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 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.

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E. Adriano Jimenez


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E. Adriano Jimenez
MessageSujet: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyJeu 10 Oct - 19:37

Elvio Adriano Jimenez

J'me présente, je m'appelle Henri...

Bonjour à toi ô grand peuple de Dingo Street ! Donc, je me présente, moi c'est Adriano, et vu qu'on est intimes, toi et moi, tu peux m'appeler Adriano, c'est pas plus mal ! Puis que tu tiens tant à le savoir, j'ai 26 ans, bah oui, je suis né le 10/10/1987. D'ailleurs, sache que je suis originaire de Madrid en Espagne. Au fait, je dois t'avouer quelque chose de plutôt privé... je suis hétéro, y aurait-il, éventuellement, des intéressées ? Oui, je suis marié. On dit souvent que je suis une larve, un connard, un enfoiré, un jaloux possessif, un feignant, un mec violent et alcoolique, c'est d'ailleurs peut-être pour cela que j'exerce le métier de glandeur pro'. Et puis... Je ne suis pas chez les Des fois, y'a des gens narmols pour rien, hein !  Sinon, on me compare souvent à Tobias Sorensen.. Vous trouvez que je lui ressemble, vous ?


Si un de tes voisins se pointe chez toi, tout sourire, rentre dans ton humble demeure sans invitation, et veut te piquer ton tout dernier ©kinder bueno, comment tu réagis ?

Je lui flanque mon poing dans la gueule et si je suis de bonne humeur, je lui indique où se trouve l'épicerie la plus proche pour qu'il aille s'en acheter un de putain de Kinder Bueno.


Si des gens se mettent à danser tous en même temps devant toi dans les locaux de ton assurance, tu fais quoi ? Tu les rejoins ? Tu les regardes d'un air hautain ? Ou tu prends la fuite comme un dératé ?

Je leur lance un regard noir et j'hurle à qui veut l'entendre, que ces connards ont tout intérêt à flanquer leur putain de cul plein de graisse sur une chaise à la con, s'ils ne veulent pas que je leur foute la raclée de leur vie.


Si tu te retrouves face à face avec un loup (ou un voleur, appelons-le comme on le veut), t'as suffisamment de forces pour le combattre ou tu as oublié tes trois produits laitiers par jour ?

Je le dégomme. Franchement le pauvre type il est super mal tombé s'il croit pouvoir me voler moi. Il a du mal regarder ma gueule le crétin. J'ai pas la tronche du mec qu'il faut pas faire chier ?


©Red Bull te donne des ailes ou tu n'as pas besoin de ça ?

S'il y a de la vodka avec, ça se discute. Sinon, rien ne peut me donner des ailes. Si ce n'est mes parties de jambe en l'air avec ma femme si vous voulez tout savoir ...


Selon toi, c'est quoi le pire : mourir ou se faire expulser de l'immeuble pour mauvaise conduite ?

Mourir ? Ouais bof non. En fait aucun. Je m'en fous totalement de crever. Ca ferait pas une grande perte à grand monde. Quant à me faire expulser pour mauvaise conduite ... Ben depuis le temps, j'ai bien vu qu'il n'y avait aucun risque de ce côté là, vu que j'ai toujours une mauvaise conduite !


Tu préfères quand, dans l'immeuble, c'est un peu trop plus moins calme, ou quand c'est un peu trop beaucoup pas du tout calme ?

J'aime quand c'est calme. Autant que dans un cimetière si tu veux savoir. Quoi qu'en fait, je m'en branle. Souvent, j'entends la voisine qui hurle des "oh oui" et des "encore" juste à côté. Ca me dérange pas. Et ça me dérange pas non plus que la famille du dessus ait des gosses qui courent et sautent tout le temps. Je m'en cogne.


Quand t'entends du Chopin, tu reconnais la mélodie ou tu penses immédiatement à la musique des Assedic ?

La musique des Assedic. Je suis pas super cultivé. Alors je pense plutôt à ça. Même si j'ai pas pri sla peine de m'y réinscrire après ma troisième radiation. Je m'en fous. Je cherche pas réellement du taff.


J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé(e)

Changement de perso. Je passe de Jeanne à Adriano ! Je suis toujours Morphine et j'ai toujours 22 ans (pour un peu plus d'un mois encore !)




Dernière édition par E. Adriano Jimenez le Sam 12 Oct - 11:16, édité 1 fois
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E. Adriano Jimenez


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E. Adriano Jimenez
MessageSujet: Re: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyJeu 10 Oct - 19:38

This is my story

A l’école, on nous demande souvent d’où l’on vient, qui nous sommes, qui sont nos parents, quelle est leur profession, s’ils sont mariés, divorcés, si nous avons des frères et sœurs, si notre maison est grande ou si nous vivons dans un appartement. On nous demande quelle est notre matière préférée, ce que nous voudrions faire plus tard et rire des âneries alors débitées. Quand on est enfant, on est de grands naïfs. On croit encore au père-noël comme aux contes de fées. Bien que ces derniers soient plus appréciés par les filles que les garçons. J’ai été comme ça. A une époque où la naïveté et l’innocence étaient encore de mise chez moi. Joyeux jeune garçon qui adorait regarder les dessins animés et rire à gorge déployée devant. J’aimais l’école, j’avais de nombreux amis chez qui j’allais pour assister à des fêtes d’anniversaire. J’avais de bonnes notes, j’attirais la sympathie des instituteurs et la fierté de mes parents. J’avais un frère ainé qui veillait sur moi et une petite sœur sur qui je veillais. Mes parents ne roulaient pas sur l’or mais l’emploi de mon père à l’usine suffisait à payer le loyer, l’eau, le gaz, l’électricité, la nourriture, nos affaires scolaires et tout ce qui se devait d’être acheté pour la bonne vie de toute une famille. Je ne parlerais pas de ma naissance qui s’était faite tout naturellement, dans un cadre normal, avec un père et un frère présents pour celle-ci. Je ne mentionnerai pas non  plus la naissance de ma sœur qui s’était faite deux ans après la mienne et qui nous avait tous comblés de joie. A quoi bon mentionner des événements pour le moins banaux, qui se sont passés à une époque de ma vie où tout allait plutôt bien ? Le plus intéressant est à venir. Par conséquent, je ne vois pas l’intérêt de m’attarder sur un sujet si futile.

J’avais donc six ans, lorsque ma vie a changé du tout au tout. Un boulot, c’est si vite perdu. Vous ne trouvez pas ? Car c’est ce qui est arrivé à mon père. Peu de temps après notre installation à Londres en Angleterre où il avait alors été muté. On a mit longtemps avant de s’en rendre compte. Enfin, surtout ma mère. Dans le fond, moi, ça ne me concernait pas quand je n’avais que six ans. Bref, pendant des semaines et des semaines, mon père a fait semblant d’aller à l’usine tous les matins à la même heure que d’habitude, pour ne revenir que le soir, toujours à heure fixe, comme lorsqu’il avait encore son emploi. C’est pour ça que ma mère n’a rien vu, bien entendu. Ce n’est que lorsqu’il a commencé à rentrer de plus en plus tard le soir et le plus souvent, ivre, qu’elle s’est posé quelques questions. J’avais très exactement six ans et huit mois quand la dispute a éclaté. Certes, cette première dispute a été haute  en hurlements et en décibel sonore. Des cris bientôt suivis de pleurs. Ma mère a reproché à mon père de lui avoir menti pendant tout ce temps et de n'avoir jamais cherché à retrouver un travail pour que la famille puisse s'en sortir. De son côté, il lui a reproché son manque d'écoute et de compréhension. Selon lui, elle aurait du s'en rendre compte d'elle même. Ca a été, au final, un simple dialogue de sourds. Même si cette dispute a duré très longtemps a été violente en hurlements et en propos douloureux, elle a été tranquille en comparaison des suivantes. Car des suivantes, il y en a eut tout un tas pour être honnête. Et elles ont été de pire en pire, si tant est que ce soit possible. De hebdomadaire, elles sont devenues quotidiennes. En parallèle, non content d'aller se bourrer la gueule dans le bar du coin tous les soirs, mon père a commencé à boire à la maison. Ca ne se comptait pas en verres mais en bouteilles, la quantité qu'il a été capable d'ingurgiter pendant des années. Et quand les hurlements n'ont plus suffit, lors des nombreuses disputes de mes parents, les coups se sont ajoutés à la partie. Je n'oublierai jamais la première fois que le poing de mon père s'est abattu sur le visage de poupée fragile de ma mère. Il a vite réalisé son geste et s'est excusé à grands renforts de pardon, de promesses et d'étreintes. Malgré son nez en sang, ma mère a pardonné. Jamais elle n'aurait du et elle l'a apprit à ses dépends, par la suite ...

A partir de ce jour là, quand on m'a demandé ce que je ferai plus tard, j'ai commencé à répondre "je l'ignore". A la question "que font tes parents dans la vie ?" ma réponse est devenue "je l'ignore". Il en est allé de même avec toutes les autres questions. Quelle est ta matière préférée ? Aimes-tu le sport ? L'art ? Es-tu heureux ? Aimes-tu ton frère et ta soeur ? A cette époque ci, on a commencé à me regarder bizarrement. Non content de ne plus répondre de façon normale aux questions des instituteurs et même à celles des autres élèves, mes notes ont chuté. D'élève studieux, je suis devenu élève passable. De dix huit a dix, huit points se sont envolés. Les maîtres se sont inquiétés et ont convoqués mes parents. Ce soir là, j'ai reçu ma première correction. Ma mère m'a giflé au point où ma joue m'a brûlé pendant des heures. Et mon père m'a traité de bon à rien, avant de me donner une forte claque dans le dos, pour que je monte dans ma chambre étudier. Une claque qui m'a coupé le souffle. Mais je n'ai pas ouvert la bouche. J'avais sept ans et je devais obéir. Je n'ai pourtant pas étudié ce soir là.  En fait, je ne l'ai plus fais par la suite. J'ai arrêté de m'intéresser à l'école, à mes amis, à l'éventualité de travailler un jour et j'en passe. La relation entre mes parents, n'a fait que se dégrader de jour en jour. D'une gifle de temps à autres, mon père est passé aux poings puis aux coups de pieds. J'ai trop souvent vu ma mère tenter de nous dissimuler les traces de coups. Les coquards, le nez en sang, des plaies sur son visage, sur son corps. Quand elle a eut une côte brisée, elle a prétendu être tombée dans l'escalier. Les questions à l'hôpital, ne sont pas allée plus loin. A sept ans, je n'avais le droit que de regarder et me taire. Voir, ne pas regarder du tout. Je me suis tu ainsi que mon frère et ma soeur.



Dans les plus beaux contes de fées qui pourraient avoir comme sujet, une histoire comme la mienne, on vous dira que le pauvre petit garçon a fait une rencontre qui a bouleversé sa vie à tout jamais. Certes, c'est bien ce qu'il m'est arrivé. Sauf que ma vie n'a pas tant changé que ça. Du moins, pas au début. La seule différence a été que je me suis fais une amie, moi qui a été de plus en plus seul au fil du temps, pendant que mes parents ont apprit à se déchirer. J'avais eus droit au premier coup de poing de la part de mon père, la veille de ma rencontre avec elle. Elle, c'est Lana. Je suis arrivé dans la cours de récréation comme tous les jours, avec l'intention d'aller m'asseoir dans un coin bien tranquillement, loin de tout et tout le monde. Sauf que je l'ai vu. Du moins, j'ai vu les imbéciles qui étaient en train de lui tourner autour, comme si c'était la seule chose à faire en ces quelques minutes de liberté dans la journée. A les voir faire, je n'ai pas mis bien longtemps à comprendre que leur seul but était d'ennuyer cette petite nouvelle. Car, nouvelle, elle l'était bel et bien et je m'en suis rendu compte simplement en voyant son visage, car il ne m'en rappelait aucun autre. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas eus à insister bien longtemps, pour que les gars de mon âge, voir plus âgés, déguerpissent de là. .J'avais réussis à me faire une certaine réputation de bagarreur violent et hargneux, dans toute l'école, qui m'a permit, bizarrement, d'éloigner bien des problèmes avec les autres enfants. Au final, je n'ai pas eus à me battre bien souvent. Et j'ai envie de dire tant mieux, puisque j'étais assez battu chez moi. Par mon père bien entendu. Pendant des semaines, je n'ai eus que quelques gifles retentissantes de ci et de là. Mais j'avais pu comprendre par moi même, qu'il ne se limiterait pas à cela, tout comme ma mère l'avait apprit à ses dépens. Ce jour là, en aidant Lana, j'ai fais la rencontre de la personne qui changerait toute ma vie plus tard. Pour ne pas dire, qu'elle deviendrait ma vie. Mais ça, ce n'est pas à huit ans que j'avais pu le comprendre.

Le temps passe et nous nous rapprochons l'un de l'autre. de plus en plus au fil du temps. On apprend à se connaitre, à s'apprécier et plus encore. Nous n'avons que six et huit ans et pourtant, l'un comme l'autre, nous subissons une vie bien trop dure pour des enfants de notre âge. On se comprend souvent sans parler, on ne se raconte pas forcément tout tant nous avons tous les deux peur d'être jugés. C'est fou comme, même à cet âge là, on peut être gêné à l'idée de parler de soit, de raconter ses problèmes et de ne pas parvenir à assumer le fait d'être battu, comme je l'étais par mon père. J'étais horrifié à l'idée qu'elle puisse penser de moi que je n'étais qu'un faible garçon, à être ainsi battu par mon père. C'est idiot et je m'en rends compte aujourd'hui que je suis "adulte". Il n'y a vraiment pas de honte à être battu lorsque l'on est enfant. Ce serait plutôt au parent qui fait cela, d'avoir honte. Nous, en tant qu'enfant, nous avons parfaitement le droit et presque intérêt d'en parler pour faire cesser cela. mais je ne l'ai jamais fais. Je me sentais faible, inférieur et dépendant de mes parents. Je n'ai pas voulu prendre le risque d'être séparé de mon frère et de ma soeur. Et puis j'ai longtemps pensé que personne ne pourrait rien pour moi. J'ai eus bien trop peur que cela ne fasse qu'empirer la situation. Je me fais donc frapper. Encore et encore, de pire en pire.Je flanche parfois sous les coups, suis obligé de monter m'enfermer dans la chambre et parfois de quitter la maison en sautant par la fenêtre, pour m'enfuir dans la nuit, quand nuit il y a. A partir de ma rencontre avec Lana, il m'est souvent arrivé de me rendre non loin de chez elle, pour l’interpeller en jetant des cailloux à son carreau. Fuir et passer du temps ensemble, loin de tout et tout le monde. Ca a été notre unique moyen de survie, pendant des années et des années. Elle est rapidement devenue aussi importante pour moi, que ma soeur et mon frère. Si ce n'est plus même.

Mais les choses restent rarement stables. Tout change. Constamment. Le monde est en évolution, nos vies aussi.La mienne autant qu'une autre. Ma vie n'est alors que succession de coups, de temps passé à l'école et avec ma meilleure et unique amie et l'alcoolisme de mon père. J'accumule, j'encaisse, je vis avec. Je n'ai pas d'autre choix d'ailleurs et je le sais bien. Mon père prend toujours garde de ne pas me blesser au visage où à d'autres endroits qui se voient. Donc, pas les bras non plus. le dos, le ventre, les jambes, je subis mais ne dis mot. Jamais. C'est ainsi, je vis avec et je suis étrangement habitué à cette vie. J'ai conscience de la vie de ma meilleure amie, assez rapidement. Difficile de manquer ses réactions semblables aux miennes lorsqu'il est question de nos parents. Difficile de ne pas remarquer comme elle recule devant les adultes de sexe masculin. Impossible de ne pas remarquer les bleus qui ornent le haut de ses bras. Je la connais, elle me connait. On ne parle pas trop de ce qu'il se passe chez l'un et l'autre mais nous en avons conscience, l'un comme l'autre. Trop de similitudes pour ne pas en avoir la moindre conscience. Mais c'est là que ma vie change. Assez subitement je dois dire. J'approche de mes neuf ans, ma soeur en a sept. Soit, un an de moins que Lana. Je l'adore, je la protège, je prends soin d'elle. Et puis elle part. Non, elle n'est pas morte, inutile de crier au scandale. Mon père ne l'a jamais touché. Simplement mon frère et moi. Parfois ma mère. sans doute a-t-il fait cela pour nous empêcher de prendre sa place en tant qu'homme de la maison. Dans le fond, je n'en sais rien. je ne peux pas comprendre ses intentions et puis je vis avec, je suis habitué comme de tout le reste. Et puis arrive le jour où mon père prend la décision d'envoyer ma soeur chez ses grands parents maternels. Trop de bouches à nourrir peut-être. Ou bien il n'aime pas ma soeur. Ou trop plutôt, puisqu'il l'a toujours épargné et semble vouloir le faire jusqu'au bout. Je n'en sais rien et là encore je ne comprends pas. Ma soeur part. Je l'aime et l'aimerai toujours. Mais à neuf ans je suis encore petit. C'est horrible de dire cela, mais je l'oublie vite. Je réalise que Lana compte plus pour moi. C'est dingue, horrible et méchant mais c'est comme ça. Aucun sentiment amoureux, envie sexuelle ou autre tout de même ! A notre âge, on ne pense pas à cela du tout. Et je ne l'avais jusqu'alors jamais regardé autrement que ma meilleure amie, ma confidente, celle à qui je confie tout. Je dirais même qu'elle est mon bon pote. Un vrai mec ! Elle jure  comme un charretier, rote, pète, crache, s'habille comme un mec, porte les cheveux courts et tout ce qui s'ensuit.



Les changements sont constants. Encore et encore, nous sommes confrontés aux problèmes de la vie. J'ai grandis, j'ai mûris mais j'ai continué de subir les coups répétés de la part de mon père. Son meilleur ami est l'alcool, son punching ball sa femme et ses deux fils. On souffre mais jamais on en parle autour de nous. Je souhaiterais être déjà grand, pour pouvoir prendre la poudre d'escampette. Je voudrais être majeur et me tirer de là au plus vite. Je ne supporte plus cette vie, je ne supporte plus d'avoir à souffrir de la violence de mon père. Mais à côté de ça, j'ai Lana. Elle est tout pour moi. Une meilleure amie, une soeur, une confidente et autant une protégée qu'une protectrice. L'un sans l'autre nous ne sommes rien et ne pouvons avancer qu'à deux. C'est sans doute con mais je sais déjà que je ne serai jamais rien sans elle et que l'éventualité de la perdre elle, me détruirait. J'ai perdu plus ou moins ma soeur et ça ne me touche pas autant que pourrait me toucher la perte de Lana. Nous grandissons ensemble, apprenons plus ou moins les cours ensemble, survivons sous la violence de parents injustes ensemble, nous échappons ensemble. Bref, nous faisons tout ensemble et rien ni personne ne peut faire quoi que ce soit contre ça. Personne chez moi n'ignore l'existence de Lana. Mais tout le monde s'en fout. quand elle débarque à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, on l'ignore, on la laisse entrer sans lui prêter la moindre attention. Si mon père est trop occupé à me battre pour aller lui ouvrir, on la laisse à la porte, un long moment. Et ensuite, malgré les coups et la douleur encore visibles sur les traits de mon visage, je vais lui ouvrir. j'évite les contacts physiques trop douloureux, elle comprend, encaisse mais ne dit rien. C'est constamment ainsi entre nous. Nous n'avons pas nécessairement le besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard et nous savons ce que l'autre pense, sans la moindre erreur. Quoi qu'il en soit, notre vie reste la même. Chaque jour est une réplique parfaite de la veille, ou presque. Et même si je n'ai eus de cesse de répéter que j'attendais un changement avec impatience, j'ai eus tôt fait de le regretter. A onze ans très précisément ...

Un coup de téléphone peut changer la donne. C'est ce qui est arrivé. Un accident de la route peut détruire une vie. C'est aussi ce qui est arrivé. Mes grands-parents ont eut un accident mortel. Trois personnes ont été fauchées par la mort. Ce couple dont j'ai toujours ignoré beaucoup de choses, pour ne pas dire tout. Et ma soeur ... Ma chère petite soeur partie vivre chez eux, deux ans plus tôt. Tuée à neuf ans, par un chauffard ivre et des grands-parents pas suffisamment prudents sur la route. J'ai onze ans et pour la seconde fois en peu de temps, je perds ma soeur. Mais de la pire façon qui soit cette fois ci. Mais je n'ai pas le temps de la pleurer, pas le temps de m’apitoyer sur son sort. Car déjà, les coups de mon père redoublent en violence et en répétition. Tous les jours, plusieurs fois par jour, je subis. Je ne hurle plus, je serre les dents. Je ne veux pas lui laisser une telle emprise sur moi. Je ne veux pas qu'il puisse se délecter de ma souffrance physique. Et puis dans le fond, que signifie une souffrance physique en comparaison de celle qui me submerge, depuis la mort de ma soeur ? Je l'ai perdu et encore une fois, je ne peux m'empêcher de penser à Lana. Et si je venais à la perdre, que deviendrais-je ? J'ai peur comme jamais, je veille plus encore sur elle, je deviens sur protecteur et collant. Elle ne dit rien, je pense qu'elle comprend. Elle est intelligente, elle me connait, elle sait absolument tout de moi. Nous partageons tout, jusque dans nos délires très personnels que personne d'autre n'est capable de comprendre. Je l'adore, je l'admire, j'ai besoin d'elle. On grandit ensemble, on va à l'école primaire puis au collège ensemble. Certes, nous avons un an d'écart, ce qui est problématique à l'école. Cela signifie passer un an loin l'un de l'autre à l'école. C'est embêtant mais on s'y fait vite. Et quand on se retrouve dans le même collège puis dans le même lycée, on se sent revivre. J'ai besoin d'elle comme elle a besoin de moi. Nous sommes complémentaires, ni plus ni moins. Je suis comme son frère, elle est comme ma soeur. A côté de ça, mon propre frère ne représente plus grand chose pour moi. Il a trois ans de plus que moi et est un pur drogué, depuis ses treize ans. Il en a maintenant dix huit et moi quinze. C'est la seule chose que j'ai caché à Lana. Pas par honte mais par peur que cela la fasse fuir. Ses parents sont alcooliques et drogués. J'ai un père alcoolique et une mère droguée. On pourrait s'imaginer que je verrais là un point commun à partager. Mais tout ce que je crains, c'est qu'elle prenne peur à l'idée que cela puisse être dans mes gênes. Et si je sombrais dans l'alcool ou la drogue comme les membres de nos familles ? Je ne pourrais que comprendre si elle venait à vouloir me fuir, par peur de me voir tomber là dedans. Même si de mon côté, l'idée qu'elle puisse sombrer dans l'alcool ou les drogues, ne m'a jamais effleuré l'esprit. Quoi qu'il en soit, je ne lui dis pas pour me frère. Je fais tout pour lui éviter de le croiser chez moi ou même en dehors.

J'ai dix sept ans, mon frère vingt et un. Lana entre au lycée pour sa première année, ce qui signifie que nous allons enfin nous retrouver dans la même école, depuis mon départ du collège un an plus tôt. Cela nous réjouit autant l'un que l'autre et c'est donc tout heureux, que nous reprenons le chemin des cours en ce jour de septembre. La routine reprend très vite, après un été tout à fait banal lui aussi. Le matin nous concordons nos départs pour partir ensemble, quitte à devoir attendre une heure ou plus au lycée, parce que nous n'avons pas les mêmes horaires. C'est toujours mieux que d'avoir à supporter notre famille respective. Le soir il en va de même pour notre départ qui se fait toujours ensemble. Et lorsque,l 'un comme l'autre, nous terminons avant dix huit heures, eh bien nous restons à flâner dans les rues de Soho ou les petits parcs, pour ne pas rentrer trop tôt. Et le soir, peu importe les jours, nous passons tous les deux par notre fenêtre pour nous retrouver au dehors. Un quotidien parfait, sans faille, qui nous évite d'être battus trop souvent ou d'avoir à supporter notre vie difficile et de plus en plus insoutenable. J'ai dix huit ans, je suis majeur. Mais je dois supporter ma famille jusqu'à la fin de l'année scolaire, parce que je tiens à avoir mon bac. Et il est certain qu'une fois mon bac en poche, je vais me tirer pour prendre mon appart. Mais qu'en sera-t-il de ma Lana ? Elle n'est pas majeur et ne pourra donc pas me suivre, à moins d'un miracle provenant de ses parents. Je ne compte pas trop là dessus et préfère continuer ma vie sans trop réfléchir. L'idée de la perdre même un tant soit peu, m'est douloureuse. Je ne peux pas l'inciter à fuguer avec moi. Premièrement, parce que ses parents me traîneraient en justice. Et secondement, parce qu'elle risquerait de connaitre la punition du siècle, pour s'être enfuie. Cette seule idée me tue. Mais il faut continuer de vivre alors c'est ce que je fais. Chaque jour je vais en cours parce que je dois à  tout prix avoir ce putain de baccalauréat et parce que je veux être là tous les jours, pour elle. Et finalement, la fin du lycée  arrive vite pour moi. J'ai mon bac sans trop de mal, avec une mention assez bien. Il faut dire que, malgré mon manque de passion pour l'école, j'ai bossé comme jamais, pour être certain de l'avoir. Je ne suis pas sûr du fait que j'aurais pu survivre encore bien longtemps dans ma famille, si j'avais du refaire une année au lycée et donc vivre avec eux. L'horreur ... Malheureusement, malgré le fait que mes études aient prit fin, je ne sais comment partir de là, sans pour autant m'éloigner trop de Lana. L'idée fabuleuse qu'elle a eut quelques jours plus tard, a changé ma vie ... Nos vies.



J'ai le coeur qui bat la chamade, le souffle totalement coupé et les mains moites. Je sens la sueur coller mes cheveux à mes tempes et mes fringues à mon corps. J'ai la sensation de foncer tête baissée dans l'inconnu. C'est tout à fait le cas d'ailleurs. J'ignore de quoi sera fait demain. Tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, je suis dans l'avion. Destination New-York, où se trouve ma nouvelle vie. Je suis incapable d'oublier les dernières semaines. Lana qui mentionne le fait que son seul moyen de s'enfuir est de se marier. Et moi qui lui répond du tac au tac, que nous devons nous marier tous les deux. Nous sommes les meilleurs amis du monde donc, nous ne pouvons que nous entendre. Non ? C'est en tout cas ce que j'ai pensé à cet instant précis où elle a mentionné un mariage éventuel. Peu de temps plus tard, nous nous sommes retrouvés à la mairie, étonnamment vêtus en mariés comme il se doit. J'ai été subjugué et époustouflé dès le premier regard que j'ai posé sur elle. Cette robe de mariée lui allait comme un gant et mettait en valeur son teint de porcelaine et ses cheveux bruns. Bref, j'ai découvert une fille sous les airs de mec dont j'ai toujours été habitué à voir le visage jusqu'à présent. Dans l'avion, alors que je fais tout pour éviter son regard, je pose une main sur mes lèvres. Des lèvres qui ont rencontrées les siennes. Certes ce n'était pas la première fois. Elle s'était amusé à déposer de brefs baisers sur celles ci, soit disant pour s'entraîner. Et à chaque fois je ne pouvais m'empêcher de me foutre ouvertement d'elle, devant ses réactions que je partageais d'ailleurs totalement. En tant que meilleurs amis, nous embrasser nous a toujours parut plus qu'étrange. Et pourtant, le jour de notre mariage, j'ai découvert autre chose. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai jamais eus de petite amie. Pas le temps et encore moins l'envie. Je n'ai jamais voulu faire subir ma vie merdique, à une éventuelle copine. Et puis je n'aurais pas pu supporter que qui que ce soit se mette entre Lana et moi même. Si elle même avait eut un petit ami, j'en aurais crevé de jalousie. Parce que je ne veux pas la partager, point. Et maintenant que j'ai connu le goût de ses lèvres et que nous sommes mariés, bien qu'aucune alliance n'orne nos mains, je ne peux m'empêcher de m’inquiéter pour la suite de notre vie. J'ignore si nous serons capable de poursuivre notre vie comme avant, simplement comme les meilleurs amis du monde, alors que nous sommes à présent mariés.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ma vie est totalement différente de mon ancienne vie. Je n'ai plus à supporter la violence et l'alcoolisme de mon père ni les drogues de mon frère ni même le silence de ma mère. Je ne dépends que de moi et Lana dépend aussi de moi. J'ai tout fait pour la convaincre de reprendre ses études car je désire ardemment qu'elle ait au moins son bac. Je suis persuadé que ça ne peut qu'être bénéfique pour la suite. Elle a accepté malgré ses réticences, parfaitement consciente des galères qui suivraient. Je nous trouve un studio au loyer pas trop cher, en plein coeur de New-York. Je cumule deux voir trois emplois pour subvenir à nos besoins et pouvoir aider Lana à terminer ses études. J'ai du mal, je m'épuise jour après jour un peu plus, je n'aime pas ma vie mais bien plus que ma vie précédente évidemment. A la fin de l'année, Lana obtient son bac. Je suis heureux et soulagé. Elle va pouvoir bosser elle aussi et ainsi, notre vie sera plus simple. Il ne peut en aller autrement n'est-ce pas ? Je n'ai plus qu'un emploi, tout comme elle. C'est grandement reposant ! On gagne peu mais assez pour vivre. Peu à peu, je reprends ma bonne vieille passion pour l'écriture. Je veux devenir écrivain, c'est un vieux rêve que je veux réaliser. Et je m'en sens plus capable que jamais. J'entreprends donc l'écriture de ce bouquin. A côté de ça, je suis paumé vis à vis de Lana. On a prévu de ne pas coucher ensemble. Je dors sur le canapé, puisque je lui ai laissé le lit. Il nous arrive encore de nous prendre dans les bras l'un de l'autre mais j'ai la sensation que ce n'est plus comme avant. Comme si une certaine retenue venait de naître dans notre relation. J'ai dix neuf ans et je réalise que je suis toujours puceau. De quoi foutre un tant soit peu la honte selon moi. Ca fait un an que nous sommes mariés et je me décide à agir. Je ne doute pas que de son côté, elle doit bien avoir eut au moins une relation avec un type. Après tout, même si je la considère comme un excellent pote, je suis très certainement le seul à ne pas faire attention à sa féminité. Même s'il faut reconnaître qu'il y a de quoi. Des fringues amples qui cachent son corps, des cheveux encore trop courts à mon goût et pas le moindre maquillage. Je m'en fous, je l'ai toujours connu comme ça, elle est ma meilleure amie. Elle n'a pas à me plaire physiquement.

J'ai vingt et un ans, elle vingt. Je fête mon anniversaire. C'est ma majorité officielle, aux Etats-Unis. Pour l'occasion, je l'invite à faire un pique-nique dans la nature sauvage. Pour l'occasion, j'ai enfilé une tenue le plus chic possible. Certes, pas un costume. Trop cher pour moi. Un jean noir, une chemise assortie et un tee shirt blanc près du corps font l'affaire. Je me suis attendu à ce qu'elle arrive avec un jean et peut être un haut un tant soit peu chic. A la place de cela, je l'ai vu débarquer dans une robe tout ce qu'il y a de plus sexy., maquillée et coiffée comme jamais. plus encore que le jour de notre mariage. J'ai eus du mal à la reconnaître, j'ai du la regarder un long moment avant de réaliser ce que j'avais toujours refusé de voir : Lana est et a toujours été une femme terriblement belle et désirable. ou du moins, elle est désirable depuis la puberté très certainement. Période à laquelle son corps s'est formé pour la rendre femme. Certes, il faut tout de même reconnaître qu'elle n'a rien fait pour me faire voir qu'elle évoluait et devenait une femme. Quoi qu'il en soit, ce soir là je n'ai pas pu manquer ce détail qui est loin d'être insignifiant. Une robe blanche près du corps et décolleté, ses cheveux qui retombent librement dans son dos et des ballerines tout aussi blanches. Elle ressemble à un ange. On se rend dans ce champ vierge dans lequel nous mangeons à la lueur des phares de notre voiture. Plus le repas avance et plus la tension me semble palpable. Finalement, au moment de me souhaiter un bon anniversaire, notre bise dérape et se termine en baiser passionné. Déjà, nous roulons sur le drap que nous avons apporté, étroitement enlacés. Nos gestes sont hésitants. Les miens plus encore. Je sais les sévices qu'elle a connu étant petite et je ne veux pas lui faire peur. Mais finalement, tout se passe étrangement bien. Cette nuit là, je réalise combien je me suis trompé sur son compte. Elle n'est pas seulement ma meilleure amie. Elle est tellement plus ... Et pourtant je ne trouve pas le courage de le lui dire. Au lieu de cela, au petit matin, je me contente d'émettre l'idée que nous soyons exclusifs l'un à l'autre. Pour deux personnes mariées, quoi de plus normal ?

Ce qui est arrivé ensuite ? Pas le grand bonheur, il est vrai. On n'est pas devenus des amoureux transis d'amour. Bien que je sois bel et bien devenu fou d'elle. C'est dingue. Mais je l'aime ouais. Notre relation n'est pas si physique que ça. Disons qu'on couche rarement ensemble. Parce que nous passons notre temps à nous faire la guerre et à nous haïr. C'est peut-être ce qui rend nos échanges physiques plus passionnés encore, va savoir. Le fait est que le sexe a gâché notre amitié. Ou bien c'est seulement moi à force de jouer aux cons. Parce que j'en suis un. Je ne bosse plus si ce n'est quand on manque trop d'argent et où je daigne me bouger le cul. Mais c'est plus pour aller traîner dans des coins malfamés et vendre de la drogue. Je ne fais rien chez nous et lui laisse le ménage, la bouffe et tout ce qui s'ensuit. Je suis jaloux possessif. Je ne supporte pas qu'elle parle à d'autres types que moi. Je deviens violent à l'image de mon père. Je ne la frappe pas. Mais je l'empoigne parfois trop vivement et je peux la pousser quand on se prend la tête. Je bois. Je fume. J'agis comme le dernier des connards et je l'assume -ou pas-. Le fait est que j'ai peur de devenir comme mon père. Du coup ... Eh bien c'est ce qui est en train d'arriver. Et j'aimerais qu'elle prenne la fuite. Tout comme je le lui interdit formellement. Ben ouais parce que malgré tout, je l'aime.



Dernière édition par E. Adriano Jimenez le Sam 12 Oct - 11:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyJeu 10 Oct - 19:45

wilkommen bienvenue welcoooooooome I love you (excellent choix d'avatar morphinette, il est trop chekchy 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 738431593 )
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MessageSujet: Re: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyJeu 10 Oct - 19:46

mais je joue que des môssieurs seksy voyons 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 1822059364 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 1822059364 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 1822059364 
merci 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 3552197005 
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MessageSujet: Re: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyJeu 10 Oct - 19:51

c'est une mauvaise habitude que tu prends 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 12380059 
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bah j'assume è_é
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Waaahh c'te pavé !
Re-Bienvenue chez toi Momo Razz 
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JE BOYCOTT TA FICHE.
d'abord tu vas me tourner emilie hétéro (naméoh quelle idée What a Face) et puis tu vas me détourner du devoir sacré du commentaire de texte ! ça va pas de me donner autant de lecture ?! 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 466385650 
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MDRRRRRRr pardon les filles '-' j'veux pas faire ma belle (même si je peux me le permettre je sais bien *SE PREND UN BUS*) mais c'est loin d'être ma fiche la plus longue Laughing mais vous êtes mignonnes I love you

Emilie arrête, t'adores ça je le sais What a Face
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Ouais, j'ai aussi fait gros gros gros ...
Mais ...
Mais ...

*A court d'arguments*

'-'
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mais pas de mais !
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MessageSujet: Re: 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies.   200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. EmptyVen 11 Oct - 20:23

c'est pas qu'j'aime pas, c'est qu'j'ai du travail ! '-' toi, t'es la tentation, le mal, le serpeeeeeeeeent ! =o
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Je me valide 200 watts en paire de bottes délicate et désinvolte c'est pas des cracs quand elle me sourit j'me détraque à coups d'insomnies. 1105244785 
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re!
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Merci
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Re tête de luc Very Happy
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bitch
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