec un hamster, qui se dandinait vers nous, en furetant à droite, à gauche. « Ce n’est pas à moi ça, soit c’est un gros rat, soit c’est un des hamsters perdus… J’ai une boite à chaussure dans l’appartement, si vous l’attrapez maintenant, on pourra le rendre à sa ou son propriétaire. » Lui dis-je, reprenant ensuite la marche vers la porte, que j’ouvris et double effet kiss cool, l’araignée avait élue domicile dans le vide poche à l’entrée. Je poussais un grand hurlement, lâchais les béquilles, me retournant pour me jeter au cou de Graham. « Désolée, désolée… elle est …elle… elle est… dans le vide poche, ou du moins y était, elle est énorme… je ne sais pas ce qui vaut mieux, l’araignée ou le serpent de Zephyr… » Lui soufflais-je à l’oreille, les bras enroulés fermement autour du cou de Graham, mon corps collé en entier, comme si je pouvais fusionner avec lui et peut être ne plus avoir peur de la bêbête. Lentement, je desserrais mon étreinte, et le laissais respirer me cachant derrière lui, en me baissant pour ré attraper mes béquilles.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 17:54




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Me laisser tranquille ? Pensait-elle vraiment me déranger ? Comment pouvait-elle croire un truc pareil alors que j'accourais comme un crétin, dès qu'elle en avait le besoin ? Je ne répondis pas vraiment à sa demande, me contentant de hocher positivement la tête avant de la rejoindre dans l'ascenseur. Peut-être devrais-je insister sur le fait que j'aimais bien lui rendre service. Que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis utile, pour ne pas dire carrément important, pour qui que ce soit. Et que ça faisait un bien fou, vraiment. D'autant plus que Lucrezia devait avoir une foulée de mecs à ses pieds, tout à fait prêt à l'aider en cas de besoin. Mais que, non, c'était vers moi qu'elle se tournait à tous les coups. Je ne comprenais pas bien pourquoi. Mais fallait-il vraiment que je perde mon temps à me poser mille questions pour tenter de comprendre ? J'avais mieux à faire. Comme m'assurer que la jeune femme allait bien et ne manquerait de rien. D'ailleurs, cette blessure allait être une excellente excuse pour moi de toujours être dans les parages à veiller sur elle. A l'instant, je n'eus pas le moins du monde le temps de lui répondre quoi que ce soit concernant le hamster qui se promenait innocemment dans le couloir, qu'elle poussa un terrible hurlement. Et la seconde d'après, son corps percutait violemment le mien. J'eus un sursaut qui me fit reculer d'un demi pas, avant que je ne retrouve mon équilibre et ne pose une main dans son dos.

Son corps pressé contre le mien, sa voix au creux de mon oreille, son odeur ... Oh ... Bon sang. Une seconde de plus comme ça et je n'aurais plus répondu de rien. L'esprit un peu embrouillé par cette succession d'événement, je me penchai en même temps qu'elle pour récupérer ses béquilles. Et dans le genre gros cliché, on ne pouvait faire mieux que le frôlement de mains qui suivit et les regards gênés qui se rencontrèrent. J'affichai un faible sourire et me redressai pour lui tendre ses béquilles. « D'abord l'araignée. On est d'accord ? » Demandai-je gentiment, avant de m'approcher de la porte pour chercher la bestiole du regard. Elle était toujours là. Et apparemment trop à l'ouest à cause de la giclée d'eau qu'elle s'était prise quelques temps plus tôt, pour réagir quand j'approchai mes mains d'elle. J'eus tout le temps de la prendre entre mes mains en veillant que la jeune femme ne le voit pas. Je filai ensuite en direction d'une fenêtre que j'ouvris tant bien que mal avec mes coudes pour balancer la pauvre bestiole au dehors. Je refermai ensuite la porte pour rejoindre Lucrezia devant la porte. « Je m'occuperai du hamster plus tard, si j'ai la chance de le recroiser. » Ajoutai-je avant de lui faire signe d'entrer. Oui, je l'invitais à entrer chez elle. Tout allait parfaitement bien. « Vous avez besoin d'autre chose ? » Lui demandai-je en espérant, quelque part, que oui. « Et ne pensez pas que ça me dérange de vous aider ... »

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 18:33

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L’araignée n’était plus, et c’était donc terminé. Je rentrais chez moi, toujours et ce malgré le sauvetage de la bêbête, en regardant à droite, à gauche, en bas sur le sol ou en haut sur le plafond, mais non, elle était bien partie et j’étais de nouveau chez moi. Appuyée à mes béquilles, le pied blessé posé sur ma converse, je regardais Graham devant moi, qui me demandait si j’avais besoin d’autre chose. J’aurais bien répondu « oui j’ai besoin que vous preniez par la taille pour me coller contre un mur ou autre, et que votre langue vienne caresser la mienne, sans oublier, une main qui me caresse la poitrine et votre entrejambe qui me prouve que je vous attire férocement. » Mais non… A la place, je souris doucement. « Et bien, je devais travailler aujourd’hui, ce serait plus à moi de faire quelque chose pour vous… » Comme payer mon loyer en nature, vous faire un gosse, ou que sais-je moi ! Mon dieu, il faut que je me calme. « Vous voulez un café ? » Proposais-je donc en allant vers la cuisine, calant mes béquilles en dessous de mes aisselles, pour changer le filtre de la cafetière, avant d’y verser le café, mettre de l’eau dans le réservoir et faire chauffer le tout. Je me hissais pour attraper dans le placard du haut, deux mugs. « Vous pouvez vous asseoir Graham, ce ne sera pas plus cher… Sucre ? Lait ? » Lui dis-je tout sourire, appréciant qu’il ne soit pas de ceux qui ont tendance à faire comme chez eux sans une once d’hésitation. Je patientais, le temps que le café coule, tout en observant cet homme. Aux murs de mon appartement, des œuvres artistiques étrange, des horloges fondues qui donnent l’impression de couler contre le mur, un jeu de fléchettes, qui donne l’impression lui, de se vider de sa couleur noir sur le mur. Un grand cadre, de peinture que j’ai réalisé moi, il y a un an… ça ne représente que ce que j’avais dans la tête, c’est sombre, c’est étouffant, et je l’ai affiché parce qu’il me rappelle là où je ne veux plus aller. Il y a aussi des fleurs en papier dans des pots en terre cuite, des dessins de Soledad, et tout un tas de choses en fait, mon appartement c’est un peu particulier, je ne suis pas bordélique, mais j’aime créer, collecter, garder, donc ne pas s’étonner d’avoir des piles de bouquins ici et là, des objets incongrus comme un vieux téléphone à cadran qui ne marche plus, mais dont j’adore le son lorsqu’on compose un numéro, il y a aussi des vinyles dans un coin, rangés dans une caisse en bois, bref c’est assez particulier chez moi. Je lui tendis une tasse de café, avant d’aller chercher la mienne, m’installant ensuite, dans un vieux fauteuil club en cuir râpe, que j’avais récupéré dans la rue en arrivant, et qui pourtant est très confortable. J’étendis ma jambe blessée sur la table basse et calais mon autre jambe pliée contre moi, buvant mon café, je n’arrivais pas à le quitter des yeux.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 19:25




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« Ne vous inquiétez pas pour ça. Ca ne me fera pas de mal de me charger moi même du ménage pour quelques jours. » Répondis-je sur un ton bourru, en réponse aux paroles de la jeune femme. Avant d'accepter le café qu'elle me proposait. Je ne savais trop que faire en attendant, demeurant alors comme un crétin planté là à juste la regarder faire. Je n'étais décidément pas à l'aise avec autrui. Même la jeune femme qui était pourtant la douceur et la sympathie incarnée. Mais le fait qu'elle soit en train de faire un truc, même minime, pour moi, alors qu'elle était blessée, ça me dérangeait assez. J'aurais vraiment préféré être celui qui faisait quelque chose pour l'autre. « Non. Je le bois noir. » Lui répondis-je en obéissant à son invitation de m'asseoir. Assit sur le bord du canapé, coudes posés sur mes cuisses et mains placées à plat l'une contre l'autre, j'étais l'image même du mec mal à l'aise. Parce que plus habitué depuis bien longtemps, à me trouver chez quelqu'un. Et surtout pas une jeune femme qui commençait sérieusement à créer une horde de fantasmes dans mon esprit. Que j'avais tout intérêt de taire. Je ne devais pas oublier qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années. Et qu'elle n'avait sans doute que faire d'un type comme moi qu'elle devait trouver vieux. Sérieusement. Je n'étais pas son genre. Si elle m'appelait souvent à l'aide, c'était juste parce que j'étais ... Euh ... Comme un père pour elle ?

Je récupérai la tasse qu'elle me tendit quand elle m'eut rejoint, en veillant à ne pas frôler sa main de la mienne. Ne manquerait plus que ça provoque un nouvel élan de désir chez moi. Et qu'elle ne finisse par s'en rendre compte. J'aurais l'air démesurément con ... Je la remerciai doucement avant de lui lancer un bref coup d'oeil quand elle prit place sur le fauteuil non loin de là. Durant les secondes, interminables, qui suivirent, je ne su trop que dire. C'était silencieux. Beaucoup trop à mon goût. Et quand je me permis un nouveau regard dans sa direction, ce fut pour rencontrer encore une fois le sien. Elle ne parlait pas mais me regardait. C'était assez effrayant. Et je n'étais pas certain qu'elle se rende compte de cela. Est-ce qu'elle allait me fixer comme ça encore longtemps ? Ou enfin trouver un truc à raconter ? Parce qu'honnêtement, je n'étais pas le genre de personne à savoir que dire et que raconter. En fait, le silence pouvait me convenir dans une autre situation que celle ci. « Quoi ... ? » Ne pus-je m'empêcher de demander en la regardant en coin, plutôt que trop franchement. Je portai une main à mes cheveux pour m'assurer qu'ils n'étaient pas totalement ébouriffés, ce qui pourrait expliquer son regard fixement posé sur moi. Mais non, rien de bizarre là. Alors quoi ? J'avais presque envie de lui demander si c'était ma présence qui dérangeait. J'aurais peut-être du partir plutôt que de quasiment insister pour rester un peu plus longtemps, histoire de veiller discrètement sur elle.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 19:54

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Ben voilà, à force de fixer les gens, ben ils s’en rendent compte. Et du coup Graham me signale d’un quoi, que ça le dérange que je le fixe, je m’empourpre littéralement, gênée d’avoir bloquée autant sur lui. « Désolée… » Dis-je en baissant les yeux vers ma tasse, raclant ma gorge. « C’était terriblement impoli de ma part de vous fixer comme ça… le fait est que… » Ouais, j’allais me lancer, parce que je n’étais pas particulièrement du genre à laisser venir les choses qui me tiennent à cœur, pas que je sois une chieuse notoire, tendance exigeante et psychorigide, ça n’a rien à voir. Mais j’ai vécu pas mal de négatif comparé au positif et si je peux gagner du positif, et bien je ne vais pas patienter 6 mois, 1 an avant de comprendre. « Le fait est que je ne comprends pas encore pourquoi vous m’aidez autant Graham… et ce malgré le fait que j’ai dérapé hors des limites, il y a une semaine qui plus est. J’ai bien comprit que l’âge, mon statut de locataire et d’employé faisait que ça ne collerait pas, je peux comprendre parfaitement, bien que si on m’avait laissé mon mot à dire et le choix, pour moi, ce n’est pas tout ça qui peut être un frein, c’est juste… vous au final. » Dis-je doucement, calmement, tout en faisant tourner mon mug entre les mains, le regardant que brièvement, puisqu’il y a toujours une différence avec l’assurance que l’on a lorsqu’on échafaude un plan dans sa tête, et l’assurance en direct. La mienne du coup a perdu pas loin de 30% de l’esprit à la réalité. Je ne suis pas sure en plus qu’il m’ait comprise. « C’est arrivé comme ça, naturellement de votre personnalité, en passant par les actions que vous avez faites à mon égard, et ce malgré mon terrible caractère et ma fierté pour le moins masculine. Je n’ai rien … prévu, ni prémédité, et je vous apprécie réellement beaucoup. » Je levais le nez de ma contemplation du vide, pour planter mon regard dans le sien. « Je préfère clarifier les choses, les non dits ne sont pas fait pour moi. Je me doute, qu’au vu d’un ressenti à sens unique, vous allez vous sentir gêné, et je m’en excuse, je voulais juste vous dire que ce n’était pas du à un problème avec mon père, ni je ne sais quelle connerie de psy, c’est juste venu comme ça. Bref… » Je coupais net mes paroles, pour passer une main dans mes cheveux. « Je ferais en sorte de ne pas plus vous embarrassé, votre ex femme dans l’immeuble et ma fille, c’est d’autres raisons qui poussent à penser que ce n’est pas exactement une bonne idée. » Excuses bidons mises en avant, pour tenter de me convaincre, je ne suis pas sure que ça fonctionne mais bon, c’est pour lui assurer que j’ai saisit l’impossibilité d’une étape supérieure entre nous.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 26 Oct - 20:58




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Je ne comprenais pas grand chose. Pour ne pas dire rien du tout. J'étais juste là, complètement sonné, à la regarder et à l'écouter me déballer tout simplement son sac. C'était quoi cette histoire putain ? Cette fois ci, c'était moi qui la regardais fixement. Pour ne pas dire bêtement même. Non oui, non, je ne comprenais rien à rien. C'était moi. Moi quoi ? Ma personnalité ? Pouah. Les actions à son égard, ça oui. J'en faisais beaucoup pour elle. Presque trop. J'étais même surpris qu'elle n'ait jamais imaginé que je puisse faire ça par intérêt et dans l'attente de remerciements en nature. Une autre se serait sans doute mit une telle idée en tête. « Vous avez beaucoup trop dit d'un seul coup. Je crois n'avoir pas tout saisis ... » Lâchai-je doucement, totalement abasourdi et en continuant de la fixer du regard. « Je ... Vous ... » Tentai-je maladroitement avant de soupirer quelque peu. Et finalement me pencher pour abandonner ma tasse de café toujours aussi pleine, sur la table basse devant moi. Incapable de la regarder, je me grattai distraitement le menton en regardant le sol. Il n'était pas plus intéressant qu'elle. Oh ça non ... Mais je n'étais pas certain de pouvoir réfléchir correctement et mettre des mots sur mes pensées, si je la regardais elle. La regarder m'aidait juste à me paumer un peu plus dans tout ça. Ce n'était donc pas une solution. Alors je ne la regardais pas. Pas encore. Le temps de penser à tout ça.

« Je ne m'étais pas rendu compte de tout ça, surtout ... » Remarquai-je sur un ton lent, en continuant d'observer grandement le vide. Mais ça me semblait impoli. Et oui, j'étais du genre à être presque trop poli pour agir de la sorte. Raison pour laquelle je relevai finalement la tête pour poser mes yeux sur son visage. « J'ai ... Quinze ans de plus que vous ... De sérieux .. Problèmes ... par là haut ... » Je désignai mon crâne d'un bref et léger mouvement de doigt. « Je ne peux vivre sans médoc' lourds et sans alcool. J'mange pas, j'dors pas, j'fais pas de sport ... Bref, je pense n'avoir rien pour moi. Rien susceptible de mériter que vous vous intéressiez à moi. » Ouais pour moi ça allait de soit. « Quant au ... » Nouveau vague mouvement de doigts. « Baiser ... J'ai plus pris ça comme ... Je ne sais pas trop ... Je ne dirais pas remerciement non plus. Mais ... Quelque chose de ce genre là. » Oui d'accord, c'était un peu flou tout ça. « Mais ça ne signifie pas que je n'ai rien ressentis. Et que je ne ressente rien présentement ...» Avouai-je tant bien que mal, sourcils froncés. « Dire que je prenais sur moi pour ne rien montrer de ... Tout ça ... Prendre sur moi pour ne regarder que vos yeux alors que vous étiez nue devant moi, ne pas montrer que votre proximité me troublait ... Tout ça. »

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyDim 27 Oct - 7:42

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Je me rendis compte que j’avais mine de rien déblatéré un grand nombre de mots en peu de temps, et que oui, pour le coup, il n’avait pas tout saisit, ça tombait sous le sens ! Je me mordis la lèvre doucement en baissant le regard, et il en fit de même, je pense que j’y suis allée un peu trop franco. Il ne dit rien pendant quelques minutes et je noie mon regard dans le mug de café. Au bout d’un moment donc, il rompu le silence, et je sentis son regard sur moi, coulant un regard par en dessous, regagnant son visage, ses yeux des miens, avec l’expression de la gamine qui a fait une bêtise. Pas une seule fois je ne le coupais, il avait besoin aussi d’exprimer quelque chose et je respectais ça. Au début très négatif, pour terminer par le fait qu’il avait et ressentait encore des choses pour moi. Soit, tout n’était pas super positif, mais pas vain, je me penchais en avant pour poser le café sur la table basse, avant d’attraper une béquille, me hissant pour me lever, tourner d’un quart sur mon pied et m’asseoir à côté de lui sur le canapé, posant la béquille sur un coin du canapé où elle ne gênerait pas. Et me tournais de trois quart vers lui, le visage bas, poussant un soupir. « J’ai bien entendu tout ce que vous m’avez dit, et j’apprécie votre honnêteté… bien que l’âge ne me dérange pas, que vos problèmes là haut comme vous dites ne soient pas un frein non plus… » Je levais le visage vers lui, affichant un petit sourire tendre sur les lèvres, et battant des cils. Ma main gauche effleura sa joue, mes doigts se mirent à gratter sa barbe délicatement et je caressais son visage tout en plongeant mon regard dans le sien, avec intensité. « Voyez vous, je vous trouve beau, j’aime… vos yeux, l’amande délicate de votre regard ténébreux, les petites mimiques d’expression de votre visage… la forme de votre bouche et le sourire timide qui s’y dessine de temps à autres. » Mon pouce caressa ses lèvres furtivement, avant de disparaître ailleurs vers son menton. « Je me suis laissée aller à penser aussi à vos mains sur moi, à tout un tas d’autres pensées… Et je sais pertinemment que vous préférez vous enfermer dans votre monde… » Ma main glissa vers son crane, passant dans ses cheveux lentement. « Vous vous dites surement qu’un tout petit peu de bonheur dans votre vie, ne mènerait nulle part, que vous êtes incapable de ça envers une femme… vous vous trompez… Votre douceur a mon égard n’est pas passée inaperçue. » Lui chuchotais-je tandis que mon visage se rapprochait du sien, et que mes lèvres déposèrent un baiser à la commissure des siennes. Je lui laissais en fait le choix de me repousser, ou de se laisser aller. Je lui laissais le choix de m’embrasser lui pour de bon, scellant une nouvelle étape dans nos rapports humains. Qui ne rimerait pas avec « et ils vécurent heureux » mais en tout cas ne rimerait pas avec « elle mourut sous ses coups. »
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyDim 27 Oct - 9:28




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Que mes problèmes "là haut" ne soient pas un problème ? Elle ne devait pas réaliser le moins du monde à quel point tout ça pouvait être grave. Elle ne pouvait pas savoir à quel point tout ça était ... Grave ... Ce n'était pas juste une question de légères crises comme ça en pleine journée, quand un bruit trop fort me surprenait ou qu'il y avait de la violence sous mes yeux. Non, c'était au delà de ça. Il était plutôt question de toutes ces nuits où, quand je trouvais le sommeil, je faisais des cauchemars assez abominables pour que, tout en étant encore inconscient, je devenais des plus violents. C'était entre autres l'une des raisons pour lesquelles j'étais maintenant en instance de divorce. Elle n'avait pas supporté que sa vie soit constamment en danger avec moi. Parce que c'était bel et bien le cas. Je peinais toujours à me réveiller, même quand mes mains étaient enserrées autour de sa gorge. Tout ça était beaucoup trop dangereux pour Lucrezia. Je ne supporterais pas de lui faire le moindre mal. A la caresse délicate de ses doigts sur ma joue, je levai le regard pour le poser sur son visage, partant de ses yeux pour descendre à ses lèvres avant de remonter. La proximité de son corps était en train de me troubler plus que de raison. Tant et si bien, que j'eus un mal fou à me concentrer sur ses paroles, ne les écoutant que d'une oreille. Mais pour sûr, j'enregistrais tout.

Je fus plus troublé encore, quand elle déposa un lent baiser près de mes lèvres. « Vous ne réalisez pas encore tout ce que cela implique ... » Soufflai-je malgré tout. Comme si je tenais encore à la faire fuir. Dernière tentative avant de rendre les armes et simplement me laisser aller à tout ce qu'elle m'inspirait. Parce qu'elle m'inspirait des choses. Beaucoup de choses. Et ce fut finalement dans un soupir que je glissai une main à l'arrière de son crâne, pour attirer ses lèvres aux miennes. J'y déposai d'abord un baiser puis un autre et encore un autre. Avant de finalement lui faire entrouvrir les lèvres de sorte à venir caresser sa langue de la mienne. Je tentais de ne plus penser à tous les points négatifs de tout cela, à toutes les pensées rationnelles qui me rappelaient que je ne devais pas me laisser aller aussi simplement. J'étais un danger à moi tout seul. Je ne voulais pas que ça finisse par lui porter préjudice tôt ou tard. Je n'étais pas fais pour elle, c'était indéniable. Je finis par me reculer pour planter mon regard dans le sien. « Ma douceur est sans doute là pour compenser le fait que je puisse partir en vrille assez facilement. » Remarquai-je calmement, sans la quitter du regard. En moi, se battaient l'homme qui la voulait réellement, et l'homme craintif qui n'oubliait pas qui il était était et ce qu'il risquait de faire en cas de crise.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyDim 27 Oct - 10:36

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Putain. Lorsqu’il m’attira à lui, et que nos lèvres se rencontrèrent, mon cœur cogna furieusement contre ma cage thoracique, pour me signaler qu’ouais… J’étais amoureuse de lui pour réagir autant. Je répondis à son second baiser, me laissant le temps de ressentir toutes ces merveilleuses choses, pour me laisser le temps d’apprécier ses lèvres. Et répondant au suivant, tout en posant une main sur son torse, sentant son propre cœur battre là... Mon dieu, au contact de sa langue, je faillis défaillir. Dans ce baiser, je pouvais sentir de l’envie réelle, mais aussi un combat silencieux entre son corps et son esprit. Et je ne vaincrais pas sur son esprit en une seule étreinte, ni en une seule vie en fait, ce que je peux faire c’est alléger ses troubles, être présente si besoin et absente pour respecter ses fureurs, je jamais rompre le fil que nous tissons ensemble à l’instant. Un fil de mots de baisers. Il met fin au baiser, alors que j’aurais pu le continuer longtemps et m’explique que cette douceur cache une ombre au tableau. J’hoche la tête. « Je sais. Ou du moins j’ai comprit, vous avez… » Je m’arrêtais avant de reprendre. « Tu as vécu des horreurs, la guerre que je ne verrais jamais moi, et tu as surement fait des choses terribles sous le commandement de telle ou telle personne… Mais… Si tu penses à moi, ne me repousse pas. » Je lui adressais un sourire doux. « Je ne suis pas l’ennemie et tu ne l’es pas non plus… de tes troubles aux miens, je suis sure qu’on ne s’ennuiera pas. » Dis-je avec une note de sarcasme humoristique. « Et puis, avec ma patte folle, ma fille et tout ça, y aller doucement aura du bon. Je ne sais pas ce qui nous attend, ce qui m’attend, mais je ne veux pas cacher ce que je ressens pour toi, et pas en cet instant… Qui vivra verra. » Lui soufflais-je en caressant son visage, passant ma patte folle au dessus de ses jambes, pour aller m’installer sur lui, sans le quitter du regard. Ce n’est pas une bête sauvage, c’est un homme écorché à vif, qui lutte sans cesse sous le poids d’un passé horrible. Toujours garder le contact visuel, le toucher, et la parole, ne pas brouiller les pistes, toujours rester calme, ne jamais hurler, ni paniquer, c’était ce qu’écrivait un soldat rentré d’Afghanistan sur un forum. Instaurer un lien fort, et ne jamais le renier, pas de chantage, pas de crises, pas d’étouffement… Garder le contact pour ne pas le perdre dans cet esprit que je n’arriverais pas à sonder de toute façon. Assise là sur ses cuisses, mes mains posées sur son torse, j’attends. Ce n’est pas à moi d’attaquer, pas pour l’heure, je suis la soumise et il décide. Cette position ne me gêne pas outre mesure, j’ai besoin qu’il comprenne ça, je ne lui sauterais pas tout de suite dessus, ni exploserais de joie ou de peine devant lui, tout devra être nuancé, et si un jour je ne peux pas nuancer, il faudra que je reste loin de lui. C’est la clé. « Et je ne partagerais tes nuits, que si tu me le demandes. »
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyDim 27 Oct - 11:09




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Je n'étais pas certain d'aimer l'idée que nous n'allions pas nous ennuyer, en raison de nos "troubles" à l'un et à l'autre. A cela ajoutons le fait que j'étais fraîchement divorcé après une relation de plus de vingt ans. Et que, de son côté, Lucrezia avait une fille. Il était certain que nous n'allions pas nous ennuyer. Mais ça n'allait pas être, en partie, une si bonne chose que cela. Le chemin allait être long, difficile et périlleux. Enfin ... Si nous nous laissions une chance. Pour l'instant je ne savais pas trop ce que je voulais faire. Enfin je savais que je la voulais, ça oui. Mais entre le vouloir et le pouvoir, il y avait un monde. Pourtant, elle semblait si sûre de notre réussite avec tout ça, que j'avais plus encore envie de capituler. Elle semblait réellement compréhensive et prête à faire tous les efforts du monde pour que ça se passe bien. Mais si ma propre femme avait prit la fuite après un an de cette torture, pourquoi en irait-il autrement avec Lucrezia ? Mon pessimisme à toutes épreuves me poussait à croire que ça ne durerait qu'un temps et qu'elle finirait par prendre peur ou juste se lasser de se battre pour se faire une place à mes côtés. Et je ne pourrais que le comprendre et l'accepter d'ailleurs. Mais j'allais me montrer égoïste là ... Parce que je la voulais à mes côtés, tant bien que mal. Alors peut-être que je devrais juste taire mes craintes ...

Je n'étais pas encore parvenu à décider de quoi que ce soit à propos de quoi que ce soit, quand elle se redressa pour venir s'installer à califourchon sur mes jambes. Je la laissai faire sans mot dire et gardai mon regard planté dans le sien. Je l'observai ainsi durant un long moment, me contentant de juste la regarder pour me rassurer, me rappeler que oui, elle était prête à prendre tout son temps et oui, elle avait confiance en moi et en un éventuel nous. Plus confiance que moi en tout cas, c'était une certitude. « Espérons que tu ne sois pas trop pressée alors ... » Répondis-je doucement, face à l'idée qu'elle partage mes nuits. Ce n'était pas que je ne le voulais pas, évidemment. Mais j'avais peur pour elle. Finalement, tout tournait autour de ma crainte de lui faire le moindre mal. Après un léger soupir, je logeai mon visage dans son cou et enroulai mes bras autour de sa taille. J'étais bien là. Vraiment très bien. Et je ne pensais presque plus à tout le reste. Tout ce qui n'était pas elle plus précisément. « Il faut vraiment n'avoir peur de rien pour accepter de me fréquenter aussi ... Intimement ... » Marmonnai-je doucement, au creux de son cou. Où je déposai ensuite un faible baiser avant de me redresser pour presser mes lèvres contre les siennes et l'embrasser à nouveau, avec une lenteur dont je ne me pensais pas capable. Mais avec elle, tout cela ne me surprenait plus tant.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyMer 30 Oct - 20:59

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Son étreinte est fabuleuse, je pose une main sur son crâne, et pose mon menton sur son épaule, je suis bien là. Et même si j’ai encore mal au pied, je dois dire que je suis au-delà de la douleur physique, je suis euphorique, qu’il ne veuille me toucher, et là, regagner mes lèvres, avec cette douceur exquise qui me liquéfie littéralement de l’intérieur. Je fonds contre ses lèvres, et si j’avais été en état, j’aurais intensifié notre échange, mais ne pouvant pas suivre avec ma patte folle, je préférais garder la tendresse et la douceur. Passant mes mains sur ses joues, encerclant son visage, embrassant délicatement ses lèvres, sensuel au possible. J’aimais le gout de sa bouche, la tiédeur de ses lèvres, la rugosité de ses joues avec la barbe, et je le fis basculer un peu plus contre le dossier de mon canapé, passant mes mains dans ses cheveux, pressant mon corps entier contre le sien. Je dus ralentir un peu mon étreinte, pour reprendre mon souffle, le feu aux joues, je le regardais très proche, appréciant la teinte particulière de ses yeux, effleurant ses lèvres du pouce, souriant avant de me mordre la lèvre. Oui, il me faisait craquer, et je savais déjà que de l’embrasser dès que possible serait indispensable pour moi, vital même. « Je n’ai pas peur de toi, j’ai juste peur que tu réveilles demain, et que tu me repousses… si je m’écoutais, je resterais collée à toi… mais il faut que tu ailles faire ton ménage… A moins que… Tu n’acceptes de rester, crapuler sur ce canapé avec moi quelques heures ? » Lui dis-je doucement. « Si je ne me trompes pas, tu voulais m’en mettre une deuxième doucement… » Le taquinais-je en hommage à son lapsus de plus tôt dans la matinée. « J’aimerais voir la première d’abord, pour savoir si je dis oui à la seconde. » Continuais-je affichant un grand sourire radieux et moqueur, je tentais de le faire rougir, joueuse et coquine que je suis. Mon index glissa le long de son cou, vers le col de son pull, caressant la peau nue, à l’orée de ses vêtements. Si je voulais en voir plus ? Clairement oui. Je retirais doucement mon cardigan, avec ce besoin qu’il touche ma peau, qu’il me touche, ou même juste m’effleure. « Il faut que je mette ma cheville en l’air, tu m’aides… ? » Lui dis-je à quelques millimètres de sa bouche, et je nous entraînais sur le canapé, mon dos rencontrant l’assise moelleuse, allongeant mes jambes pour mettre mon pied un peu mieux et l’attirant sur moi. Pas d’autres mots à vrai dire, collés l’un contre l’autre, je ne sais pas s’il se sentait à l’aise, je finis par fondre ma bouche contre la sienne avec un peu plus de chaleur encore.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyJeu 31 Oct - 21:53




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Elle était de plus en plus tactile ... Et j'adorais ça. Je ne me souvenais pas d'avoir déjà autant apprécié un contact physique. Surtout depuis mon retour de la guerre qui m'avait laissé un goût amer et qui m'avait changé du tout au tout. J'ignorais parfaitement si j'étais ou non capable de redevenir le même homme qu'avant. Mais je voulais croire que je pouvais retrouver au moins un semblant de bonheur. Et pourquoi pas avec l'aide de Lucrezia qui semblait bien décidée à nous donner une chance ... ? Je retins un grognement d'aise alors qu'elle mettait plus de passion dans son baiser et qu'elle fini même par me pousser dans le fond du canapé. Je n'étais que trop conscient de son corps délicieusement moulé contre le mien. De son parfum qui me chatouillait les narines. De sa chaleur qui me réconfortait et de sa douceur apaisante. Et son regard bientôt planté dans le mien, acheva de me procurer un bien être incroyable. Et finalement, elle parvint à me faire piquer un fard monumentale et incroyablement gênant, quand elle me rappela mon lapsus des plus révélateurs. Dire que j'avais prié pour qu'elle n'ait pas du tout fait attention à ça quand je l'avais laissé échapper. « Te moque pas ... J'étais perturbé par la vision que tu venais de m'offrir, en te foutant totalement nue sous mes yeux ... » Lui fis-je remarquer, en rougissant de plus bel.

Aucun doute que si elle posait ses mains sur mes joues à l'instant présent, elle les trouverait incroyablement brûlantes. Et c'était totalement de sa faute. En revanche, je ne rougis pas le moins du monde quand nous nous retrouvâmes étendus sur le canapé, mon corps logé sur le sien. J'en lâchai même un bref grognement contre ses lèvres qu'elle venait de capturer à nouveau entre les siennes. D'une main glissée dans ses cheveux, j'approfondis davantage notre baiser en jouant avec sa langue, de la mienne. Bassin logé contre le sien, je laissai ma main libre glisser le long de son bras nu, jusqu'à son poignet, avant de remonter à son épaule puis descendre pour se loger sur sa poitrine. Je laissai mes doigts errer quelques secondes dans son dos, pour défaire l'attache de son sous vêtement. Pour le lui retirer totalement. Et quand je quittai ses lèvres des miennes, se fut pour glisser dans son cou où je déposai de tendres baisers, avant de descendre plus bas. Je m'attardai quelques secondes sur sa poitrine nue, avant de retrouver ses lèvres, déjà en manque de leur goût et de leur douceur. Regard bientôt planté dans le sien, j'eus quelques secondes d'hésitation. Je n'avais couché qu'avec mon épouse, de toute ma vie. Et depuis notre séparation, personne. Rien du tout. Nada. Et si Lucrezia s'en rendait compte de par ma façon de faire et me trouvait juste ... Royalement nul ?

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptySam 2 Nov - 11:13

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Mais je ne me suis pas mise nue devant lui… Cette pensée me cueillit, avant de réaliser les miroirs dans la chambre, et me dire qu’en fait il m’avait reluqué totalement nue… et il n’avait pas fuit. Une fille normale aurait hurlé, moi je trouve ça mignon et sexy même. Du coup je ne lui en tiens pas rigueur, et je l’embrasse de plus bel, ce n’est pas totalement raisonnable, mais je me suis toujours dit que ce n’est pas en attendant de coucher avec quelqu’un que la finalité d’une histoire change du tout au tout. Faire l’amour, fait partie du coup de foudre, et j’ai un terrible coup de foudre pour lui, dans son entièreté et ce malgré son âge et tout ce qui va avec. J’oublie son ex femme dans l’immeuble tandis qu’il me découvre les seins et les embrasse… Je perds le nord, le sud, le temps, toutes ces petites choses, ma cheville, et me concentre sur ses lèvres qui me parcourent, sa barbe qui me chatouille la peau, ses mains puissantes qui glissent sur ma chair dessinant alors des courbes de chair de poule. Putain, il me fait de l’effet, réellement, et j’expire fortement sous ses mains, et toutes les particules de son corps. Je bascule la tête en arrière et me cambre sous lui, mon bassin allant étroitement à la rencontre du sien. Encore, me prenais-je à souffler à son oreille, mes mains glissant vers le bas de son pull, lui passant par-dessus la tête. C’est toujours aussi tendre, mais plus fiévreux que chaste. Torse nu, je parcoure du bout des doigts son torse et ses épaules qui me font de l’effet, me mordillant la lèvre, en pleine contemplation, avant de mordiller les siennes. Sur le côté, contre lui, je passais ma jambe droite autour de sa hanche, ma robe se retroussant sur ma cuisse, me dénudant un peu plus et je collais plus encore mon buste au sien pour plus de proximité sans arrêter de l’embrasser. Entre deux baisers je pris le temps de lui demander si c’était vraiment ce qu’il voulait. « Si je vais trop vite, tu peux m’arrêter. » Lui soufflais-je haletante et pleine de désir pour lui. Le regardant dans les yeux, le feu aux joues. « C’est peut être trop rapide, sait on jamais que tu sois de la vieille école… ce que je ne trouverais pas nul, sexy même et me rendrait encore plus dingue de toi je pense… mais si ce n’est pas le cas, sache que ça me plait de nourrir d’hors et déjà ma frustration, je fantasme sur toi depuis des semaines… voir des mois… » Lui avouais-je sans me séparer de lui, ma main droite contre sa poitrine, me nourrissant de la chaleur folle émanant de son corps. Pis lentement, je passais ma robe par-dessus ma tête, me retrouvant complètement nue contre lui. « Tu n’as du voir que mon dos… tout à l’heure… j’espère que les cicatrices ne te dérange pas… » Lui dis-je en lui indiquant doucement la cicatrice de césarienne sur le bas de mon ventre. Je la détestais réellement, elle me bloquait souvent pour me dénuder devant des hommes.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyMar 5 Nov - 19:40




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Tension palpable à mesure que notre baiser et nos échanges divers et variés, prenaient en intensité. Le souffle commença à me manquer à l'instant où ses lèvres murmurèrent un doux 'encore' au creux de mon oreille. Je fermai les yeux en tentant de profiter plus encore de cet instant tout bonnement magique et incroyable. Je me redressai légèrement pour l'aider à m'ôter mon pull, mon regard retrouvant bien vite son visage alors qu'elle prenait le temps de m'étudier. Elle ne semblait pas déstabilisée le moins du monde, par mon physique, ce qui me soulagea grandement. Je n'avais rien à voir avec les types de son âge, clairement. Mais je fus rassuré qu'elle ne semble pas en être peinée. Et ce fut finalement un sourire amusé qui s'installa sur mes lèvres, quand elle prit la parole. C'était elle qui s'inquiétait au sujet de notre précipitation, plutôt que l'inverse. J'étais le plus âgé, donc supposément celui qui devrait se montrer le plus sage, non ? Oui ou non, en fait ça importait fort peu. Tout ce qu'il y avait à savoir, c'était combien je la désirais. Et mon incapacité à attendre plus encore avant d'en arriver jusque là. A quoi bon attendre de toute façon ? Nous étions deux adultes consentants après tout. « Je suis de la vieille école ... Dans le sens où ... Je n'ai connu que ma femme. Avant, pendant, après. » Avouai-je en fronçant les sourcils. Sans doute avait-elle connu plus d'hommes, que moi je n'avais connu de femmes. Non, c'était même une certitude.

Tout, ou presque, se savait dans l'immeuble. J'étais donc au courant de sa relation passée avant Zephyr. Qui n'était pas le père de son enfant. Ca faisait déjà deux hommes. Et c'était sans compter sur le fait qu'elle s'était dernièrement prostituée pour payer le loyer. Chose que je préférais oublier. Qui était déjà oubliée même ! « Mais je me sens bien incapable d'attendre plus longtemps ... » Ajoutai-je doucement, sans la quitter du regard. Et en luttant de toutes mes forces pour ne pas rougir. Autant parce que je venais de lui avouer que je n'avais connu qu'une femme au cours de ma vie, que parce que j'avouais mon envie grandissante d'elle. En même temps, je ne voyais pas comment je pourrais ne pas la désirer. Elle était incroyable. Aussi bien physiquement, que dans sa façon d'être. Et chaque baiser que nous échangions, semblait m'électriser et me procurer un intense bien être. Finalement, elle ôta sa robe et j'eus un mal fou à déglutir ou même à me souvenir de respirer, alors que mon regard balayait son corps. Et un faible sourire se dessina sur mes lèvres à ses paroles. Sans lui répondre, je repris mes lents baisers dans son cou, sur sa poitrine, son ventre, et échouai finalement à hauteur de sa cicatrice sur la quelle je déposai de lents baisers, avant de revenir à sa hauteur pour l'embrasser à nouveau. « J'ai des cicatrices aussi. » Remarquai-je doucement, en faisant référence aux quelques marques sur mon corps, rappels des guerres que j'avais connu. « Et la raison de celle ci, la rend belle. » Ajoutai-je en frôlant son bas ventre du bout de mes doigts, regard planté dans le sien.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyMer 6 Nov - 22:48

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Comment résister à ça ? Comment pouvoir se passer de ce toucher ? De cette intense volupté, de ce fou et enivrant désir ? Quelle femme peut y résister ? Pas moi, sa bouche parcourant mon buste, laissant sur ma peau, des petites étincelles brûlantes, il me rendait tout simplement folle de lui en cet instant. Et le sol peut s’écrouler, l’araignée revenir, je n’aurais d’yeux que pour lui et pour l’instant que nous étions en train de partager. Une seule femme… Cette pensée reste un instant dans mon esprit avant de disparaitre sous le voile de la passion. Lorsqu’il ajoute qu’il ne peut pas attendre, mon corps s’enflamme de l’intérieur, je voudrais le supplier de m’éteindre, de soulager la douloureuse envie qui me tord les reins. Maintenant, pas après, juste maintenant, c’est le moment de m’abandonner, et comme si je n’étais pas assez accro en cet instant, il revient contre mes lèvres, arguant ses yeux avec tendresse. Son regard se fait plus intense, couplé avec son geste et ses mots délicieux, je fonds littéralement, entrouvre la bouche… Je serais capable de tout pour un tel homme, de lui faire 5 enfants, d’accepter toute sa noirceur sans broncher, tant que ma main sera toujours dans la sienne, que mon corps sera contre le sien, et mon regard ancré dans le sien. Une main glisse lentement vers la ceinture de son pantalon, tandis que je n’ai de cesse de le regarder, défaisant la ceinture de cette même main solitaire, glissant vers le bouton, puis vers la braguette. Je sens sa dureté au travers de son pantalon et je ne peux retenir ma langue, qui vient caresser ma lèvre avec sensualité. C’est de la faim réelle, pas encore bestiale, mais s’il me laisse encore dans l’attente, je vais me transformer en tigresse. Il est parfaitement sexy, de ses aveux dit avec tendresse, à son regard de braise, en passant par ses gestes envers moi, tout me rend dingue. « Retire tes chaussures… » Lui soufflais-je avec une petite pointe d’empressement dans la voix, mais sans trop paraitre morte de faim malgré tout. Ça va venir, je le sais, je me redresse sur le canapé, me penche pour retirer ma seule chaussure et ma seule chaussette, puis l’aide à retirer son pantalon, laissant choir aussi son caleçon, je basculais la tête sur le côté appréciant la taille de son intimité. Rougissant un peu, j’avoue, je l’entrainais sur moi, entre mes jambes, les écartant légèrement. « Ah mince… capote… » Dis-je, non sans me rendre compte que ce n’était pas un brin romantique. « Attends… » Lâchais-je en me penchant vers ma table brasse, étirant le bras vers le tiroir, l’ouvrant pour fouiller un instant, je crois qu’il en reste une là dedans. Je la sors, l’ouvre et la déroule sur sa virilité et je le guide en moi. Vu mon taux d’excitation, il n’y aura aucun mal de fait, il n’aura aucun mal à entrer en moi. Première pénétration, et je pousse un long soupir contre son visage. « Oh… oui… vas y…. » Lui dis-je pour l’entrainer dans notre échange, caressant son dos, descendant lentement jusqu’à ses fesses. Que dis-je son merveilleux postérieur que j’ai eu l’occasion de reluquer quelque fois. Le caresser, c’est carrément démentiel, j’aime la douceur de sa peau, les sensations qu’il déclenche en se mouvant ainsi en moi. Les gémissements ne tardent pas à venir, et je me mords la lèvre inférieure pour retenir tellement plus, je ferme les yeux un instant, mais j’ai peur de perdre son contact à lui, je les rouvres, plongeant mon regard bleu dans le sien, et c’est… tellement plus excitant encore. Il me regarde jouir sous lui, il me regarde apprécier ce que nous faisons, et je trouve ça sexy.
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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyJeu 7 Nov - 20:07




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Du haut de mes quarante ans, j'arrivais encore à être surpris par des émotions et sensations aussi vives que celles qui me prenaient au simple contact des lèvres de Lucrezia contre les miennes. Et de ses mains qui glissèrent doucement le long de mon corps, pour finalement atteindre ma ceinture qu'elle ne tarda pas à ouvrir. Ce fut donc à mon tour de voir mes vêtements échouer au sol, en rejoignant les siens. J'étais troublé par l'intensité de son regard sur moi, par les réponses silencieuses de son corps qui semblait communiquer avec le mien et par le goût de ses lèvres. Ajoutons à cela le fait qu'elle n'était que la seconde femme avec laquelle j'avais de tels échanges ... Quand je me retrouvai totalement nu devant elle, je ne pu évidemment m'empêcher de rougir quelque peu. Mais ma gêne fut parfaitement oubliée, quand je revins tout contre elle et qu'elle eut, grand Dieu merci, l'idée de récupérer une capote. Ce n'était pas moi qui y penserais. Depuis le temps que je n'en avais pas eus l'usage. Ce fut finalement elle qui prit les choses en main, en dégotant un préservatif qu'elle prit le temps de m'enfiler, avant de me guider tout naturellement en elle. Je ne pu retenir un premier soupir de pur contentement, au simple fait d'être en elle. Je demeurai un moment immobile, le temps de laisser le plaisir reprendre une intensité normale. Histoire que tout ça ne prenne pas fin, trop rapidement. Parce que c'était bien ce qui risquait d'arriver. Ca faisait vraiment très longtemps que je n'avais pas couché avec qui que ce soit. Enfin, couché tout court pour le coup.

Positionné au dessus d'elle pour ne surtout pas peser de tout mon poids sur son corps, j'entrepris finalement d'aller et venir avec douceur d'abord. Plus les secondes, puis les minutes, passèrent, plus j'accélérais la cadence. Mouvements précipités, étreinte passionnée et fiévreuse, je perdais rapidement pied. Je conservais mon regard planté dans le sien, bien incapable de faire autrement. J'avais besoin du moindre contact réel et puissant avec elle. Et ça ne faisait que plus encore, se précipiter l'arrivée d'un plaisir puissant et dévastateur. Qui grandit, grandit, grandit ... Et fini par exploser littéralement. Trop tôt à mon goût, certes. Mais j'aurais été bien incapable de le retenir plus longtemps. Ce fut donc dans un grognement étouffé par mes mâchoires crispées, que je me laissai emporter par une vague de plaisir, bien plus puissante que les précédentes. A bout de souffle, et de forces, je posai mes avant bras en appuie sur l'accoudoir, de part et d'autre de sa tête. Histoire de retrouver lentement mais sûrement mes esprits. C'était peut-être idiot ... mais je m'inquiétais de ce qu'elle devait penser à l'instant présent. Est-ce que ça correspondait un tant soit peu à ses attentes ou pas du tout ? Est-ce qu'elle commençait déjà à regretter ? Ou plus simplement, avait-elle aimé ça, autant que moi j'avais apprécié la chose ? Ce fut dans l'espoir d'y trouver des réponses, que je plantai mon regard dans le sien.

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MessageSujet: Re: What the hell ? ~ Lucrezia & Graham   What the hell ? ~ Lucrezia & Graham EmptyDim 10 Nov - 10:36

Graham-Owen & Lucrézia
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Pas de douleur, pas de problème de taille, pas de gêne, pas de manque d’amplitude, et même une certaine dextérité. Je n’étais pas allée jusqu’à l’orgasme, parce qu’il m’en faut encore plus, mais ça n’empêchait pas du tout, le sourire goguenard vissé sur mes lèvres, et mes yeux pétillant d’un éclat nouveau d’être présent. Son regard, mon dieu son regard, et la façon qu’il eut d’exprimer son orgasme… Merde, je m’attachais à tout ces détails avec importance, et je suis sure que je suis tombée dans le panneau de son charme déroutant. Il n’a pas l’air mécontent, mais est-il vraiment content ? L’orgasme pour un homme c’est différent que pour une femme, eux s’éclatent presque tout le temps, alors que nous… Au vue de mes anciennes relations intimes, je peux affirmer que même Zephyr ne lui arrive pas à la cheville. Tout ça ne tient qu’à des ressentis bien sur, mais je préfère nettement sa tendresse et force, cette contradiction, qui a d’ailleurs fait rosir sacrément joues, et qui me donne une envie réelle d’encore plus. Lui sait que j’ai une fille, que je suis maman, et n’a pas l’air de s’en formaliser, je me dis que peut être il y en aura d’autres, et qui sait, peut être allons nous entamer une relation ? Mon dieu, je m’emballe là, c’est limite, calmes toi, respires, arrêtes de songer à plus tard et songes à maintenant. Il me regarde toujours et je n’ai pas dit un mot, ni fait aucun geste, je le regarde juste avec ce faciès de béatitude totale. Je levais la tête, hissant le cou, vers lui, pour déposer un baiser sur ses lèvres, je sens que je vais devoir retourner dans la douche, je suis couverte d’une fine pellicule de sueur et ce malgré ma position. Il est encore en moi, il est encore contre moi et je n’ai pas particulièrement envie qu’il se retire, mais entre se retirer maintenant, ou courir après la capote oubliée à l’intérieur il y a une marge. Je lui adresse un sourire timide et charmant, le laisse se relever, et vais m’asseoir sur le bord du canapé, posant ma cheville sur la table basse. « Je t’en prie prends la salle de bain, j’irais après toi… » Lui dis-je en rompant seulement un instant notre échange de regard. Je profitais qu’il fut là bas, pour me pencher vers le sol, attraper mes béquilles, me relever en m’appuyant contre, sautillant, ou plutôt clopinant vers une penderie du salon, attraper une longue chemise à carreaux que j’enfilais. Je suis un peu pudique, cicatrice mise à part bien sur. J’attendis, assise sur le dossier, dos du canapé, puis le croisais en allant à la salle de bain à mon tour, rougissante encore de ce que nous venions de vivre. Je me lavais les dents, puis me fis une douche de chat comme on dit, me séchais et sortis de là, une nouvelle culotte sur les fesses et la chemise sur moi. Debout devant la porte de la salle de bain, je le regardais, ne sachant pas trop comment gérer la suite, que devais-je dire ou faire ? Me blottir contre lui, aurait été un peu trop non ? Et ne rien faire semblait bizarre…
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