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 SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?

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Siobhan J. Fitzgerald


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Siobhan J. Fitzgerald
MessageSujet: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyDim 15 Sep - 21:16



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
Les jours passaient et je trouvais sans cesse de nouvelles idées pour emmerder au maximum mon con de voisin. C'était un peu devenu mon quotidien et surtout, ce à quoi je pensais du matin au soir. Même au boulot, il m'arrivait de pousser une petite exclamation de joie quand une idée brillante me venait en tête. En quelque sorte, il me hantait, et je ne faisais définitivement rien pour le sortir de mes pensées, bien au contraire. Il m'arrivait parfois, bien sûr, de me demander pourquoi je ne laissais pas juste couler, mais je ne parvenais jamais à trouver une explication logique à tout cela. Y en avait-il seulement une ? Je n'en étais pas certaine et à vrai dire ... je ne voulais pas vraiment savoir. Il faut dire que j'aimais ce quotidien qui, au final, s'était installé entre nous. Les crasses s'accumulaient, toujours plus vicieuses les unes que les autres, et j'aimais cela. Bon, évidemment, sur le coup, cela ne me faisait jamais rire, surtout que Spencer trouvait toujours le moyen de me mettre hors de moi. Ce n'était pas tant de sa faute, dans le fond, il n'y pouvait rien s'il avait été dès le premier jour aux premières loges. A présent, je l'avais repéré, et j'avais immédiatement décrété que je lui ferais la vie dure. C'était bel et bien ce que je faisais, et j'y mettais du cœur. Rien que pour cela, il devrait s'en estimer heureux.

Evidemment, je ne doutais plus désormais qu'il ne l'était pas. Il n'avait de cesse de me prouver encore et encore à quel point il en avait ras le cul et franchement ... cela ne m'atteignait pas le moins du monde. Au contraire, je jubilais intérieurement quand il venait péter des durites derrière ma porte d'entrée à trois heures du matin parce que j'avais lancé un bon vieux tube de Nirvana. C'était définitivement jouissif de réussir à avoir autant de pouvoir. Il avait voulu jouer les voisins rabats-joies et égoïstes le premier jour ? Et bien, il n'avait qu'à en payer les conséquences à présent, point à la ligne. Bien sûr, la chieuse que j'étais ne pouvait pas être en service constant. Il fallait aussi que je vive, que je travaille. Spencer était peut-être mon centre d'intérêt actuel, le monde ne tournait pas autour de lui, et j'avais aussi besoin de dormir ... parfois. A ce niveau-là, je ne pourrais pas dire que j'étais une personne que l'on pourrait qualifier de ... Normale. Je n'avais pas besoin de beaucoup d'heures de sommeil et même si tel était le cas, je ne le pourrais pas. Il avait la très nette tendance à me filer entre les doigts, même quand j'en ressentais le besoin. Une vieille habitude de mon ancienne vie, quand je ne pouvais pas dormir sur mes deux oreilles.

Ce soir était aussi un très bon exemple de ces rares moments où je fichais la paix à Spencer. Il était environ une heure trente, et je bossai dans ... six heures. Ce qui me laissait un total de cinq heures de sommeil devant moi, environ. Sauf que ... ce n'était pas possible. Je tournais en rond dans mon lit depuis vingt et une heure, et il n'y avait rien à faire, le sommeil n'était pas là. En fait, je savais parfaitement d'où cela venait. L'appartement d'en face. Ce con de Spencer avait mis la musique à fond. Putain de bordel de merde ! Je tâtai une énième fois la table de nuit qui se trouvait juste à côté de mon lit et me rendis à l'évidence : j'étais en pénurie de boule quies. Putain de merde ! Brusquement, je me levai, attrapai un jean et un tee-shirt que j'enfilai à la hâte, et je sortis pieds nus de ma chambre. S'il croyait que cela pouvait se passer comme ça, il rêvait ! Ne savait-il pas encore à qui il avait à faire ? Je me retins difficilement d'attraper une poêle sur mon passage, et sortis finalement de l'appartement, toujours déchaussée. Les cheveux sans doute totalement décoiffés, mais le regard assassin, je me mis à frapper sur la porte de ce putain de con de Spencer, sans me soucier du bruit occasionné. Il allait m'entendre !
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Spencer J. Hopkins


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Spencer J. Hopkins
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyLun 23 Sep - 13:01



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
C'est samedi soir. Et le samedi soir, c'est 'free-style'. J'entends quoi, par-là ? Eh bien, j'entends tenue -presque- d'Adam, caleçon pour seul habit et moment de pure détente. Ouais, parce que se détendre dans le coin, avec l'autre, n'a rien d'évident. J'avais longuement hésité à courir les jupes dans les bars de Manhattan, puis je m'étais ravisé. Il y avait des limites à la décadence, même pour moi. Mes cinq ans en tant que taulard étaient loin derrière, et mon appétit sexuel accru avait-un peu- désenflé. Non, à la place, je me vautre dans le canapé, chopant une manette avant d'allumer la télévision. Tout est là, pop-corn, clopes, coca-light, console et le plus important, la musique. D'une certaine manière, j'ai fini pas assimiler l'emploie du temps de ma chère voisine. Lorsque c'est silence radio à côté, à une heure pareille, c'est que madame bosse tôt le lendemain. Très tôt. Je m'arme d'un sourire des plus sadiques avant d'allumer la chaîne, laissant un bon vieux AC/DC faire vibrer les murs de l'appartement. Une fois fait, je me penche, chopant une de mes clopes avant d'en allumer l'extrémité qui s'embrasse dans un petit crépitement. La toxine emplie mes poumons et j'expire et inspire avant de recracher la fumée mortelle, soupirant de bien-être.

Je suis accroc à cette saloperie depuis mon séjour entre les barreaux. Impossible de m'en défaire. Je pose le baton de nicotine dans le cendrier et, je commence à mitrailler la manette. Décapitant un troll tout en me joignant à ce bon vieux Bon Scott.

« - Cause I'm T. N. T. , I'm dynamite ! D'une voix enrayée et camouflée par celle du chanteur et de la guitare.

Je dois bien m'avouer une chose. Tout ceci n'a qu'un but. Ou deux. Me faire plaisir, et me venger purement et simplement de blondie. Il y a un neuf mois, j'étais un tout nouveau résident, désireux de démarrer une nouvelle vie. Sans emmerdes, sans trou du cul pour me pourrir la vie et me faire coffrer à sa place. Et voilà qu'un mois à peine après mon emménagement, une blonde sulfureuse, une vraie tornade, emménageait en face de chez moi. A peine ai-je eu le temps de me faire la remarque qu'elle avait de jolies guibolles, qu'elle s'était mise à me tomber sur le coin de la gueule. Oui, elle avait les mains pleines, en effet. C'est un fait que j'avais remarqué moi-même. Non, je ne comptais pas la regarder comme ça sans rien faire. Malheureusement pour elle, elle avait fait l'erreur de m'envoyer chier avant même que j'ai le temps de lui proposer une aide.  Je lui ai claqué la porte au nez en levant les yeux au ciel. A partir de ce moment, je croyais naïvement l'incident clos. Mais tout est parti en vrille. Les crasses s'enchaînaient de plus en plus. Le rituel s'était insinué dans nos vies, sans que j'ai le temps de comprendre comment et pourquoi.

Les crises de nerfs de Siobhan n'avaient aucunes logiques. Bien-sûr, chacun répond à l'autre à présent. J'ai toujours aimé rendre les politesses … Mais quant à déterminer l'origine de tout cela, je fais chou blanc. Les heures défilent, jusqu'à ce que la porte finisse par claquer alors que le chanteur de Kiss beugle dans mes enceintes et que j'ai atteint le niveau vingt de mon jeu. Un nouveau sourire étire mes lèvres alors que j'agite mes longues guibolles, que je déplie avant de me lever avec souplesse. Sans prendre la peine d'enfiler quoi que ce soit d'autre, j'avance d'une démarche lente et traînante jusqu'à la porte. Jetant un coup d’œil par la lunette de la porte pour y voir une Siobhan échevelée et en pyjama. Je laisse échapper un rire avant de reprendre mon calme, tentant de garder une mine sérieuse en ouvrant enfin la porte. Ma main droit vient se pendre en hauteur, alors que l'autre se pose sur ma hanche. Je baisse les yeux, penchant la tête en regardant la blondinette furax. Madame n'est pas contente du tout, et rien qu'à sa gueule, elle semble passer une très, très mauvaise nuit. Oh, quel vilain je fais …

- T'es pas le livreur de Pizza, toi !  » Je m'exclame d'un ton parfaitement innocent, alors que la musique continue de faire trembler mes murs.

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Siobhan J. Fitzgerald


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Siobhan J. Fitzgerald
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyDim 29 Sep - 11:11



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
Oh putain, le con. Ce fut ma première pensée, en entendant la musique commencer à retentir dans l'appartement voisin. Je restai de très longues minutes, peut-être même une heure qui sait, avant de me décider à me lever. Je n'allais pas continuer à tourner ainsi dans mon lit pendant des heures, alors que je savais très bien que le sommeil ne viendrait pas. Le pire, dans tout cela, était sans doute que j'étais en pénurie de boule quies. Pourtant, je savais parfaitement que la plupart du temps, ce con de Hopkins ne bossait pas le dimanche et que, par conséquent, il adorait foutre un bordel monstre dans son appart', sans se soucier de tous ceux qui, en revanche, avaient du travail. Je me levai dans quelques heures à peine, et je n'avais toujours pas réussi à fermer les yeux une bonne fois pour toute ! Oh, il allait m'entendre ! Sans prendre la peine d'enfiler des chaussures, ni même de me coiffer, je sortis de chez moi et me mis à cogner contre la porte de l'autre con. Oh non, je ne laisserai pas les choses se passer ainsi, et même s'il fallait que je tape sur le bois toute la nuit, je ne me priverai pas pour le faire. Quit à ne pas m'endormir, autant le faire chier, lui aussi. Les choses n'allaient pas que dans un seul sens ! Ce qui avait d'ailleurs été maintes et maintes fois prouvés au cours des derniers mois, avec les diverses crasses que l'on se renvoyait sans arrêt.

Enfin, Hopkins vint ouvrir la porte. Pendant quelques secondes, je restai parfaitement immobile, le poing toujours levé, comme si je m'apprêtai encore à frapper quelque chose - ou quelqu'un -. Putain, il pouvait pas s'habiller un peu plus ? Je repris vite le fil de mes pensées, et réussi à planter mon regard dans le sien, la tête légèrement levée. Ne détourne pas le regard Sio'. Surtout pas., essayai-je de m'en convaincre difficilement, l'esprit toujours quelque peu troublé. Je fus bien vite calmée par le sourire suffisant, quasi imperceptible qu'il affichait. Je baissai le bras, et les croisai plutôt sur ma poitrine. Au moins, je ne m'attirerai pas plus d'ennui encore en me mettant à le frapper. Ce n'était pourtant pas l'envie de lui faire ravaler son sourire qui manquait. Du con ! « T'es pas le livreur de Pizza, toi ! », s'exclama-t-il finalement, tandis que je haussai les sourcils, difficilement calme. Il se foutait de ma gueule, en plus de ça ! Pour couronner le tout, bien sûr, il se positionna de sorte à me dominer clairement de sa tête. Il croyait que cela me faisait peur, peut-être ? Il m'en fallait plus, beaucoup plus pour m'impressionner. Genre, ses abdominaux qui étaient presque à ma hauteur et ... Raaaah ! Je serrai la mâchoire, et me concentrai sur son putain de visage à la con. Là, au moins, je ne pouvais pas oublier à quel point je ne pouvais pas le supporter ! Et encore, c'était un bien faible mot.

Je reculai d'un pas ... Ou deux, je n'y fis pas trop attention. De cette façon, je pouvais le regarder plus facilement, et ne plus le laisser se croire supérieur, ou un truc dans le genre. Bon, ok, j'étais aussi moins proche de lui et de son corps à moitié nu. « Tu sais, c'est pas parce que tu fous rien de ta vie que personne bosse. », commençai-je, sans doute un peu plus violemment que ce qui était initialement prévu. Quoi qu'en même temps, c'était tout ce qu'il méritait. Non mais franchement ! « Alors t'auras l'amabilité de diminuer un peu le volume sonore, si tu veux pas que j'appelle la police pour tapage nocturne. », poursuivis-je, presque aussitôt, plus peste et garce que jamais. Ce n'était pourtant pas franchement mon genre, tout cela. J'étais une personne fort sympathique avec ... Avec ceux que je pouvais apprécier. Soit, tout l'inverse de Hopkins, son sourire à la con, son air suffisant, et ... et son corps de rêve. Décidément, la fatigue ne me réussissait pas. Mais cela ne m'empêchait pas de me rappeler que j'avais à faire à Hopkins, autrement dit, le con de voisin que je ne pouvais pas me voir en peinture, et qui faisait tout pour me pourrir la vie ... et inversement, bien sûr. Il avait eu le malheur de croiser ma route un jour où j'étais de mauvais poil, à lui d'en subir les conséquences. Et à moi aussi ... à l'occasion, comme ce soir.
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Spencer J. Hopkins


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Spencer J. Hopkins
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyMar 15 Oct - 13:54



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?


C'est qu'elle s’excite la petite blonde. Pour un peu que je m'en lécherai les babines. Oh oui, j'adore la voir folle de rage. C'est plus fort que moi. Pourtant, au départ,  je m'en foutais complètement de ses états d'âmes. Mais non, il fallait qu'elle vienne vers moi, s'agrippe comme la pire des véroles. Comme les morpions aux boules. Et ne lâche plus l'affaire. Vous voyez, ces maladies contagieuses là, incurables ? Bah voilà, c'est ça. Cette fille est une foutue vérole incurable et détestable. Avec une jolie paire de jambes. Malheureusement, son physique charmeur ne peut rattraper les dégâts. Non, Siobhan est un cas perdu d'avance.

« - Tu sais, c'est pas parce que tu fous rien de ta vie que personne bosse. Crache la jolie hypocrite. N’obtenant de moi qu'un haussement de sourcils.

Parce que, oui, cette fille a conscience de l'ironie de ces dires, absurdes et odieusement ironiques, n'est-ce pas ? Hein ? Hein ? Dites-moi que oui. Pitié.

- Alors t'auras l'amabilité de diminuer un peu le volume sonore, si tu veux pas que j'appelle la police pour tapage nocturne. Poursuit-elle d'un ton plus acide encore, ce qui a le don de m'arracher un sourire mauvais.

Les flics, hein ? Oh, tiens, ça me fait penser aux nombres de fois où j'aurais pu, éventuellement, moi aussi appeler les flics pour tapage nocturne. Et, étrangement, je commence à l'imaginer avec une paire de menottes, en plus d'un jolie bâillon. Pour lui faire faire fermer son clapet, à la blondinette.  Ok ... on va virer cette image loin, très loin. Mais je me détache et m'appuie simplement un peu plus contre chambranle de la porte, croisant les bras et lui offrant un regard amusé au possible. Bien, qu'au fond, j'ai les tripes en miettes. Voilà, elle a est parvenue à me foutre de mauvais poils, la garce. Putain, je déteste cette fille ! A quoi elle sert, à part me faire chier ?

- Pour le moment, tu cris plus fort que Bon Scott ! Et crois-moi, c'est pas un compliment … Sussurai-je, dents serrées en un sourire de plus en plus mauvais, avant de me pencher légèrement en avant pour planter mes iris myosotis dans les siennes.

- Et … Navré, mais j'aime tellement écouter la musique à fond, quand je m' envois en l'air ! »

Ni une, ni deux. Je me redresse avec nonchalance, reculant pour lui claquer la porte au nez. Ouais, exactement comme elle l'a fait des jours plus tôt. Je ne fais que …. Disons, lui renvoyer l’ascenseur ! Je m'arme d'un sourire victorieux, alors que je m'éloigne de la porte, non sans effectuer une petite danse de la tête tout en me dirigeant vers le salon. Porter plainte ? Je suis capable de réveiller tout l'étage pour qu'il m'en soit témoins. Ouais, tout le monde sait qu'elle a commencé cette putain de guerre avant moi. La fautive, c'est elle ! Et je suis certain que ma petite mise en scène doit lui rappeler quelque chose. Madame j'aime faire le ménage à trois heure du matin, musique à fond.

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Hj : Désolée pour le temps ! ><


Dernière édition par Spencer J. Hopkins le Dim 20 Oct - 23:03, édité 1 fois
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Siobhan J. Fitzgerald


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Siobhan J. Fitzgerald
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyDim 20 Oct - 20:57



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
En un rien de temps, de ma porte à celle de ce con de Spencer Hopkins, j'avais eu le temps d'imaginer mille et un scénarios. Je m'étais vue l'étrangler à l'instant même où sa porte avait été ouverte, je m'étais aussi imaginée lui mettre une gifle magistrale avant d'entrer dans son appartement pour éteindre la musique et en ressortir de manière théâtrale. Mais non, bien sûr, rien de tout cela ne s'était produit. Je devais être trop gentille, ou un truc du genre. Ou peut-être que j'avais juste été trop perturbée par le fait qu'il n'avait pas pris la peine d'enfiler quoi que ce soit de plus qu'un caleçon, avant d'ouvrir la porte. Non, cela ne pouvait, et ne devait, pas être cela, bien sûr. J'étais plus forte que cela. Et bon sang, qu'il me répugnait. Oh oui, sa simple vision me filait la nausée, la gerbe, bref appelez cela comme vous voulez. J'aurais sans doute pu, et dû, être plus convaincante, mais je ne trouvais rien de bien concluant à lui lancer à la figure. Dommage que je n'ai pas emmené ma poêle, finalement ...

« Pour le moment, tu cris plus fort que Bon Scott ! Et crois-moi, c'est pas un compliment … », siffla-t-il entre ses doigts, alors que je plissai les yeux, sans le lâcher du regard. Oh bon sang. Je bouillonnai de l'intérieur là, carrément ! Bon Scott, sérieusement ? C'était vraiment pas un compliment. C'était pire que ça, même. « Et … Navré, mais j'aime tellement écouter la musique à fond, quand je m' envois en l'air ! », lança-t-il et, avant que je n'ai pu répliquer ou dire quoi que ce soit, il me claqua la porte au nez. Genre ... Vraiment ! Hein ? Sérieusement ? Je restai une bonne et longue minute bouche bée, parfaitement immobile, en plein tête à tête avec la porte de ce con de Hopkins, la petite étiquette indiquant son nom juste sous mes yeux. Oh. Bordel. You little piece of shit. Je finis par me redresser, faire craquer mon cou lentement, et tout en délicatesse. Il ne me fallut que quelques secondes supplémentaires avant de donner un coup de pied sec, et pas franchement calculé dans la porte qui me faisait face. Bon sang, j'étais en rogne !

« Ouvre la porte du con, ou j'te jure que j'trouve un moyen pour la défoncer. », lançai-je sur ton calme, sans doute même beaucoup trop calme. C'était maintenant qu'il était censé ouvrir la porte, non ? Quoi qu'en même temps, il devait bien se douter que je ne réussirais pas à faire grand chose, je n'étais pas franchement musclée, et il le savait parfaitement. « Tu sais, j'suis prête à taper contre cette porte toute la nuit, toute la journée de demain et toute la nuit qui suivra pour que tu te décides à baisser le son. Je ne serais pas la première à abandonner, sois en sûr. », ajoutai-je rapidement, aussi sèchement que possible. Sinon, je pouvais aussi enclencher la sonnette. Il y avait de quoi en rendre fou plus d'un. Sans plus attendre, je pressai mon doigt contre le petit interrupteur et ne l'en décollai pas. D'ailleurs, je n'étais pas prête de le faire. Je savais parfaitement que je n'étais pas toute blanche dans cette histoire, et j'étais sans doute même moins blanche encore que Hopkins, MAIS étant donnée que j'étais supposée me lever sous peu, j'avais très largement le droit de me plaindre, de hurler, de taper, de cogner, et même ... De mordre, tiens !
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Spencer J. Hopkins


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Spencer J. Hopkins
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyDim 10 Nov - 11:20



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(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?


Voilà, C'est fait, je me dirige de nouveau vers la table basse, m'apprêtant à choper le reste d'une clope bien entamée pour la couler dans mon bec, étiré en un sourire fier et amusé. Mais, c'est bien-sûr sans compter sur la nouvelle crise d'hystérie de la blonde derrière la porte. BAM ! Je fronce les sourcils, me tournant lentement vers la porte, la fixant comme si cette dernière allait me bouffer tout cru. C'est quoi ce bordel ?!

« - Ouvre la porte du con, ou j'te jure que j'trouve un moyen pour la défoncer. Crache calmement la dingue derrière l'armature en bois.

… Ca devrait pas, mais ça m’excite un peu trop. Pourtant, je croise les bras, curieux de voir où ça peut nous mener. Non pas que je doute de ses capacités de chieuses, mais … J'ai besoin de voir si cette nana a des limites. De vraies limites, je veux dire. Et voilà que des BAM BAM BAM frénétique secoue la porte de mon appartement, rapidement accompagnés d'une menace :

- Tu sais, j'suis prête à taper contre cette porte toute la nuit, toute la journée de demain et toute la nuit qui suivra pour que tu te décides à baisser le son. Je ne serais pas la première à abandonner, sois en sûr. Qu'elle achève, d'une voix toujours aussi tranchante, mais légèrement plus tremblante de rage.

Peut-être qu'elle va se casser le poignet à force de faire des mouvements répétés ? Je peux la laisser faire encore et encore jusqu'à épuisement ? Ce serait assez fun, tiens ! Oui, je vais faire ça. Je me détourne de la porte, allant m'étaler sur le canapé du salon et posant mes talons sur la table basse, aspirant une fumée de mon baton mortel et crachant une bouffée toxique. Jusqu'à ce qu'un autre coup, bien plus proche,  ne me fasse sursauter. Je me redresse alors, écrasant la cigarette dans le cendrier en fronçant les sourcils. Ca vient de ma télé, ou je rêve ?

- C'EST PAS BIENTÔT FINI CE BORDEL ?!
Ah, non.
- 'Chier ! Je crache entre mes dents avant d'aller éteindre la sono.

Je me fiche bien de la réaction des autres voisins, c'est Siobhan que je veux emmerder. Néanmoins, le dit voisin n'a lui, rien à se reprocher question tapage nocturne. Ce qui n'est pas le cas de la blonde et … De moi-même. Si celui-là porte plainte, le concierge trouvera alors un bon prétexte pour nous coller un carton rouge. Je me redresse, fonçant vers la porte  et l'ouvrant rapidement, esquivant un coup au passage alors que la blonde frappe toujours contre la porte. Merci les cinq ans de taules … Je pose mes yeux myosotis sur elle, lui jetant un regard froid et parfaitement inexpressif. Blasé.

- Tu peux dire merci au voisin. Je crache, serrant les dents et baissant les yeux vers elle. Hors de question qu'elle puisse croire que j'abdique. La guerre est loin d'être terminée, oh ça oui ! Ah, et tant que j'y suis ! Je me tourne, chopant le verre d'eau sur un meuble oublié là dans la journée avant de lui jeter le liquide en pleine figure.

- Tiens, tu surchauffes ! » Et de partir dans un rire grassement exagéré, lui fermant de nouveau la porte en pleine gueule.

Histoire qu'elle comprenne bien le message : J'aurai TOUJOURS le dernier mot.

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Siobhan J. Fitzgerald


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Siobhan J. Fitzgerald
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyLun 11 Nov - 22:08



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
Le pire, dans tout cela, était sans aucun doute que je pensais chacun de mes mots. S'il le fallait, j'étais prête à passer la nuit devant sa porte, à donner des coups dans sa porte inlassablement. Et si encore cela ne lui suffisait pas, je pouvais très bien rater une journée de boulot pour continuer jusqu'à le rendre dingue. Je n'avais pas le moins du monde peur de perdre mon job : mon patron avait bien trop besoin de moi pour prendre le risque de me virer. Mais bref, pour l'heure, je voulais voir où s'arrêtaient les limites de Spencer et, bien sûr, j'étais quelque peu désespérée. Et s'il était beaucoup trop têtu et n'ouvrait pas la porte comme j'attendais qu'il le fasse ? Bien que quelque peu inquiète face à la possible issue de tout cela, je ne m'arrêtai pas un seul instant de mettre des coups de pieds dans la porte. Il allait bien finir par sortir, ou par péter un câble, non ? Pas de chance pour lui, j'étais têtue. Et, chance pour moi, un voisin ne tarda pas à hurler. Je me retins difficile de ne pas pouffer comme une gosse de trois ans quand il arrêta sa musique, vaincu. MERCI LE VOISIN !

Evidemment, et comme je m'y étais attendue, Spencer ne tarda pas à ouvrir la porte de son appartement, apparemment à bout de nerfs. Pour une raison évidente, j'affichai un très large sourire quand il se planta devant moi, et s'énerva ... De nouveau. Comme quoi, il ne pouvait pas avoir le dessus sur tout et sur tous. « Tu peux dire merci au voisin. », cracha-t-il en me regardant de haut. Ce n'était pas parce qu'il mesurait une bonne dizaine de centimètres de plus que moi que j'allais le laisser me rabaisser et avoir toujours raison. Oh non, il en était même hors de question. « Ah, et tant que j'y suis ! » Je haussai les sourcils, pas certaine de ce qu'il voulait dire par là. Il devait préparer autre chose pour me faire chier, ce n'était pas possible autrement. Il ne pouvait pas juste laisser tomber comme cela et se contenter de rentrer dans son appart', la queue entre les jambes. Seulement, je ne m'étais pas du tout préparée à ce qu'il ose faire un truc comme ça.

Jusque-là, notre "gue-guerre" n'était pas allée plus loin que quelques insultes, un peu - ou beaucoup, en fait - de boucan. Des broutilles, quoi. Mais m'arroser ? Bordel de merde, il avait osé. « Tiens, tu surchauffes ! », lança-t-il, hilare, avant de me claquer la porte au nez ... Une nouvelle fois. Je restai une - ou deux, en fait - minute parfaitement immobile, en plein tête à tête avec la porte, avant que je ne rouvre les yeux, et passe mes mains sur mon visage. J'étais trempée. Choquée, je ne bougeai pas un long moment, avant de me décider à me mettre en mouvement. Il croyait vraiment que j'allais le laisser avoir le dernier mot ? Comme cela ? Il me connaissait vraiment mal. Furieuse, je tournai les talons et retournai devant ma porte. Je n'allais certainement pas laisser les choses se passer comme ça ! Ni une, ni deux, j'attrapai les baffes de ma chaîne hi-fi, tirai sur les fils sans ménagement, avant de les poser juste devant la porte ouverte de mon appartement. Son voisin n'allait pas être content du tout, du tout ! Avec un sourire satisfait, les cheveux toujours trempés, je mis en route la musique. Du bon vieux Aerosmith se mit à résonner dans tout le couloir. Je me plaçai de l'autre côté des baffes, assise sur celles-ci, face à la porte toujours fermée de Spencer. Comme je me l'étais imaginée, le voisin furieux ne mit pas bien longtemps avant d'ouvrir sa porte. Il me jeta un regard furibond mais j'arrêtai aussitôt la musique et lui fit mon sourire le plus angélique. Personne ne pouvait résister à cette bouille ... sauf peut-être Spencer. « Désolée monsieur, mais j'attends des excuses de Hopkins, qui ne veut pas sortir de son appartement. », lançai-je sur un ton des plus innocents. Voir s'excuser Spencer serait le pied le plus total, même si j'avais de grands doutes sur la possibilité que cela arrive un jour. Avec un sourire satisfait, je regardai le voisin se mettre à beugler et à frapper contre la porte de Spencer. Diabolique.
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MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyMar 3 Déc - 15:48



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?


Un verre d'eau dans sa tronche, et je claque la porte. Oui, je suis fier de moi. Mon mouvement trollesque mérite même une médaille. Et en Or. Et quand j'ose espérer que l’esbroufe s'arrête là, j'attrape une énième clope, rapidement fourrée dans mon bec avant de tirer une longue bouffée de fumées toxiques. Un bâton dont je souffle la vie entre mes dents serrées, respirant l'air frais pour tenter de me calmer. Au fond, je suis en pétard contre elle, encore. Depuis le jour où cette peste à posé les pieds dans l'immeuble, ma vie à été un véritable enfer. Mais ça, je refuse de l'admettre et, ce n'est pas devant elle que je vais abdiquer. Si seulement elle savait qui je suis, et d'où je sors. Ca la calmerait … Mais le bruit sera rapidement rependu partout autour de moi. Alors que j'ai réussi à démarrer une nouvelle vie, à me sortir de ce merdier infernal. J'avais vraiment rien demander … 
« - UP IN SMOKE ? YOU'VE LOST ANOTHER LOVER ! Et voilà que ça braille à nouveau dans le couloir, sur le coup de la surprise , je lâche ma clope.

- Merde ! Que je crache entre mes dents, avant de m'appuyer sur le rebord, pour la voir tomber joyeusement en bas de l'étage, sous la forme d'un seul petit point de lumière. Fait chier ! Cette conne a foutu du Aerosmith à fond dans le couloir ! Je me détourne, fixant le mur de l'appartement d'un œil incrédule. C'est pas possible … Dites-moi que je rêve.

- AS YOU TAKE A HIT OFF YOUR LAST CIGARETTE ...
Très drôle …
- STRUNG OUT,BUR-
Et voilà que le son est rapidement avalée par un cri non identifiable. Ah, si. Les beuglements du voisin. Trop proches d'ailleurs. Ah la garce, elle a fait sortir ce connard de son trou ! Soirée de merde ! Rapidement gâchée. Le verre dans sa gueule, c'était une belle finale, pourtant.

- Désolée monsieur, mais j'attends des excuses de Hopkins, qui ne veut pas sortir de son appartement. Lâche la blonde, sa petite voix fausse et nasillarde, étouffée par la cloison.

Morue ...
BAM BAM BAM.
- Sortez de là, y en a QUI VEULENT DORMIR ! Râle l'autre con en cognant sa porte.
Pauvre porte.

D'accord, là … C'est le blackout. Je sens déjà mes nerfs qui lâchent, alors que je rejoins l'autre bout de l'appartement à grandes enjambées pour ouvrir le placard à chaussures, farfouiller entre les divers manteaux et en extraire ma batte de base-ball. NON. Je ne joue pas au base-ball. Rapidement, j'ouvre la porte alors que l'autre abruti frappe toujours contre elle. Un gnome d'une tête de moins que moi, mais plus trapu. Je m'en fous, et rapidement, je lève la batte pour la coller contre son torse, les sourcils froncés.
- Dis donc, connard, une paire de nibards, et hop, on oublie d'utiliser ses petites méninges ?
- Euh … Qu'il trouve juste à dire, le con. Reculant légèrement pour laisser le loisir à Sio' de voir ce qu'il en retourne.
Et à moi de cracher avec mauvaise humeur.
- Un an qu'elle m'emmerde, pour trois putains de cartons de mes deux. Alors qu'à la base, je rentrais mon cul d'une journée de 13 heures !  UN AN. Alors écoute moi bien, si tu tiens à tes dents, dégage.
Et de me tourner vers Siobhan. Index libre pointé sur elle.
- Tu me dois des excuses en première. Rentre tes enceintes, où je te jure que j'en fais du playmobile !
Et pile au moment où j'achève ma tirade, une tronche parsemée de bigoudis s'expatrie de son nid douillet infesté par une douzaine de chats, tronche en vrac et moue mécontente.
- Toi la mégère, rentre dans ton nid te faire bouffer par tes chats !
Non, je suis pas de bonne humeur.
- OHHH ! Qu'elle s'exclame, gueule grande ouverte, avant de se retourner dans sa grotte de poils.
- Et maintenant. FOUTEZ-MOI LA PAIX !
Mais l'autre tâche n'est déjà plus là. Et me voilà sur le seuil, face à une Siobhane. La tronche autant en 3D que moi-même.
Ou presque.  Voilà que le voisin sort à nouveau sa tronche de pecno, doigt pointé vers nous deux :
- J’APPELLE LES FLICS ! VOUS ETES DES MALADES !
Le tout d'une intonation particulièrement aiguë, loin d'être viril. Et de se rentrer en claquant la porte. Ah. Oups. Mes prunelles dansent dans mes orbites, alors que je les tourne à nouveau vers Siobhan, sans bouger d'un poil.
- On fait une pause ? »
Et par pause, j'entends : On se charge de son cas pour se sortir de ce merdier. Oui, une trêve d'un moment, pour le bien de ... De .. Nous.

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MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyJeu 5 Déc - 21:41



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
Il croyait sérieusement et sincèrement que j'allais lui foutre la paix ? Que j'allais juste tourner les talons et retourner me vautrer dans mon lit dans l'espoir fou que le sommeil finisse par me gagner ? Juste ... Comme cela ? Et pourtant, cela faisait déjà un sacré bout de temps que l'on vivait côte à côte, et que l'on cherchait à savoir qui serait le premier à craquer. Je n'allais pas perdre comme cela, et certainement pas laisser passer quelque chose d'aussi grave ! Il venait tout juste de me balancer de l'eau à la gueule, il méritait que je continue à lui faire la misère du mieux que je le pouvais. Et puis ... Clairement, je pouvais utiliser mon visage "d'ange" pour faire souffrir ce con de Hopkins. Il ne méritait que cela. Enfin, le voisin direct de ducon sortit de son antre, et se laissa, comme prévu, amadouer par la p'tite moue que je lui offris. En même temps, ce n'était pas comme si j'étais totalement en tort. En plus de cela, Hopkins ne défendait pas sa cause, à sortir de son appart' avec une batte de baseball. Croyait-il vraiment que sa technique allait marcher ? En menaçant son voisin ? Il ne faisait même pas peur, de toute façon. Tsss. Bon, apparemment, le pauvre type était bien plus impressionnée que moi. C'était la-dite paire de nibards qui le mettait dans tous ses états ? Non parce qu'il ne fallait surtout pas que Hopkins gagne ce coup-ci. Il m'avait balancé de l'eau à la gueule, il était hors de question que je laisse passer ça.

Je me pinçai les lèvres pour ne pas rire face à la scène qui se jouait devant moi. Ce n'était pas franchement drôle, dans le fond, et j'en avais conscience. Je devrais même être en train de dormir à l'heure qu'il était. Mais Hopkins énervé, c'était juste extrêmement drôle. Pauvre chou, j'en étais presque arrivée à avoir pitié de lui. Presque. « Tu me dois des excuses en première. Rentre tes enceintes, où je te jure que j'en fais du playmobile ! », apparemment au comble de l'agacement. Je me contentai de hausser les sourcils, pas le moins du monde impressionnée. En tous les cas, j'étais bien contente d'être dans mon coin, à peu près peinarde, installée sur mes enceintes. Non pas que Hopkins m'impressionnait ou quoi - j'avais déjà frappé des mecs plus effrayant que lui -, mais nos autres voisins semblaient prêts à nous sauter dessus. Je ne m'en rendais pas spécialement compte, mais nul doute que nous faisions un bruit depuis tout à l'heure. Quoi qu'en même temps, le voisin de Spencer hurlait plus fort que nous deux réunis. Sérieusement, avec sa voix aiguë il devait avoir réveillé toute la rue à l'heure actuelle. Il allait appelé les flics ? Terrifiant, dis donc ! Je ne pus, bien sûr, pas m'empêcher d'esquisser un léger sourire, face à sa menace plus qu'horrible. Non, mais franchement, il croyait que les flics allaient faire quoi ? Dans le pire des cas, nous allions nous terrer dans nos appartements, et mimer le sommeil. Et dans ce cas-là, cela ne serait rien d'autre que sa parole contre la nôtre.

Au vu de sa gueule, le choix était sans aucun doute vite fait. L'air légèrement éberlué, quoi qu'un peu désespéré de le voir si déterminé à faire quelque chose de parfaitement ridicule, je fixai la porte qu'il venait de claquer. Hmpf. J'en avais presque - mais vraiment presque - oublié la présence de Hopkins, tiens. « On fait une pause ? », demanda-t-il de sa voix hautement agaçante. Enfin, non, pas vraiment, mais il fallait bien qu'il reste agaçant à mes yeux -et oreilles dans ce cas précis. Je tournai lentement la tête dans sa direction, sourcils haussés, toute trace de sourire disparue. J'aurais pu avoir la bouche ouverte d'ébahissement que cela ne m'aurait pas étonnée. Heureusement pour moi, j'étais encore capable de maîtriser ce genre de réaction inopportune.  « Tu veux dire faire une pause dans le putain de bruit que tu fais un samedi soir ? », crachai-je avant de me lever de mes enceintes. S'il allait vraiment appeler les flics, il valait sans doute mieux pour moi que je me terre au plus vite dans mon appart'. « Non parce qu'au pire, les flics peuvent venir, j'en ai rien à carrer. J'ai pu soudoyer ton voisin, pourquoi pas eux ? », dis-je sur un ton détaché, avant de hausser les épaules. Bon, évidemment, j'étais pas si garce que ça, à peu de choses près quoi. « Vu que j'voudrais bien aller dormir un peu, on va lui demander de se calmer, et en échange, tu fais plus de bruit pendant ... Deux semaines ! Deal ? », tentai-je, un sourire victorieux aux coins des lèvres. Au moins, je n'avais pas perdu ... Mais un peu gagné. Un peu, c'était déjà pas mal..
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Spencer J. Hopkins
MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyLun 23 Déc - 17:45



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?


Solution plutôt extrême. J'ose proposer une trêve. Et pour être honnête envers moi-même, je ne sais pas ce qui vient de me prendre. Il s'agit de Fitzgerald, la fille qui s'évertue à me faire vivre un enfer. Ce qui me pousse à agir de manière aussi spontané ? L'idée même de tomber sur un flic qui pourrait me connaître. Cacher mon statut d'ancien prisonnier aurait été beaucoup plus facile, si la blonde à ma droite ne déclenchait pas chez moi cet … Elan de compétition . A la simple constatation de ma bêtise, je pince les lèvres. Comme si je pouvais  ravaler mes paroles. Trop tard. La jeune femme me jette déjà un regard dédaigneux, et me balance, mi-figue, mi-raisin.

 «-Tu veux dire faire une pause dans le putain de bruit que tu fais un samedi soir ?
- On frappe, je réponds ! Je lâche au tac au tac, agacé par son hypocrisie.

Mais déjà elle bondit, se levant des petites enceintes, continuant vivement sur sa lancée :

- Non parce qu'au pire, les flics peuvent venir, j'en ai rien à carrer. J'ai pu soudoyer ton voisin, pourquoi pas eux ? Qu'elle tente, prenant un air détaché. Elle y croit vraiment là ? La simple idée de la voir tenter le coup déclenche un frisson de dégoût le long de mon échine, à tel point que mes lèvres s'étirent en un sourire mauvais et moqueur. En apparence, j'ai l'air de cet odieux connard imbu de lui même. En réalité, je me méfie bien trop des poulets pour douter de la réussite de Siobhan.

- Vu que j'voudrais bien aller dormir un peu, on va lui demander de se calmer, et en échange, tu fais plus de bruit pendant ... Deux semaines ! Deal ? Marchande Siobhan, m'adressant un sourire victorieux.

Je reste figé, plongeant mes rétines aux teintes glacées dans les siennes. A l'intérieur, je bouillonne tout en réfléchissant à toute vitesse.  Ce serait … Comme lui offrir une petite victoire. L'idée est plus que déplaisante. D'un autre côté, je préfère éviter de tomber sur un agent qui connaît ma trombine.  Les risques sont minces, mais j'ai souvent eu l'occasion de constater que le karma qui gravite autour de ma personne est assez … Mauvais. Je me moque littéralement de ce que pense les gens, et pourtant, cette histoire là doit rester six pieds sous terre. Soigneusement rangée au fond de ma caboche. Après quelques longues secondes à serrer déstresser les poings, un grondement m'échappe et je lâche :

- Va pour cette fois.

Et de lever un doigt vers elle avant d'ajouter :

- Et ça compte tout autant pour toi ... Ca sert à rien que l'un de nous se tienne tranquille, si l'autre vient le titiller. »

Après tout, elle ignore mes motivations. Elle ignore ce qui me pousse à fuir les flics. Siobhan ne peut pas savoir si je peux détourner ou non les flics contre elle, après tout, nombres de voisins pourraient témoigner de nos divers tapages nocturnes.

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MessageSujet: Re: SPENCER ▽ are you fucking kidding me ?   SPENCER ▽ are you fucking kidding me ? EmptyLun 20 Jan - 22:23



are you fucking kidding me ?
(baha men) ▽ Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ? Who let the dogs out (woof, woof, woof, woof) ?
Une trêve. C'est bien quelque chose que je ne me serais jamais imaginée proposer. Et d'ailleurs, je n'ai pas juste l'intention d'accepter, et de fermer ma gueule. C'est impossible, pour une fille comme moi, de ne faire qu’acquiescer. Je veux garder un minimum de contrôle sur la situation, même si Spencer m'a maintes et maintes fois prouvé qu'il est capable de prendre le dessus. Je me demande d'ailleurs si c'est le cas dans tous les domaines ... FOCUS, Siobhan, FOCUS ! « On frappe, je réponds ! » Je hausse les sourcils, dédaigneuse, mais ne prends même pas la peine de répondre. Je sais que notre bataille acharnée reprendra de plus belle, sitôt les deux semaines achevées, alors autant profiter de quelques jours de répit. Passer une nuit complète dans le silence le plus total ... C'est mon rêve. Un peu fou, comme rêve, sans doute, mais bien là. Et on dirait bien qu'il va devenir réalité. Bon, ok, je ne fais rien pour que cette gue-guerre cesse mais dans le fond, ça me plaît ainsi. Pour rien au monde je ne la laisserai cesser, mais deux semaines ... Qu'est-ce que c'est, hein ? ça va sans doute même passer beaucoup plus vite que je ne l'imagine. Je me retiens de jubiler et de me mettre à sauter de joie quand il accepte cette trêve de ... Deux putain de semaines. Oooook, c'est fort pour commencer mais en même temps, il faut au moins ça pour rattraper toutes les heures de sommeil perdues.

Quand même, j'ai beau être extrêmement fière de ma petite victoire (et manipulation, je l'admets volontiers), je vais pas en rajouter une couche, au risque de le voir changer d'avis. Parce que si je joue les durs, je sais que je n'aurais pas le pouvoir de faire changer d'avis. Généralement, ils ne font pas de cadeaux à qui que ce soit ... sauf si on les soudoie vraiment à l'échelon maximum. Autant dire que je ne suis prête à faire de telle sacrifice. Tout particulièrement pour un con comme Hopkins. « Et ça compte tout autant pour toi ... Ca sert à rien que l'un de nous se tienne tranquille, si l'autre vient le titiller. » Je plisse le nez, affiche une moue hautaine comme je sais si bien les faire, et fais mine de réfléchir. Evidemment, pour moi tout était clairement posé comme ça dans mon esprit. S'il me fout la paix pendant deux semaines, il va de soit que je ne vais pas l'emmerder plus que jamais, dans l'ultime but de le pousser à bout. J'aime gagner, mais je ne suis pas aussi mauvaise qu'il l'imagine. Quoi que ... « Va pour deux semaines de répit des deux côtés. Mais compte pas sur moi pour pas rattraper le temps perdu après. » Je dis, avant de lui tourner le dos, faussement désintéressée. Trêve ne veut pas dire "faisons copain-copain". Hopkins et Fitzgerald ne sont pas des potes. Faut pas rêver, non plus. Rapidement, je pousse mes enceintes un peu - beaucoup - en vrac dans mon appar', et me redresse. La tête levée, je passe devant lui sans même lui jeter le moindre regard - c'est qu'il est toujours en caleçon, le con - et frappe à la porte du vieux, le second con, en gros ... « On a remballé, et t'auras la paix pendant deux semaines. Alors on reste là, ou ta femme risque d'apprendre que t'as les mains baladeuses avec à peu près toutes tes voisines. Capish ? » Sans plus attendre, je me réfugie dans mon appart', jette un dernier coup d'oeil à Hopkins et d'un geste théâtral, claque la porte après avoir lâché : « Affaire réglée. »
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