MJ & Stef' … une amitié plus solide que du roc ♥

Je venais de sauter donc dans le dos de mon coup de foudre amical, mon petit poulet grillé, moi j'étais sa petite dinde trop cuite ! On adorait se lancer des surnoms de poulets, de dindes et autres trucs mignons du genre. Nous sommes des amis d’exceptions et je sais que sans lui, je me perdrais. Il est ma joie de vivre, celui qui me fait penser à tout, sauf à mes soucis de santés et je trouve ça franchement cool de sa part, c'est super mignon. Il est tout pour moi … et je crois que je ne pourrais pas me passer de son amitié, ça me tuerait … et oui, mon Stefan est super mega important pour ma pomme. En attendant, je venais de lui sauter dessus, me dégageant de lui toute sourire.  Je le regardais, n'appréciant pas du tout – et ça il le sait – voir fumer, mais bon le plus cool avec lui, c'est qu'il évite que j'en inhale en raison de mes soucis de santés, surtout au niveau cardiaque. Stefan me posa des questions, j'haussais les épaules : « Bah tu sais … le stage, mon collègue super mega mignon … la fac … l'appart, la famille, le chat, mon cœur qui stagne … rien de spécial en réalité … », dis je en souriant. Stefan voulait savoir ce qu'il y avait de prévu entre nous, j'haussais une fois encore les épaules, riant à sa dernière remarque. « Bah tu sais … on peut marcher, discuter, s'embêter, rire, boire un café, … bref, je suis toute ouïe à toute proposition avec toi », tant que ce n'est qu'amical … j'ai pas envie de le perdre même s'il est méga super mignon !  Mais de toute manière, il est un ami super important pour moi et je ne pense pas que je le verrais autrement que comme ça. Je le regarde jeter son mégo de cigarette … qu'il loupe et me marre en me moquant gentiement de lui, sans trop dire quoi que se soit. « Allez viens, on marche, ça sent la fritte par là », lui dis je en lui piquant le bras tout en commençant à marcher. C'est alors que je m'arrête, juste pour l'emmerder je dois dire, devant une boutique de chaussures : « Oooooh des chaussures elles sont trop beeeeeeelles !!!!! VIENS ON Y VA ! », sur ce je lui jette mon écharpe à la figure – pour qu'il se pende – et fais semblant d'aller à l'intérieur avant de ressortir morte de rire avant de récupérer mon écharpe pour le remettre autour du cou, je vais certainement l'enlever, ce matin il faisait un peu frais, mais là, il allait certainement faire chaud. « J'adore t'embêter mon chou à la crème », lui dis je en lui déposant un bisous sur la joue. On recommence à marcher ensemble, j'étais heureuse … oui très. J'avais un ami avec qui je pouvais enfin rire de tout et de rien, pas de ceux qui s'inquiètent à mort de mes soucis de santés ou de ceux qui aiment se moquer de moi et profitent de ma gentillesse. Stefan était tout mais pas ça et franchement, je l'en remerciais grandement. D'ailleurs, je le lui disais souvent. On pourrait croire que nous sommes un couple, mais je m'en fichais. Je me fichais de tout … Stefan était … précieux. Je crois que je le défendrais coûte que coûte. En même temps, je suis avec un ex détenu, donc je ferais tout pour être son avocate d'exceptions et je ferais tout pour le protéger quoi qu'il arrive, parce qu'il le mérite

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Je ne relevais pas à sa remarque : « toute proposition ? », car venant de lui, les propositions les plus loufoques, je les attends et les connais donc, je préfère me taire, sourire et marcher, l'emmener ainsi loin de l'endroit où nous nous trouvons. J'adorais embêter Stefan, donc le voir blanc comme neige en l'emmenant vers une boutique de chaussure, lui envoyer mon écharpe en pleine poire, c'était juste tordant. Je finis par revenir, morte de rire, me faisant regarder de travers par les nanas dans la vitrine ou la boutique, je revenais donc vers lui.  Je lui tire la langue et reprend donc mon écharpe que je met autour de mon cou. «Je t'aurais poursuivie en hurlant comme une tarée oui ! », lui dis je en lui faisant un clin d’œil. Stefan et moi continuions à marcher. C'est alors que mon meilleur ami décida que nous jouons aux bourges, d'un haussement d'épaules, j'acceptais. Qu'il fasse je m'en fiche. Je regardais l'intérieur en déglutissant, c'était vraiment magnifique. Je n'écoutais presque pas Stefan, jusqu'à ce qu'il me dise qu'il ne m'avait pas demandé mon avis, j'hausse une fois encore les épaules : « C'est pas grave va … c'est … wouaw … je veux la même chose chez moi », lui dis je en souriant. On s'arrête près d'une table où il m'aide à m'assoir, comme un parfait gentleman, on finit par être face à face. Je glousse à sa question « Oh bah voyons très cher, c'est l'heure du cup of tea il faut se la jouer bourges et montrer son doigt », lui balance-je avec une voix de précieuse qui me fit aussitôt rire. Je regardais Stefan, tout était parfait, tout aurait pu être parfait comme journée si … « Tiens … si j'avais su que t'allais débarquer, je serais pas venu bosser … ». Mon regard se lève et mon cœur explose. Devon. Mon ex. Ce … sale type qui m'a fait faire un arrêt cardiaque. Je déglutis. « Et bien … si tu prends notre commande et que tu n'es pas l'auteur d'un nouvel arrêt cardiaque … je ne lâcherais pas mon ami sur ta pomme ni même les flics », lui balance je avec un sourire mauvais. Devon se tue et s'en alla. Je soupire et regarde Stefan. Devon, je lui en avais parler, et bah, maintenant, il la vu !

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J'étais verte, j'aurais voulu voir n'importe qui, sauf LUI. Ce … Devon à la noix … je le hais avec tout ce qu'il m'a fait subir, y compris une presque mort. Oui, ce con m'a fait faire une sorte d'arrêt cardiaque qui a bien failli me coûter la vie. Mais bon, finalement, je suis restée en vie, allez savoir comment, mais je suis restée sur Terre. En attendant, fallait que je trouve un nouveau cœur, le mien commence à dérouiller méchamment et je n'aime pas trop ça. Tendue, je regardais Stefan, qui me regardait aussi. Mes mains étaient moites, mon cœur battait fort, mon corps tremblait et je n'avais qu'une envie, c'était de m'enfuir d'ici. Stefan tenta de faire de l'humour, certainement pour me détendre, ça me décocha un simple sourire, mais sans plus. Stefan voulait carrément lui casser le nez pour me venger. J'haussais les épaules pour finir par secouer la tête. « C'est pas la peine, ce genre de gars t'engendre que des conneries pour pas grand chose », lui dis je, je ne voulais pas qu'il se fasse embarquer à cause d'un abruti de première, je n'avais pas envie de perdre mon ami à cause d'un ex très con … Stefan semblait remarquer mon mal aise, j'étais vraiment écœurée de retrouver mon ex, qui venait de me pourir l'ambiance qui plus est. Du coup, Stefan me proposa un jeu : action ou vérité. Je l'écoutais attentivement, ne le quittant pas des yeux. Je choisis « vérité »  « Vérité. Je ne suis plus attachée à lui. Si jpeux lui vomir dessus, je le fais, mais je me méfie. C'est un connard de manipulateur qui obtient toujours ce qu'il veut. Si tu veux lui péter les dents, pourquoi pas, mais j'ai pas envie de te perdre, alors que je préfère pas que tu l'approches », je le regarde. Je ne voulais pas me venger, je ne suis pas l'âme d'une rancunière, je préfère laisser passer la chose que de faire ma rageuse ou celle qui veut voir les gens souffrir, ce n'est pas du tout mon genre. Enfin, je finis par soupirer et souris. « T'es gentil Stefan … mais je suis pas rancunière. Juste que ça m'a surprise de le voir. », j'hausse les épaules « A ton tour. Action, tu devras … me payer la boisson et vérité … tu devras me parler un peu plus de toi, je ne te connais pas plus en détail », lui dis je en souriant. Il s'attendait peut être à ce que je lui demande de me venger et de lui péter le nez, mais ce n'était pas mon genre. Finalement, une serveuse finit par arriver, elle s'excusa du retard occasionnée et nous a même dit que le serveur avait changé et qu'elle s'occupait de nous. Elle prit notre commande et finit par partir, nous laissant seuls, mais avec au moins la possibilité de prendre quelque chose, j'avais pris un chocolat viennois parce que j'adore ça

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J'étais disons … pas très bien là de revoir mon ex, rien que de savoir qu'il travaille ici, me donne envie de partir au plus vite en courant et en chopant le bras de Stefan. Mais bon, les choses ont fait que finalement, Stefan et moi sommes restés sur place. D'ailleurs, il décida de jouer au jeu d'action oui vérité, qui ne marchait pas spécialement sur moi. Je ne voulais pas perdre Stefan en me vengeant sur Devon, je ne voulais pas que Devon lui fasse de mal. Enfin bon, je n'avais pas envie de parler, de frapper ou de gueuler sur Devon, je voulais juste passer un bon moment avec mon meilleur ami. J'hausse les épaules quand il me dit qu'il était le plus sadique. Peut être oui, mais je continuerais quand même à être inquiète si jamais il se frottait à mon ex. Je bifurquais sur lui. Stefan. Je ne savais rien. Je savais le strict nécessaire. Je soupire. Je voudrais savoir pourquoi il a été en prison, mais je pense que se serait un peu déplacé. « Bah demande ton joker hein … je t'avouerais que si tu le fais, ça me vexerais. Tu connais tout de moi, je sais rien de toi. », lui dis je en fronçant les sourcils et en m'adossant contre ma chaise tout en croisant les bras. Sur le coup, le fait qu'il demande Joker, bah ça me vexe quand même, ça voudrait dire qu'il ne me fait pas confiance,enfin, de mon point de vue. Je soupire quand même acceptant sa décision avec du mal et me rapproche légèrement de lui en mettant mes coudes sur la table et en le regardant. « Qui es tu vraiment ? A part Stefan … Est-ce possible que tu me dises pourquoi t'es si sadique ? Pourquoi des fois tu as … je sais pas … des envies folles imminentes ? ». Je le regarde, ça en faisait des questions. Je devrais peut être avoir peur, mais je voulais le connaître, je voulais qu'il se confie à moi. J'étais son amie, je pense que j'ai le droit de savoir qui il est … non ?

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Je regardais Stefan, une conversation sérieuse était en train de s’établir, j’avais ce besoin de savoir qui il était dans le fond, j’avais besoin de le connaître, sa réponse me fit de la peine, je le regardais, fronçant les sourcils cherchant à comprendre. Secouant la tête et haussant les épaules, mon visage s’adoucit et lui souriait faiblement « je ne vais pas m’enfuir Stefan. Tu es mon meilleur ami. Tu m’as prouvé que tu avais un bon cœur, un bon fond. Tu m’as aidé maintes fois quand j’avais besoin de toi alors maintenant, laisses moi t’aider en te connaissant mieux … s’il te plait … », je lui en demandais peut être trop, je lui forçais certainement trop la main, j’étais peut être trop curieuse, mais je voulais savoir qui j’avais en face de moi, je voulais savoir pour mieux l’aider le jour où il aurait besoin d’une épaule sur qui se reposer, je voulais être cette amie qu’il aurait besoin en cas de problème. Je le regardais, sans parler maintenant, laissant le silence planer sur nous, je respectais cette décision. C’est alors qu’il cassa le silence en m’expliquant les choses, tournant autour du pot pour pouvoir se préparer à se lancer. Je le regardais, l’encourageant à continuer. Il fuyait mon regard dans sa confidence, sadique lui ? Peuh j’y crois pas un poil … enfin si il l’est, mais pas avec moi. Enfin, c’est un peu sadique très drôle, mais ce n’est pas douloureux en soit. Nos regards se croisent, je ne voulais pas faire la nana qui flippe, d’ailleurs, non je ne flippe pas ! Au contraire ! Je l’écoutais, le regardais avec douceur … pour qu’il puisse se sentir en confiance. On sentait que quelque chose allait se passer, qu’entre nous, les choses allaient évoluées … du moins, je l’espère et je sais que se sera en bien. Oui, je suis persuadée que se sera en bien ! Stefan finit. Je m’adossais contre ma chaise, il avait quelque chose au bord des lèvres. Je secouais la tête « pardon je pense que … ce n’est pas réellement l’endroit adapté pour me dire ce que tu as sur le cœur, ce que tu étais … tu me parais sombre tout d’un coup. Tu sais … je ne te vois pas comme un … sadique psychopathe. Tu es gentil avec moi, doux, attentionné, on rigole bien. Je ne pense pas qu’un jour, tu ne feras le moindre mal, sinon tu l’aurais déjà fait. Alors … si ce ‘’truc’’ qui est en toi veut pas sortir là de suite maintenant … je le comprends. Mais si t’as besoin qu’on en parle ailleurs qu’ici, je le comprends aussi. Je veux être là pour toi Stefan. Tu n’es pas qu’un simple ami avec qui on discute, on sort et blablabla … tu es plus que ça. Plus qu’un simple ami», je le regarde, lui souris, lui prends doucement la main. J’arrêtais cette torture ici, il m’avait l’air torturé ou j’en sais rien moi ce qu’il y a dans sa tête, mais même si j’étais curieuse, je ne ferais en rien contre sa volonté

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Je venais de toucher un point sensible. Je venais de voir que quelque chose allait changer à jamais entre Stefan et moi. Enfin, si et seulement si j’allais continuer de jouer les curieuses. Oui j’étais drôlement curieuse, furieusement curieuse, méchamment curieuse … bref, j’étais une sacré curieuse, mais j’avais enfin, j’ai ce besoin de comprendre Stefan, de connaître son passé pour savoir pourquoi il arrivait parfois qu’il était un peu bizarre … je voulais être là pour lui, comme il était là pour moi. Je trouvais dans un sens injuste qu’il me connaisse mieux que je le connaisse moi. Je le regardais, l’écoutant, sans l’interrompre. Qu’il se vide de son histoire, je serais là. Je ne suis pas ce genre de nana qui s’enfuie pour une quelconque raisons. Enfin, ça dépend … enfin ici, en l’occurrence, je tenais tellement à lui que je ne me vois pas capable de l’abandonner. Je me taisais. En fait, je ne savais pas quoi répondre. Je ressentais cette tension, ce stress qu’avait désormais mon meilleur ami face à moi. Je déglutie. Sans un mot, j’ai enlevé ma main doucement après qu’il ait enlevé la sienne et j’ai vidé littéralement ma boisson chaude face à moi. « Et bien tu sais quoi ? Finis ton verre, on va aller dehors … on marche tranquillement, bras dessus, bras dessous », lui dis je en riant finalement. « Non je rigole mais tu sais … j’ai envie de savoir, mais pas pour m’enfuir, mais pour rester avec toi, pour être ce genre d’amis qui seraient là, à sortir de son lit à trois heures du matin pour courir vers toi parce que t’es mal … ouais t’es ptet un psychopathe et alors ? Si tu étais vraiment dangereux, je pense que j’en aurais fait les frais depuis des mois qu’on se connait non ? », lui dis je en souriant. J’étais prête à sortir, alors, je fis arriver la serveuse, lui payant nos verres et regarda Stefan avec un sourire : « Bon allez, on y va … », sur ce, je me lève, le forçant à faire de même, sortant ainsi mon ami d’ici pour prendre l’air, bras dessus, bras dessous … nous marchons tranquillement, je voulais avoir une démarche légère, je voulais qu’il se sente en sécurité affectif avec moi, qu’il ne s’imagine pas que je m’enfuie en hurlant comme hystérique. On va dire aussi que notre cher Stefan aurait certainement besoin d’une future avocate comme moi aha ! Nan mais, blague à part, blablaterie à part parce que je pense que je pense trop souvent la même chose. Je pense que je n’ai pas peur finalement … Stefan a bien montré ce qu’il pouvait transparaître et moi, je continue avec ma curiosité, je pousse le vice, faut vraiment que je sois totalement dingue pour le cuisiner comme ça … enfin, je suis tarée, je le sais. J’en veux … et je vais assumer mes responsabilités …

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J’étais certainement folle de vouloir savoir qui est réellement Stefan. Un ami que j’apprécie énormément. J’insistais, lui faisant comprendre que je serais toujours là. J’espérais de pas le faire fuir. Finalement, j’ai réussi à le faire se lever, juste après que j‘ai payé nos consommations. Nous marchons au pas, je ne disais rien, respectant son silence. J’allais certainement être témoin. Nous marchons et pas très loin, un banc se présente à nous et Stefan me conseilla de m’assoir. Sans un mot, je l’écoute, m’asseyant, obéissant à sa demande requise. Nous étions assis l’un à côté de l’autre et le silence commençait à devenir presque gênant, mais Stefan le brisa. Et il n’alla pas de main morte. Au début, j’ai cru à une blague de mauvais goût, mais son regard me disait clairement … qu’il était sérieux. Alors, je déglutie doucement. Interdite. Je le laissais continuer dans son ironie. Je le regardais, laissant quelques instants de silence« Mais … est ce que c’est vrai ? Je veux dire … ce sont des accusations », lui dis je avec un sourire en coin nullement joyeux. Après, je ne sais pas si c’est vrai ou faux, car Stefan n’a pas l’air d’être un meurtrier ni même d’un violeur. Il m’a l’air tout doux, tout gentil, pas un fou furieux. Après, c’est vrai que les apparences sont souvent trompeuses. Je soupire, réfléchissant, regardant devant moi. Stefan essaie peut être de se racheter avec le temps, car il a toujours été très gentil avec moi, pouvant certainement encastrer mon ex dans un mur, il m’a aidé quand j’avais mes soucis de santés et ne m’a jamais montré une animosité quelconque. Finalement, je me mets au fond du banc, me mettant en position du lotus, ma tête se posa sur le dossier, je regardais le ciel et un petit sourire : « On va dire que … si jamais ya besoin, tu as un avocat ! Même si je suis une stagiaire », je met à sourire, sentant mon ironie prendre le dessus sur tout ça : « Je sais, que c’est nul de jouer l’ironique ou faire de l’humour mais … je trouve ça … je sais pas … surréaliste. Je te crois, tu n’es pas du genre à mentir, mais tu m’as pas mal aidé, tu as même voulu éclater mon ex, donc, je ne te crains pas en fait. Je suis juste … surprise … c’est tout ce que je ressens », lui dis je en souriant tout en le regardant

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Je ne savais ni trop quoi penser, ni trop quoi dire.  Mon meilleur ami était en réalité un violeur meurtrier, mais sa tronche, non je n’y crois pas, c’est certainement une vanne à deux balles qu’il veut me faire avaler … quoi que, ce n’est peut être pas une vanne à deux balles. Disons qu’en regardant son visage avec sérieux, non, c’était vrai ce qu’il me disait. Je cherchais tout de même à vouloir l’innocenter, lui demander si c’était vrai … En tout cas, Stefan ne voulu pas trop s’étendre sur le sujet, ce dont je comprenais. On va dire que je n’ai pas réellement envie de savoir pourquoi et comment il a pu faire tout ça, je le regardais avec un léger sourire et de compréhension et hocha doucement la tête. C’est alors qu’il me dit que je n’avais pas à faire semblant de faire ma pas choquée, que j’avais le droit de l’être. Regardant devant moi, je cherchais une once de choc en moi, me tapotant même le cœur, je me mis à hausser les épaules et à le regarder « En fait, aussi dingue que ça puisse être, je ne suis pas … choquée. Ni outrée … enfin … ya des raisons là-dessous, que je ne veux pas réellement savoir hein … mais … non … bon, je ne trouve pas ça ‘’normal’’ non plus hein ! Loin de moi cette pensée mais … je sais pas, peut être que mon cerveau classe ça dans : ‘’affaire des improbabilités’’ dans ses casiers », je me mis à sourire gênée et à regarder devant moi tout en m’adossant à mon tour sur le dossier du banc. L’ironie de Stefan me fit doucement rire et sourire « Ouais … tu m’étonnes ! Satané Karma … une nana malade physiquement rencontre un malade ’’mental’’, et je te vois pas comme un malade mental mais disons que ce qu’il s’est passé on peut penser à ça …  la vie a vraiment envie de nous faire chier en fait  », j’avais bien mis les guillemets avec mes doigts pour le mot « mental », je voulais y mettre de l’humour pour pas qu’il se sente vexer, mais je pense, qu’il pense comme moi. Je le regarde et lui donne un baiser sur sa joue avant de lui prendre la main dans la mienne : « De toute façon, quoi qu’il arrive, je serais là pour toi … tu m’as aidé, alors à mon tour »,

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Pour être “bizarre”, Stefan et moi le sommes totalement ! Une fois que je lui ai expliqué le fonctionnement de mon cerveau, mon ami s’est moqué de moi, mais j’étais d’accord avec lui ! Je suis totalement bizarre. Je me mets à rire, un peu pour le rassurer que je n’allais pas m’enfuir au triple galop. Quand je lui disais que j’étais là pour lui, quand je lui dis que je suis là pour lui ou que je serais toujours là … je parle au passé, au présent et au futur, et bien ce n’est pas pour rien. Qu’il le veuille ou non, je serais là pour lui. Je me mets à sourire, je sais maintenant à qui j’ai à faire désormais, le mystère sur mon meilleur ami  s’éclaircit peu à peu.  Bon après je pourrais flipper, mais je me dis que s’il voulait me violer ou me tuer, il l’aurait fait depuis longtemps. J’essayais l’humour avec maladresse, je ne voulais pas réellement le traiter de malade mental, mais dans un sens c’était ça ! C’était un fou furieux ! Et bizarrement, je n’en ai pas peur. Je lui souris avec maladresse, contente qu’il n’est pas mal pris ce que je venais de lui dire. Et puis, un fou furieux ne s’amuserait pas à me smacker la joue de façon chou, à me prendre la main et à me dire qu’il sera toujours là pour moi, car j’étais là pour lui. C’est ça l’amitié. Pour moi, on est là pour les autres et ils sont là pour nous, nous savons sur qui compter dans n’importe quelle situation.  C’est alors qu’il me sourit longuement, me regarda longuement et PAF me prit dans ses bras. Je me mis à rire et à le serrer contre moi. J’étais contente. Il m’avait avoué ce qu’il avait sur le cœur. Et franchement, peut être que je n’arrive toujours pas à réaliser, mais pour moi, ce n’est juste pas possible qu’il soit dangereux, c’est une peluche ce type ! Toujours dans mes bras, Stefan me demanda ce que je voulais faire « Oh bah rester dans tes bras c’est cool hein » dis je en riant. Stefan me demanda ensuite si je voulais faire quelque chose de particulier, toujours dans ses bras, j’hausse les épaules et me détache de lui « On se matte un film ? » propose je en souriant. Je souris chaleureusement, peut être comme si rien ne s’était passé, mais finalement, si quelque chose venait de se briser : la glace. Même s’il avait fait des choses horribles, je suis celle vers qui il est allé pour se confier … oui bon d’accord j’ai un peu chercher aussi la chose, mais je suis contente qu’il s’est confié à moi ainsi

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