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 Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...

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Invité
MessageSujet: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyDim 9 Juin - 18:35

Parce que mon sauveur ... c'est toi.
« G
raham , c'est Lucrezia. Pardonne-moi de te déranger à une heure si tardive, mais je ne sais pas vers qui d'autre me tourner et j'aurai vraiment besoin d'aide en ce moment… Je ne me sens pas en sécurité»

***
Je ne travaille jamais de soir! Je déteste ça et j'ai une enfant à m'occuper. La garderie c'est bien joli, mais ce sont des travailleurs de jour. Donc, passé 17 heures, elle ne me sert plus à grand-chose. Il reste l'option des gardiennes pour le soir, mais cachons-le nous pas, elles reviennent très chères lorsqu'on en abuse que ce soit en temps travailler ou tout simplement en nourriture consommé. Je ne suis pas riche, j'ai besoin des sous que je me fais et la nourriture que je possède c'est principalement pour Lillendra. Je me nourris, n'allez pas croire le contraire. Seulement, pour moi deux rôtit au beurre d'arachide et confiture aux petits fruits et une pomme rouge ou une orange, ça constitue un repas. Pas très équilibré, mais c'est tout le luxe que je peux me permettre. Oui, il m'arrive de manger des repas complets, mais souvent, je préfère faire passer la santé et la croissance de mon enfant avant moi. J'ai manqué d'argent une fois, ça m'a rendue paranoïaque. Plus jamais je ne veux me vendre pour payer mon loyer et mettre du pain sur la table. Enfin, c'est une histoire un peu trop lourde à raconter et elle n'a aucun but avec le moment présent. Donc, comme je le disais, je n'aime pas travailler de soir. Je n'aime pas plus être la raison directe ou pas de la tristesse d'une personne. Lorsque Laurie m'a demandé de la remplacer afin de pouvoir aller au concert qu'elle attendait depuis 6 mois en disant que j'étais son dernier recours, j'ai accepté en lui disant de me rapporter un T-shirt! Ce n'était pas un soir qui allait me ruiner. Me ruiner non, mais me traumatiser, oui!

Il était environ vingt et une heures trente lorsqu'ils sont entrés dans le café, complètement ivre. Si tôt? En 2013, il n'y a plus d'heure convenable pour être ivre ou pas. Surtout lorsqu'on a vingt et un ans pour la première fois … Si j'ai bien compris l'histoire brouillonne de ce jeune qui parlait trop forte de tout et de rien. Comme la bonne serveuse que je suis, j'ai servi le groupe de quatre jeunes hommes, je ne pouvais pas les ignorer et ils n'avaient pas l'air méchant. Simplement l'aire. La première heure s'était bien passée. Ils s'étaient contentés de manger un tas de pâtisserie en râlant sur le fait qu'ils ne pouvaient pas consommer de bière sur place. Je les ignorais en me disant que le jeune homme avait bien le droit de fêter sa majorité. Ça n'arrive qu'une fois. C'est plus tard au moment de leur donner l'addition qu'ils m'avaient demandée que ça à dérailler. Sans que j'aie le temps de réaliser ce que le petit brun voulait, il me prit sur ses genoux de manière plutôt rude en murmurant contre ma nuque « et toi, pour t'avoir sur l'addition, combien dois-je mettre? » Toujours très polie, je me mis à rire tout en essayant de me relever, mais l'homme avait resserré son emprise sur moi au point de me faire mal. « Il serait temps de me lâcher. J'ai d'autres clients à servir. » Arrogant à souhait et empestant l'alcool le jeune homme me répondit un « Et si on s'en fichait? Et si nous voulons ta présence. Allez, soit mon petit cadeau d'anniversaire Mandy. Tu ne peux pas me refuser ça. » J'allais ouvrir la bouche pour répliquer de manière plus affirmé lorsqu'un client régulier se leva accompagné de son ami avec des bras plus gros que ma tête, pour attraper le petit clown par la nuque de manière à ce que le jeune fêter me lâche. Une fois libres, en peu de temps les deux clients mirent les jeux dehors à coup de pied dans les fesses. Manière de parler. Un coup dans les fesses de la part de monsieur muscle c'est la sodomisation assurée! Je les avais remerciés tout en leur offrant une part de tarte à la poire chacun avant de reprendre mon travail. Rapidement, j'avais oublié ce petit incident en mettant tout sur le fait qu'ils étaient trop ivres pour savoir ce qu'ils faisaient. À la jeunesse!

L'heure de la fermeture était arrivée. Je venais de barrer la porte derrière le barista man en lui disant que je pouvais me charger du reste de la fermeture seul. Ranger le dépôt de la soirée dans le bureau et mettre le système d'alarme ne prendrait que quelques petites minutes et je n'avais pas besoin d'être assistée pour ça.

***

«Je pensais qu'ils étaient simplement idiots et ivres … J'avais cru qu'ils partiraient s'amuser pour le reste de la soirée … jamais je ne me serais attendue qu'ils soient de l'autre côté de la rue. Peut-être qu'ils ne m'attendent pas, peut-être qu'ils ont juste décidé que ce banc d'autobus est le meilleur endroit en ville pour picolé … mais… J'ai peur Owen. J'ai un mauvais pressentiment. Dois-je appeler la police? Si oui, pour leur dire quoi? … »

***

Depuis que je les avais vus de l'autre côté de la rue, mes mains étaient devenues humides et ma gorge était sèche. Je les avais regardés distraitement avant d'appeler Graham. Je m'en voulais de le déranger à cette heure … mais vers qui pouvais-je me tourner? C'est en composant le numéro de téléphone de Graham que je sus que quelque part, il me faisait me sentir en sécurité. Il n'est pas un choix par '' défaut''.
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L. Graham-Owen Powell


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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyDim 9 Juin - 19:55





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


L'avantage certain avec moi, c'était que l'on pouvait m'appeler et me déranger à toute heure du jour et de la nuit, j'étais toujours dispo. Un souci dans l'immeuble à trois heures du matin ? Tant que je ne me trouvais pas en pleine transe suite à un cauchemars, il n'y avait pas de souci du tout, j'accourais sans l'ombre d'une hésitation. Quelqu'un qui comptait pour moi, avait un souci quelconque, je débarquais sur le champ également. Peut-être que j'étais trop "bon" et que ça finirait par me perdre. Mais je m'en fichais un peu. J'avais tendance à être protecteur et à avoir besoin d'être certain qu'aucun conflit ne perdurait. Peut-être parce que je n'avais eus à faire qu'à trop de conflit quand j'étais dans l'armée. Bref, cette nuit là comme trop de nuits, je ne dormais que sur une oreille. L'autre toujours autant sur le qui-vive. Parce que quand je m'endormais trop profondément, je prenais le risque d'entrer dans un cauchemars violent, duquel je ressortirais tout bonnement choqué et dans une transe dangereuse pour toute personne qui s'approcherait d'un peu trop près. J'avais pris des somnifères pour tenter de me reposer, parce que je manquais beaucoup trop de sommeil. Mais malgré ceux ci, je ne faisais que somnoler. Je le compris quand la sonnerie de mon téléphone me réveilla. Quand bien même il m'était difficile d'émerger à cause de ces pilules à la con, je finis par entrouvrir les yeux et tâter la table de nuit pour poser enfin la main sur mon portable. Je décrochai, le portai à mon oreille mais n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'une voix s'élevait déjà. Si je fus d'abord surpris d'entendre Lucrezia au bout du fil, je ne tardai pas à m'inquiéter quand elle mentionna ne pas se sentir en sécurité.

Voilà qui ne me plaisait guère. Je me redressai dans le lit pour me mettre en position assise, sans lâcher le téléphone. Un vague grognement m'échappa, quand une légère douleur vint me marteler le crâne. Ah non. Ce n'était pas le moment. J'avais la tête royalement dans le pâté, l'esprit embrouillé et la bouche pâteuse, comme si j'avais un peu trop abusé de la bouteille. Alors que, pour une fois, je n'avais même pas bu la veille en soir, avant de me coucher. A part le verre de Whisky avec lequel j'avais fais passer mon somnifère. Oui, très mauvais mélange. Mais ... Je n'étais plus à ça près. La vie ne m'avait déjà que trop mis à mal. Je pris pleinement conscience de l'ampleur du problème, quand Lucrezia reprit la parole. Si je comprenais bien, elle venait de quitter le bar dans lequel elle bossait et pouvait voir une bande de jeunes ivres, qui semblaient l'attendre au bout de la roue. Je ne savais que trop bien combien l'alcool pouvait rendre un homme dangereux. Alors, quand bien même ils pouvaient être là uniquement parce qu'ils aimaient boire à cet endroit là -ce dont je doutais-, je ne voulais pas qu'elle prenne le moindre risque. Alors ... Alors quoi ? Qu'allais-je faire ? Comme si ma décision n'était pas déjà toute prise. « Bouge pas ! Ou si tu peux t'éloigner sans qu'ils ne te voient, fais-le ! » Grommelai-je après quelques secondes de silence, d'une voix rendue rauque par le sommeil. Comme si j'allais la laisser se débrouiller seul. N'importe quelle personne qui m'aurait appelé parce que dans une situation pareille, j'aurais fais ça aussi. C'était sans doute mon esprit de bon samaritain. Oui, je pouvais continuer de me mentir à moi même, aussi longtemps que je le voudrais.

Mais le fait était que je m'inquiétais tout particulièrement pour cette jeune femme. Cette femme qui avait du se prostituer pour payer son loyer et qui vivait seule avec sa petite fille. Je lui avais proposé un petit job pour qu'elle gagne un peu d'argent et j'avais même, sans la prévenir, baissé son loyer. J'étais sans doute "trop bon trop con". Mais jusqu'à maintenant et avec elle, ça n'avait pas joué en ma défaveur. Ni en la sienne d'ailleurs. Donc, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais bref. Il me semblait que ce n'était pas le moment de me perdre dans des pensées inutiles. Ce n'était pas une fois qu'il serait trop tard, qu'il faudrait que je débarque. A cette pensée, un frisson d'horreur me parcourut l'échine. Et je me levai vivement. Trop vivement. Je tanguai quelques secondes sur mes pieds, un voile noir s'abattant devant mes yeux. Je lâchai un "bordel" étouffé, avant de me ressaisir plus ou moins. « J'arrive ! » Pris-je néanmoins le temps de lui indiquer, avant de couper la communication. Et tant que je ne l'aurais pas vu, j'allais m'inquiéter et prier pour que je sois assez rapide. Et parce que je n'utilisais plus ma voiture que très rarement désormais, parce que j'étais en train de devenir un véritable danger publique, je décidai de me rendre au bar à pieds. Heureusement, elle ne travaillait pas bien loin. Mais sans doute assez pour que l'air frais de la nuit achève de me réveiller tout à fait. Ainsi pris-je tout juste le temps d'enfiler une paire de chaussures et une veste en cuir, avant de quitter mon appartement sans même prendre la peine de verrouiller la porte. Il le faudrait sans doute compte tenu des quantités d'alcool et de médoc en tous genres qui y traînaient. Mais tant pis. Peu de gens avaient le courage d'entrer dans l'appartement du propriétaire de l'immeuble de toute façon. Et en un sens, c'était tant mieux. Il me fallut finalement peu de temps avant d'arriver dans la rue où se trouvait le bar. Et je pu, effectivement, apercevoir les jeunes totalement ivres, qui parlaient forts, riaient, buvaient et fracassaient quelques bouteilles sur le sol. Ils ne semblaient encore qu'en plein échauffement. Je soupirai doucement et ne perdis pas de temps avant de rejoindre Lucrezia que j'aperçus dans l'obscurité. Je m'arrêtai à quelques pas d'elle en l'observant. « Ca va ? On peut y aller ? »


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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyDim 9 Juin - 21:26

** juste, prendre note qu'elle est serveuse dans un café et non dans un bar . Le groupe était soul en arrivant. ^_^ Pardonne-moi si je n'ai pas été clair ^^' **

4 loups, beaucoup de bières, un lionceau parano et ... quoi au juste ?
« M
erci, vraiment. Je sortirais lorsque je te verrais approcher. Je ne veux pas prendre de risque, je ne cours pas assez vite. » Je finis ma phrase avec un petit rire nerveux avant de raccrocher le combiné après avoir murmuré un petit '' à bientôt '' plus au moins audible. Que devais-je faire? S'il partait dans dix minutes, il ne serait pas ici avant une bonne demi-heure. Curieuse, je regardais par la fenêtre pour regarder le petit groupe qui n'arrêtait pas de parler. Ne pas pouvoir les entendre me rendait complètement paranoïaque! Que disaient-ils? Qu'attendaient-ils? La mode est aux armes blanches cachée… Est-ce qu'ils en portaient? Et si je mettais Owen en danger en l'ayant appelé. Soudain, l'idée d'appeler la police me semblait plus intelligente! Souhaitons que je n'aie pas fait une erreur! Stupide petite paranoïaque va!

Tout en attendant l'arrivée de l'homme, je n'arrivais pas à détacher mon regard du cadran. Il arrivait 1 heure du matin. Quand allaient-ils dormir ceux-là? Ils n'allaient tout de même pas passer la nuit sur ce banc d'autobus? Et les gens qui habitent dans les environs ça ne leurs dérange pas d'entendre les jeunes parler certainement fort et d'entendre des bruits de bouteilles que l'ont fracasse? La police a certainement mieux à faire. Comme arrêter les voleurs d'une banque ou encore… Je ne sais pas moi… manger, un donut? Oui, probablement le donut... J'étais nerveuse, sans m'en rendre vraiment compte, je m'étais mise à jouer avec la manche de ma veste. Si ça continuait, j'allais certainement m'en vouloir plus tard parce que j'aurais imaginé trop d'histoire pour rien et parce que j'aurais en prime brisé le tricot de ma manche. Inspire, expire… ça va mieux?

Le temps avait fini par m'offrir ce que je voulais le plus au monde en ce moment. Graham! Comme je lui avais dit au téléphone, dès que je l'aperçus au bout de la rue, je pris mon sac, mit le système d'alarme et je quittais le café après avoir barré la porte et le grillage protecteur que le barista man avait pris le temps de presque fermer au complet. Le bruit d'une bouteille qu'on cassait au sol me fit sursauter, mais la voix de mon sauveur réussit à me calmer aussi tôt. Je me tournais vers lui tout en recommençant à jouer nerveusement avec la manche de mon tricot. Cette fois, ce n'était pas le groupe l'autre côté de la rue qui me rendait nerveuse, mais plutôt le combat intérieur que je me faisais pour ne pas lui sauter au cou! « Oui, merci, je vais. » Un petit sourire nerveux apparut sur mes lèvres avant que je me mette en marche. Les voix des jeunes arrivaient jusqu'à moi, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'ils disaient. Est-ce que je m'en souciais? Oui et non. « Merci beaucoup d'avoir pris le temps de te déplacer Owen… et pardonne-moi te déranger c'est jus..... » Je ne réussis à finir ma phrase derrière nous, une voix plus forte que la mienne se fit entendre. « Alors là mon vieux! Va falloir que tu me dises comment t'as réussi à l'avoir sur ton addition! » La remarque du jeune ivrogne fut suivie par le rire de deux de ses amis. Je ne voulais pas me retourner, je voulais m'enfuir en prenant mes jambes à mon coup! Déjà derrière, ils s'étaient mis à courir pour nous rejoindre. Deux derrière, deux devant. J'avais l'impression de me retrouver dans un film d'action. Leur chorégraphie était beaucoup trop clichée! Un affreux frisson parcourut ma colonne lorsque je vis le sourire du fêter. « Je crois que j'attends mon cadeau depuis assez longtemps Mandy. Et si tu abandonnais ce vieux pour venir te balader avec nous? » Instinctivement, je me mis à regarder Owen. Finalement, j'aurais de l’appeler la police. Maintenant, ce n'était plus la manche de ma veste que je massacrais, mais ma lèvre inférieure et ça faisaient vachement mal! « Tut tut tut, ça ne sert à rien de voir avec le papy pour savoir ce que tu dois faire princesse. Tu nous suis un point c'est tout. Nous sommes en plus grand nombre. » Et il était complètement ivre oui!
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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyLun 10 Juin - 19:45





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


Foncer tête baissée pour aller sortir Lucrezia de son pétrin, ce n'était très certainement pas l'idée du siècle. Ils étaient plusieurs, totalement ivres -et donc incontrôlables- et moi je débarquais sans arme sur moi, totalement seul et à pied. Ce n'était pas parce que j'étais trop sûr de moi ... Mais je savais que, dans tous les cas, j'aurais l'avantage. Parce que l'alcool amoindrirait plus leurs réflexes que les somnifères n'amoindriraient les miens. Parce que j'étais habitué et que les effets étaient bien moindres qu'au début, à force d'en utiliser. Et puis avec tout, le fait était que j'avais passé près de vingt années de ma vie à me battre à l'armée. Il ne serait donc pas bien compliqué pour un homme entraîné, de faire face à des gamins sous les effets de l'alcool. Du moins j'osais l'espérer. Parce que j'avais encore la douloureuse sensation d'évoluer en plein brouillard et c'était assez ennuyeux comme sensation. Mais soit. Ne pas perdre espoir étais-je tenté de dire. Et quand enfin je fus face à la jeune femme, je me sentis rassurer. Elle allait bien. Et c'était là tout ce que je demandais. « Oui, merci, je vais. » Je souris légèrement en réponse, avant de me détourner pour me remettre en marche, en sa compagnie.[color=indigo] « Merci beaucoup d'avoir pris le temps de te déplacer Owen… et ... » Peu à peu, sa voix sembla ne plus parvenir à mes oreilles alors que je sentais que les jeunes nous avaient remarqués et commençaient maintenant à s'approcher de nous. Bien sûr oui ... J'aurais du m'en douter que ça ne serait pas aussi simple. Lentement, en un geste protecteur, je posai une main dans le dos de Lucrezia. Pour lui montrer que j'étais là et pour empêcher l'un des mecs de tenter quoi que ce soit. Je ne prêtais pas vraiment attention à ce qu'ils disaient, trop occupé que j'étais à tenter d'évaluer la situation dans sa globalité. Ils ne semblaient pas avoir d'arme sur eux. Au départ, ils ne devaient même pas représenter un danger. Ce n'était rien de plus que des jeunes qui étaient sortis faire la fête et qui n'avaient que trop forcé sur la bouteille.

« Et aussi saouls que vous êtes, vous ne valez qu'un. Croyez moi, pour votre bien, il serait préférable que vous abandonniez la partie et repartiez bien sagement ... » Mais bien sûr qu'ils n'allaient en faire qu'à leur tête. Le simple fait qu'ils rient en guise de réponse à mes paroles, venait le prouver. Et plutôt que de m'emporter ou d'en arriver à les menacer inutilement, je me contentai de sourire légèrement. Tout en gardant une légère avancée sur Lucrezia et en gardant une main bien posée sur son dos. Mais nous eûmes à peine le temps de faire un pas en avant, que je sentis une main se poser sur mon épaule. Et presque par réflexe, je l'empoignai, pivotai et tirai l'homme de sorte à lui faire une clé de bras en ramenant son bras dans son dos. Douloureux au possible, oui. Et je ne fis rien d'autre qu'accentuer la pression, quand il poussa un cri de douleur. Je reculai vivement en forçant Lucrezia à faire de même pour que nous fassions face aux hommes et qu'aucun ne soit derrière nous. « Vous feriez mieux de partir. Vraiment ... » Insistai-je sans les quitter du regard. Et après une courte hésitation, ils déguerpirent. Allant même jusqu'à abandonner leur ami derrière. Ce qui me fit sourire légèrement. « Quel courage ! » Grommelai-je avant de pousser l'homme assez vivement, pour qu'il parte à son tour. Ce qu'il fit, sans se faire prier. « On ferait mieux d'y aller ! Ne prenons pas le risque de les voir revenir armés ou en bonne compagnie. » Déclarai-je vivement. Et sans vraiment prendre la peine de regarder la jeune femme, je m'éloignai à grands pas. Parce que je craignais de lire de la crainte dans son regard. Une crainte à mon encontre après cette partie de ma personnalité qu'elle venait de voir. Parce que je n'étais pas uniquement le proprio de l'immeuble dans lequel elle vivait, qui souriait à tout va et qui semblait sympa et généreux. J'étais également un homme torturé, dépressif et à tendance violent.


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Invité
MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyMar 11 Juin - 15:29

4 loups, beaucoup de bières, un lionceau parano et ... quoi au juste ?
J
e détestais ce qui était en train de se passer en ce moment. Pourquoi avais-je cru bon d'appeler le gentil et sage Owen? Parce que justement je le savais gentil? Oui et non, pas dans le sens profiteur du terme. Je savais tout simplement que je pouvais compter sur lui. Je ne savais pas comment exploser cette impression que j'avais lorsque je le regardais. Est-ce que je l'idéalise trop parce que grâce à lui je ne suis plus dans la merde? En voyant ses bols de céréales non rincés qui traîné sur les comptoirs, je n'irais pas penser qu'il ne fait qu'agir de bon cœur parce qu'il me prend en pitié. Tout comme je n'irais pas penser qu'il agit de manière profiteuse en se disant qu'une femme prête à vendre son cul pour payer son loyer ne pouvait qu'accepter de nettoyer sa toilette. Je ne suis pas idiote non plus… Je sais que même s'il ne me le demandera jamais, il a un très fort doute sur ce que j'ai dû faire pour avoir en peu de temps l'argent des deux mois de loyer que je lui devais. Enfin… tout ça pour dire… pour dire quoi exactement? Ah oui! J'avais fait appel à Owen pour me sortir de ce faux pas parce que c'était lui. Qu'il me rassurait! Traitez-moi de folle hippie si vous voulez, mais j'adore l'aura que cet homme dégage, même si elle devient sombre par moment. Comme maintenant face aux jeunes qui refusaient d'écouter ses sages conseils. Lorsque mon sauveur fut forcé d'enlever sa main d'entre mes omoplates pour s'occuper du gamin qui avait décidé de charger, j'eus un mouvement de recule tout en me rendant compte que j'avais arrêté de respirer. Voilà pourquoi ma tête commençait à tourner. Je ne vis pas bien le stresse, surtout pas lorsque ça ce mélange à la violence. De ce genre de chose, il y a en a beaucoup trop eux dans mon passé pour que je puisse accepter de voir un échange de coups sans sentir de malaise.

Rapidement, les 3 suivants prirent la poudre d'escampette devant le hurlement de leur ami qui était en bien fâcheuse posture. Comme si j'étais devenu son ombre, je reculai au même moment qu'Owen tout en regardant le petit pleurnichard, pas aussi puissant que son assurance voulait le montrer, prendre la fuite pour aller rejoindre ses amis. Maintenant je pouvais respirer un peu mieux, mais un point restait sur mon estomac. Je me sentais mal. J'étais terriblement mal à l'aise d'avoir impliquer Graham dans cette histoire qui aurait pu être bien pire s'il avait fallu qu'un des jeunes soit armé! Par ma faute Owen aurait pu être blessé! Ça y est, je commençais à me rendre malade avec des '' Et si '' mettez ça sur le dos de mon côté '' parent protecteur ''. J'imagine toujours le pire, même lorsque tout se passe '' bien ''… si je peux prendre ce mot pour décrire ce qui venait de se passer. Après tout, à part un mal d'épaule et une gueule de bois affreuse pour l'agresseur, tout le monde ne s’en sortait pas trop mal. Non? Ah oui, il y avait moi et le traumatisme qui allait me suivre durant quelques jours, mais sans plus.

Je m'étais mise en marche rapidement malgré mes interrogations. Après un moment que je ne pouvais pas calculer puisque je suis revenue sur terre après qu'une voiture m'ait ébloui avec ses hautes, je me mis à marcher un peu plus rapidement pour arriver au niveau de son protecteur. Cette fois, même si cela pouvait être déplacé, puisque je ne savais pas comment Owen pourrait percevoir ce geste, je passai mon bras autour du sien pour réduire d’un sa vitesse puisqu'il bougeait beaucoup trop vite pour moi et de deux, peut-être parce que je n'étais pas totalement rassurer et que d'avoir sentit le contact de sa main contre mon dos un peu plus tôt avait réussi à faire baisser ce poids qui écrasait mon estomac. « Merci beaucoup et pardonne-moi de t'avoir tiré du lit. Je suis contente de voir que je ne suis pas qu'une paranoïaque fini… mais… je me sens vraiment mal de voir que j'avais raison par rapport à cette paranoïa. Tu aurais pu être blessée. Je… » Tout en cherchant mes mots, je me mis à mordre avec force le coin de ma lèvre inférieure. « Je suis désolée. » Qu'est-ce que je pouvais bien dire de plus? Que j'allais lui faire un gâteau au chocolat pour le remercier et me transformer en ninja au cas ou ce genre de chose arriverait de nouveau? Il faut être réaliste quand même, dans ce genre de situation, avoir été seule, je n'aurais pas été gagnante! Loin de là! Et… Merde! Pourquoi est-ce que je n'ai pas fait qu'appeler la police? Tout à coup, l'idée qu'Owen puisse m'en vouloir met un nouveau poids sur mon ventre.
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L. Graham-Owen Powell


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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyMer 12 Juin - 21:12





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


S'il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était bien le fait de faire peur à autrui.  Parce que quand bien même j'avais toujours eus tendance à être assez grincheux et souvent mécontent, je n'étais pas franchement quelqu'un de mauvais. C'était même tout le contraire. Il suffisait de voir avec quel manque d'hésitation je rendais service à qui avait besoin de mon aide, pour le comprendre sans trop de mal. Et pourtant, au cours de ces derniers années, j'avais été contraint de faire des choses horribles. Des choses desquelles je me serais évidemment bien passé. Et c'était bien parce que faire du mal n'était pas du tout dans mon tempérament, que je le vivais aussi mal maintenant. J'avais vu des choses que personne ne devrait voir. Et fais des choses horribles. Bref, ma dernière mission en tant que membre du service militaire, avait été chaotique. Pour mon état de santé mentale en tout cas. Et désormais, je tentais tant bien que mal de faire face. Sauf que ce n'était pas si simple que cela. Dépression, cauchemars, angoisses, état de choc. Autant de choses qui ne parvenaient pas à passer. Malgré les anti-dépresseurs, les somnifères et mon chien. Pookie-Wookie. Mon merveilleux labrador beige. C'était plus ou moins la seule raison pour laquelle je me levais jour après jour et continuais d'évoluer dans une vie qui m'avait pourtant bien détruit et qui continuait de me faire sombrer jour après jour. Mon chien était autant mon meilleur ami, qu'il était mon confident. C'était l'avantage d'un animal. Il ne pouvait parler et donc, rapporter mes mots à qui que ce soit. J'aurais pu me confier à ma femme aussi ... Enfin, ex femme ... mais je ne m'en sentais pas capable. Je craignais que mes récits ne choquent et n'effraient mon auditoire. Alors je gardais tout ça pour moi. Et ça m'allait très bien. Même si c'était douloureux au possible. Même si mon état psychologique semblait empirer de jour en jour. Tant pis, je faisais avec. Je n'avais pas le choix de toute façon. Même la psy que je voyais une fois par moi, ne pouvait rien faire pour moi. J'étais juste ... Totalement fermé. Et rien ni personne ne pourrait changer cela chez moi me semblait-il. Parce que je le refusais totalement de toute façon. Ainsi, quand je rendais service, j'avais un peu l'impression de me sentir mieux. Ca m'aidait à me sentir légèrement moins coupable. Même si pour le coup, j'avais également d'autres raisons d'avoir décidé d'aider Lucrezia comme je venais de le faire. En allant la chercher au travail parce qu'une bande de jeunes totalement ivres, semblaient avoir des pensées bien peu catholiques à son encontre; Et j'avais bien fais d'accourir compte tenu de leur comportement à notre encontre quand nous étions passés à leur hauteur. 

Le souci maintenant, c'était que Lucrezia avait eut le temps d'avoir un bref aperçu de l'homme que je pouvais également être. Je n'étais pas seulement sympa et réservé; J'avais une partie très sombre, qui me rendait foncièrement mauvais. Et c'était là une part de ma personnalité que je n'assumais pas franchement, je devais bien le reconnaître. Alors je conservais le regard rivé sur la rue qui nous faisait face alors que nous prenions la direction de notre immeuble; En fait, j'étais presque surpris qu'elle n'ait pas sauté sur l'occasion pour s'éloigner au plus vite de moi. Elle aurait bien pu courir que ça ne m'aurait même pas plus étonné que ça. Pourtant elle était toujours là, près de moi. Et j'aurais donné cher pour comprendre ce qui pouvait bien lui passer par la tête en cet instant; Etait-ce positif ou négatif ? Est-ce qu'elle avait peur de moi ou tout au contraire ? Je fus surpris -et c'était là un euphémisme- quand je sentis son bras s'enrouler autour du mien. Tout en ralentissant la cadence, je baissai le regard pour la regarder, un peu incertain. Mais je n'avais aucunement rêvé ce geste de sa part. Elle était toute proche de moi, bras autour du mien. Etait-elle craintive suite à cette petite altercation ? Se pensait-elle vraiment en sécurité en ma compagnie ? Cette pensée eut le don de me mettre du baume au coeur et j'en aurais presque soupirer de soulagement tant ça me plaisait bien comme conclusion. « Merci beaucoup et pardonne-moi de t'avoir tiré du lit. Je suis contente de voir que je ne suis pas qu'une paranoïaque fini… mais… je me sens vraiment mal de voir que j'avais raison par rapport à cette paranoïa. Tu aurais pu être blessée. Je… Je suis désolée. » Alors c'était ça ? Elle s'inquiétait à savoir si je lui en voulais pour ça ? C'était ... Pour le moins inattendu. Et j'étais soulagé qu'elle ne semble pas plus effrayée que ça. « Plutôt que de t'excuser ... Je préférerais que tu me fasses une promesse. » Commençai-je avec calme, alors que mon regard se perdait à nouveau sur la route qui nous faisait face. Très intéressante cette vision, non ? Oui, non, bon, certes. Disons juste que je n'étais pas vraiment très à l'aise face au contact de nos deux corps. Ca pouvait sembler complètement étrange ... Mais la seule femme à avoir été aussi proche, physiquement parlant, de moi ... Etait ma femme. Enfin mon ex femme ! Bref, c'était déroutant. Mais pas si déplaisant que ça non plus. Quand bien même je ne bronchais même pas plus que ça à la présence de son bras là, autour du mien. « Celle de m'appeler à nouveau si un jour tu devais te retrouver dans une situation de ce genre. Ou toute autre situation qui pourrait te mettre en danger. » Conclus-je après un court instant de silence et avec un sérieux à toute épreuve.


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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyJeu 13 Juin - 5:54


Et moi je me dirige direct dans la porte fermée ... 
L

ui promettre quelque chose? Qu'est-ce que je devais lui promettre? Je le regardais en ne faisant plus vraiment attention ou je mettais les pieds. Ce qui allait suivre m'intéressait beaucoup trop et peut-être pas de la manière la plus positive qui soit. J'ai tendance à être parano, ça vous l'aurez compris! Donc durant le moment de silence d'Owen, je ne pus que commencer à m'imaginer un peu n'importe quoi. Mon premier réflexe fut de penser qu'il me demandera de penser à appeler les flics en premier la prochaine fois. Promesse que je pourrais encaisser comme je ne pouvais me résoudre à être celle qui fera en sorte qu'un petit délinquant puisse le blesser. Même si visiblement Graham à de bons réflexes, tout le monde à sa kryptonite.
Mon deuxième réflexe fut de penser à la proximité de nos corps. Bon… Ça y est! Le rouge recommençait à coller à la peau de mes joues et pas de manière douce. Pourquoi? Parce que j'ai été assez idiote une fois pour essayer de le séduire à fin de pouvoir payer mon loyer. Ça serait légitime qu'il pense que je puisse recommencer de nouveau pour le '' remercier ''. C'est peut-être pour ça qu'il prend un temps fou avant de me parler de cette promesse que je dois faire. Que quelques petites secondes étaient passées depuis la dernière fois qu'il avait parlé.Dans l'état dans laquelle je me trouve en ce moment, tout semblait passer beaucoup plus lentement. Je pense même que j'avais encore forcé mon sauveur à ralentir. Bon, cette fois ma paranoïa n'avait servi à rien. Tout en reprenant un rythme de marche un peu plus normal,je me mis à sourire faiblement. « C'est une drôle de promesse à faire en sachant que je pourrais m'en vouloir pour cette vie et probablement pour la prochaine si tu venais à être blessé par ma faute. » Un petit soupire plus tard, je finis par répondre un « mais je te le promets. Si j'ai besoin de toi pour me sortir de ce genre d'histoire, je ne vais pas hésiter à t'appeler. » Je me connaissais après tout. Quelque chose me disait que j'allais toujours penser à lui avant de penser à appeler qui que ce soit d'autre. Quelquefois mon cerveau a de drôles de raisonnements. Est-ce que c'est grave docteur? Je n’en sais rien et franchement, je ne veux pas le savoir.

Comme la jeune femme bien prudente que je suis, je finis par regarder de nouveau là ou je mettais les pieds pour me rendre malheureusement compte que nous n'étions plus bien loin de l'endroit ou nous vivions. Suis-je triste à l'idée de me séparer de lui? Un peu. Il faut dire que depuis qu'il m'a proposé ce petit boulot de femme de ménage nous n'avons jamais pris le temps de vraiment parler d'autre chose que de balais et de cerne dans le miroir de sa salle de bain. Hey oui, je ne suis pas vraiment douée pour laver ce genre de chose. En fait, avant que je commence à bosser pour Owen, je n'avais jamais vraiment pris conscience que ce genre de chose devait être lavé. Ça et le dessous d'armoire de l'évier de la cuisine. Peu importe... Cette conversation était certainement la plus longue que nous avons eue qui ne tournait pas autour de l'appartement. C'était agréable , même s'il avait fallu que je l'appelle au début de la nuit.

«Et pour toute autre situation en général? »Sur ce coup-là, j'avais parlé de manière très prudente. Après tout, il y a quelques minutes je pensais qu'il allait me faire la morale sur le non-besoin de le séduire comme j'avais fait de manière idiote il y a tout juste quelques semaines! Et là, j'ouvrais la bouche pour dire cette connerie… mais cette fois mon but n'était pas de le séduire. En fait, je ne sais pas vraiment ce que je cherchais en lui posait cette question. Une permission pour pouvoir lui parler plus ouvertement la prochaine fois qu'il essayera de m'éviter lorsqu'on se croisera chez lui? J'espère qu'il ne pensait sincèrement pas que je n'avais pas remarqué ce petit malaise dans son regard? Encore une fois, je pensais trop à moi ,je pensais que cette drague minable et ce que sous attendait l'argent que je lui avais offert avait créée ce malaise entre nous. Et si c'était autre chose? Quelquefois en le voyant baisser les yeux et en l'entendant marmonner, je m'étais dit que peut-être que j'aurai du tombé sur quelque chose de vraiment embarrassant, une collection trop complète de playboy ou… je n'ose même pas imaginer. Autre que des calmants et de l'alcool à n'en plus finir, je n'avais rien trouvé qui pouvait vraiment mettre un malaise. Voyant que l'homme tardait trop à mon goût à répondre, de ma main libre je me mis à balayer l'aire un peu comme si ça allait effacer les mots que j'avais laissés en suspens tout en disant . « En fin, peu importe, je pousse peut-être un peu trop loin. Comme toujours. » Un petit rire nerveux plus tard, je replaçais mes cheveux derrière mon oreille tout en relâchant légèrement mon emprise sur le bras de l'homme en trouvant tout à coups moi aussi que c'était intéressant ce qui se trouvait au bout de la rue.

 

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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptySam 15 Juin - 14:37





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


Cela pouvait sans doute paraître bien étrange comme requête. Lui demander de m'appeler à nouveau si jamais elle se retrouvait encore dans une telle situation. C'était une demande pour le moins inattendue, j'en étais bien conscient. Mais ça avait été plus fort que moi. Ca m'avait ... Littéralement échappé. Sans doute parce que je m'inquiétais pour elle, plus que je n'aurais souhaité le reconnaître. Ce n'était pas franchement logique que je me fasse autant de souci pour elle d'ailleurs. Qu'était-elle pour moi au juste ? Rien de plus qu'une locataire. Et une employée, au passage. Mais ... Ni plus ni moins que cela. Et pourtant, la savoir en danger ne m'avait vraiment pas plu du tout. C'était bien pourquoi j'avais accouru sans l'ombre d'une hésitation et que j'étais maintenant en train de regagner l'immeuble en sa compagnie. « C'est une drôle de promesse à faire en sachant que je pourrais m'en vouloir pour cette vie et probablement pour la prochaine si tu venais à être blessé par ma faute. » Je ne pu m'empêcher de poser un regard surpris sur sa personne, à ces quelques mots. Est-ce que j'avais l'air si faible que cela ? Est-ce que ma petite démonstration un moment plus tôt, n'avait pas suffit à lui prouver que je n'étais pas uniquement le type qui demeurait "sagement" dans son coin et parfaitement sage ? Est-ce qu'elle n'avait donc vraiment pas remarqué que je pouvais être bien plus que ça et radicalement différent de cet homme que j'étais habituellement ? Selon toute vraisemblance, non. « mais je te le promets. Si j'ai besoin de toi pour me sortir de ce genre d'histoire, je ne vais pas hésiter à t'appeler. » Voilà une réponse qui me plaisait davantage. Après tout, si je lui avais demandé de me faire une telle promesse, c'était bien parce que j'y tenais, non ? Du coup, je ne pouvais que me réjouir du fait qu'elle était d'accord pour faire cela ainsi. Parce que je me sentirais moi même bien mieux, si j'étais certain qu'elle me contacterait au moindre problème. Je n'aurais pas à m'en faire inutilement en clair. Parce que je me connaissais. Après une soirée comme celle ci où elle était passée à un cheveux de se faire agresser par une bande de crétins, j'allais m'inquiéter à l'idée que ça puisse se reproduire. Ou même que, tant qu'à faire, ces jeunes ne la retrouvent. Ou, en la croisant, la reconnaissent. « Je ne serai pas blessé ... Ou pas gravement en tout cas. » Lui fis-je calmement remarquer. J'étais quand même un homme entraîné, qui avait du supporter bien pire que des idiots qui ne savaient se battre qu'avec leur rage et aucune technique.

«Et pour toute autre situation en général? » Là par contre, je n'étais pas tout à fait certain de saisir ce qu'elle entendait par là. Raison pour laquelle je posai à nouveau le regard sur elle, dans l'attente d'en apprendre plus à ce sujet. Et c'était bien parce que j'attendais une suite avec des précisions, que je ne pris pas franchement la peine de lui répondre. Je n'étais pas devin -et pas très doué en relations humaines-. Du coup, je ne voyais pas trop par quel miracle j'aurais pu saisir ce qu'elle entendait par là. A moins que ça ne soit totalement évident ? Au point où elle ne voyait pas l'intérêt d'en dire plus. « En fin, peu importe, je pousse peut-être un peu trop loin. Comme toujours. » Oui, je devais être totalement idiot. Parce que je ne saisissais toujours pas bien où elle voulait en venir. Sans doute que j'aurais du comprendre. Mais ce n'était pas le cas. Je me contentais de la dévisager, sourcils froncés et mine songeuse. « Je n'ai pas compris .. De quel genre de situation tu voulais parler ... » Remarquai-je sur un ton calme, après un moment de silence qui me sembla durer une éternité. J'allais sans doute passer pour un parfait crétin. Mais tant pis. Je prenais le risque. Parce que j'avais l'impression que sa demande avait été importante pour elle. Et parce que j'étais désireux d'avoir une réponse de sa part, je ralentis davantage le pas encore, quand je réalisai que nous étions bientôt arrivés. Etrange réflexe que de vouloir faire durer un peu plus longtemps ce moment. Et il était encore plus étrange de penser au fait que malgré qu'elle vienne régulièrement chez moi pour y faire le ménage, nous n'avions jamais pris le temps de même simplement discuter. Et ce, pour la simple et bonne raison que je m'appliquais toujours à l'éviter. Parce que j'étais gêné à l'idée de ce qu'elle pouvait bien penser en découvrant le bordel monstre que je pouvais laisser après une nuit d'insomnie par exemple. Et parce que je ne voulais même pas voir ses réactions quand elle tombait sur mes bouteilles d'alcool et mes tas de boîtes de médicaments.


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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyDim 16 Juin - 5:52


Et moi je me dirige direct dans la porte fermée ...  
I

l n'avait pas compris? Avais-je été aussi flou? Probablement. Surtout que vu l'heure, je pouvais ne pas être clair. Je tournais la tête vers l'homme qui me fixait avec un drôle d'air tout en me maudissant intérieurement de ne pas avoir gardé cette réplique pour moi. Pourquoi est-ce que j'avais cru bon de parler? Maintenant, par la faute de ma grande bouche, je devais préciser mes pensées. Déjà que je me trouvais idiote de lui avoir posé cette question. Ça n'aidait pas mes joues à devenir affreusement rouges! Comme je déteste être blonde! Ma peau est trop réactive! À un point tel que je suis certaine que même être née haïtienne j'aurai été capable d'être plus rouge qu'une tomate! «  Je demandais comme ça. Si dans d'autres circonstances je pouvais faire appelle à toi. Parce que si je dois t'appeler que lorsque j'aurai besoin de faire calmer la libido de quelques jeunes en manque d'affection, tu risques de t'ennuyer et de me trouver vachement douée pour m'attirer des soucis. Tandis que si tu me permets de t'appeler, exemple, lorsque j'ai fait trop de lasagne tu pourras te dire ''  Elle s'attire plein d'emmerdes, mais au moins elle ne fait pas calciner le fromage ''. Tu vois mieux l'idée?  » Puis comme la nervosité commençait à me serrer encore plus l'estomac je m'empressais d'ajouter en parlant peut-être un peu trop rapidement. « Ne t'inquiète pas! Je ne suis pas en train d'essayer de te séduire comme… bah, comme la dernière fois. Je vais pouvoir te payer mon loyer dans les temps ce mois-ci. C'est une promesse! J'ai compris le message. Je ne veux pas continuer à créer de malaise, simplement… Je crois juste que ça pourrait être une bonne idée de pouvoir tisser d'autre lien que celui de propriétaire-employeur slash locataire bonne à tout faire. Non? Enfin… Je ne t'impose rien. C'est juste que je vaux tellement plus que cette femme qui t'a fait un affreux rentre-dedans. Depuis plusieurs semaines je pense à essayer de trouver le moyen de te le montrer et… Il faut dire que nous ne nous sommes pas vraiment parlé depuis que tu m'as proposé de faire ton ménage. Je vois ce malaise lorsqu'on se croise. Je ne veux pas que tu penses que je suis vraiment du genre à… enfin… tu comprends?  » À me vendre pour quelques billets? Cette phrase, je ne voulais pas la continuer de haute voix. Je ne pouvais tout simplement pas.   Oui, je prenais la faute pour cette hésitation dans le regard d'Owen. Est-ce que je me souciais de ce qui traînait dans son appartement? Oui et non… Il faut dire que ma mère avait toujours eu son lot de traînerie et de bouteilles d'alcool, donc je ne m'en faisais pas vraiment avec tout ça puisque ce n'était pas tabou dans mon édudication.  Un peu comme un enfant qui a grandi avec des parents homosexuels ne se choc pas de ce qui peut choquer ses amis. En fait, c'était à peine si j'arrivais à réaliser la grosseur des problèmes de l'homme chez qui j'allais plusieurs fois semaines jeter les bouteilles vides. Est-ce de l'insensibilité de ma part? Peut-être. Ou peut-être pas. Je ne fais que pas vraiment comprendre ce qui peut tracasser l'homme. Même si je l'avoue par moment j'ai envie de m'assoir avec lui et de jaser de tout et de rien pour mieux comprendre qui il est et pourquoi il a besoin d'autant de somnifères.    Ce n'est pas parce que je réalisais à peine la grosseur de ses problèmes que je ne pouvais pas deviner que quelque chose n'allait pas. Je reste une femme empathique et surtout une maman. Je sais lire dans les regards. Sauf peut-être lorsque les problèmes de la personne venaient d'un domaine que je ne connaissais pas du tout. Je pense trop, je devrais peut-être me concentrer sur la réponse qu'Owen n'allait certainement pas tarder à m'offrir.

Malgré ma visible embarra à parler de se sujet qui me pesait lourd dessus depuis un certain temps, je n'avais pas vraiment lâché le bras de l'homme. Sans que je l'aie demandé, nous nous étions naturellement arrêtés de marcher malgré le fait que nous soyons qu'à quelques tout petits pas de l'édifice. On aurait pu continuer à marcher et à se parler bien au chaud, mais une petite voix très lointaine me disait que j'avais peur de ne pas pouvoir poursuivre cette conversation si je ne savais pas le fond de la pensée de l'homme avant qu'il ne mette à nouveau son masque du parfait propriétaire. Ce masque que je n'avais pas vu sur ses traits ce soir et certainement la raison pour laquelle je lui avais parlé tout à coup de manière plus ouverte pour extérioriser ce que je voulais lui faire comprendre depuis un moment. Donc, je me tenais le devant lui toujours en gardant ma main placée de manière légère et molle dans le creux de son coude à attendre de voir comment il allait prendre mes paroles. Mon petit réflexe d'angoisse me fit me mordiller sauvagement la lèvre inférieure. Aller Leeroy parle…
 

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Dernière édition par Lucrezia M. Holloway le Mer 26 Juin - 9:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyDim 16 Juin - 11:11





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


Soit j'étais complètement lent et idiot ... Soit, c'était à cause de mon manque royal de sociabilité ... Mais dans un cas comme dans l'autre, je ne parvins pas à comprendre la demande de Lucrezia. Raison pour laquelle je la questionnai bien vite à ce sujet d'ailleurs. Mieux valait paraître idiot pendant quelques minutes, le temps de la question et de la réponse. Que de l'être bel et bien pour les mois à venir, parce que je continuerais sans doute à me tracasser à ce sujet, regrettant de ne pas lui avoir posé directement la question. Elle n'allait pas me tuer parce que je n'avais pas compris de toute façon, si ? Je doutais qu'elle soit du genre violente. Si elle l'avait été, sans doute n'aurait-elle pas eut à me contacter pour que je vienne la sortir des griffes de plusieurs jeunes totalement ivres et, par le même coup, dangereux pour elle. Alors qu'on venait de s'arrêter -sans que je ne comprenne trop comment ni pourquoi-, je pu voir à la lueur des réverbères, ses joues se colorer d'une agréable teinte rouge. J'aimais beau cette faculté qu'elle avait à rougir et que j'avais déjà pu remarquer à quelques reprises. Je ne pu retenir un léger sourire réellement amusé, quand elle entreprit de me répondre en me donnant un exemple. Est-ce que c'était une façon de faire naître une réelle relation entre nous ? Une ... Amitié ? Est-ce que j'étais encore capable de me lier d'amitié avec qui que ce soit ? Ca faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé. En tout cas, c'était l'impression que j'avais. Du coup, je ne savais trop que lui répondre. Je n'étais pas certain d'être capable de me montrer aussi ... Civilisé ... Sociable ... Et tout ça. Et contre toute attente, alors qu'elle reprenait la parole, ce fut à mon tour de rougir comme un crétin. Non, elle ne tentait pas de me séduire. Loin de moi cette idée. Je ne me voyais pas plaire réellement à une jeune femme comme elle. Elle était bien trop jolie et intéressante pour moi. Et de toute façon, j'avais maintenant trop de choses en tête pour envisager l'idée que je puisse plaire à une femme, tout court. Je n'étais que trop conscient du fait que la fois où elle s'était amusée à ce petit jeu, c'était uniquement par désespoir. Heureusement que je l'avais compris. Quelle gêne ça aurait été de réaliser par la suite qu'elle avait fait mine d'être intéressée par moi ... Uniquement par intérêt.

« D'accord, oui d'accord Lucrezia. Tu peux m'appeler, passer me voir, ce que tu veux. Mais ... Ne mentionne pas à nouveau cet épisode ok ? Je veux dire ... Ce n'était rien de bien grave. C'est même déjà oublié. Je n'ai jamais pensé que tu étais ce genre de femme et je suis certain que si tu n'avais pas autant aimé ta fille et voulu te battre pour elle, tu n'aurais jamais fais ça. » Répondis-je assez rapidement, en détournant le regard. J'ignorais lequel de nous deux était le plus gêné à l'évocation de ce souvenir. Mais j'étais énormément gêné par celui ci pour ma part. J'aurais préféré chasser celui ci de ma mémoire. Et de la sienne également tant qu'à faire. Finalement, ça prouvait juste qu'une femme était vraiment prête à tout pour le bien être de son enfant. Même à séduire un homme bien plus âgé qu'elle, totalement détruit par la vie et absolument pas intéressant. « Et je n'accepte pas, seulement pour que tu oublies cet épisode. Je veux dire ... c'est ... Enfin je. Tu comprends. Bon. On rentre ? Enfin je veux dire ... Dans l'immeuble. » Et non pas dans le même appartement. Bel et bien chacun chez soit. Pas ... Bref ... Est-ce que j'étais en train de m'enfoncer ? Non, vraiment ... Parce que j'avais cette impression hautement dérangeante. Quand je disais que je n'étais vraiment pas à l'aise avec les autres gens. J'avais perdu l'habitude les côtoyer depuis beaucoup trop longtemps. Finalement, j'étais tellement bien, seul, retranché -même planqué- dans mon magnifique appartement, décoré avec soin. Et remit sans cesse en ordre par les bons soins de Lucrezia elle même. Il suffisait de voir l'état dans lequel elle trouvait mon logement quand elle venait le nettoyer, pour comprendre que sans elle, il serait largement plus que sans dessus dessous depuis le temps. J'en serais sans doute arrivé à devoir marcher sur les cadavres de boîtes de médoc et bouteilles vides. Et sans même à dormir dans un lit remplit par mes fringues. Puisque je ne les rangeais que rarement. En fait, je ne le faisais que pour m'éviter la gêne de savoir que la jeune femme pourrait tomber sur mes sous vêtements. C'était donc la seule chose qui se trouvait être rangée, à chaque fois qu'elle venait.


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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyMar 18 Juin - 1:57


Ta promesse sera ...
V

ous connaissez ce petit sentiment qui prend au niveau du cœur qui commence tout petit petit pour devenir de plus en plus grand au point de vous donner l'impression d'être sur le point d'exploser. Certaines personnes appellent ça de la joie. Et bien, c'était en train de se produire en ce moment sous ma petite cage thoracique. Je crois que mon sourire n'avait pas été aussi grand et sincère devant une personne autre que ma fille depuis trop longtemps pour que je sois surprise de le sentir se coller sur mon visage au point ou j'avais l'impression que mes joues allaient fendre. Ce que venait de dire Owen venait de me faire chaud au cœur. Un petit velours. S'il ne m'avait pas vue comme une femme facile, mais comme une femme limite désespérée qui avait besoin de faire vivre son enfant, je ne pouvais qu'être ravi. Plus que ça même! Je me sentais soulagée de voir que mon image vue par Owen n'était pas merdique. Alors, pourquoi m'évitait-il? Je regarde un peu trop mon nombril c'est vrai. À partir de maintenant, je ferais peut-être un peu plus attention à lui plutôt qu'à moi.

« Merci d'avoir dit ce que tu viens de dire. Oui, entrons. J'ai une gardienne qui doit avoir hâte de retourner chez elle.» C'est une Lucrezia tout enjouée qui resserra son bras autour de celui de l'homme pour se mettre à marcher vers le bâtiment. J'avais hâte de retrouver ma ville et d'aller prendre une bonne douche avant de me mettre au lit… J'avais moins hâte par contre de lâcher ce bras qui me rassurait. L'art d'être déchiré entre deux émotions contradictoires.

Le silence avait retrouvé sa place entre nous. Chose que Graham devait certainement apprécier en voyant l’embarra que créait mes choix de conversation. Je ne suis pas douée pour parler de la pluie et du beau temps et ce sujet m'avait semblé être pas trop mal se on se fiait aux ouvertures que je n'avais pas pu avoir les fois ou je l'avais croisé. Sincèrement, j'espérais que tout ça change. Je n'exigerais pas une amitié entre lui et moi s'il ne la veut pas, mais une petite partie de moi sait que je pourrais aller jusqu'à bouder si je ne pouvais pas avoir ce petit plus dans sa vie. Après tout, une femme de ménage ça n'a rien de bien glamour… sauf si… Non! Lucrezia ne pense pas à ça. Ça y est, encore une fois mes joues devenaient toutes rouges d'embarras. Pour ma prochaine vie, je demanderais à ma génétique de faire de moi une brune, ou une Africaine pour éviter que j'ai ce genre de soucis avec ma stupide peau de blonde que je commence vraiment à détester.

Je venais d'atteindre la dernière marche qui nous séparait de l'immense porte d'entrée. C'est à contrecœur et en me mordillant un peu la lèvre inférieure que je redonnais sa liberté à mon sauveur. Déjà, la chaleur de son bras autour du mien me manquait. Suis-je idiote à ce point? Qu'est-ce qui me prend. Mettons tout ça sur le compte de la fatigue et de ce cliché pervers bien masculin qui vient de rendre mes pensées encore plus étrange. Comment est-ce que je pourrais aller faire ma tournée de ménage demain matin si je gardais cette fichue image dans ma tête? Souhaitons qu'il ne fasse pas trop chaud demain, car moi pour demain ça va être jean et gros pull! Non pas que je pense, qui soit pervers, mais c'est plutôt à mon imagination que je ne fais pas confiance. Imagination étrangement narguée par ce froid inconfortable qui caressait mon bras. Pitié vie, tu ne peux pas être un peu moins chiante? Question de cacher mes joues toutes rouges, je fis un arrêt rapidement pour aller prendre mon courrier que je n'avais pas prit en partant sans vraiment porter attention à cette lettre écrite à la main. Une lettre d'un certain Mathias… Est-ce que ça vous sonne une cloche? Pour moi qui n'avais pas vu cette lettre, ça ne me disait rien du tout. Par contre, le compte d'Hydro avec le tampon écrit '' dernier avis '' me rappelait que je devais vite leur faire un chèque. Vraiment, vie, tu es injuste.

Durant mon petit arrêt qui avait pris un gros maximum de 25 secondes et 8 centièmes, j'avais remarqué qu'Owen était toujours là. Automatiquement, je me mis à lui sourire tout en me demandant comment j'allais lui dire au revoir. Car oui, s'il n'y avait rien de plus, c'est ici que j'allais laisser Graham. Surtout que je me voyais mal l'inviter à prendre un café, passez une heure du matin. De nouveau, une petite partie de moi , celle qui ne pensait pas au costume de… en tout cas… se sentait mal de l'avoir tiré de son lit. Surtout s'il avait fait l'usage de ses médicaments pour trouver le sommeil. « C'est malheureusement ici qu'on se quitte, je crois… Car moi si je peux éviter, je ne monte pas là-dedans. » Dis-je en pointant les portes chromées qui cachait la petite boite de l’ascenseur? Endroit où je mettais rarement les pieds parce que j'avais peur que les câbles lâchent! Laissez-moi vous rappelez le poids d'un enfant de 4 ans et le fait que 8 étages c'est beaucoup trop haut pour ses petites jambes. Vous imaginez? Alors vous pouvez comprendre que c'est inutile de me faire insister pour monter là dedans. « Merci vraiment Owen. Pour ce soir et pour tout ce que tu fais pour moi. Ta bienveillance me touche vraiment et sincèrement, si tu as besoin de quoi que ce soit que ce soit parler ou tout simplement d'un peu de sucre. Promets-moi que toi aussi tu n'hésiteras pas à venir me voir.» Après tout, ce genre de promesse ça se fait dans les deux sens, surtout lorsqu'on tient à une personne.



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L. Graham-Owen Powell


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L. Graham-Owen Powell
MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyVen 21 Juin - 19:06





morning crisis.
Lucrezia & Graham-Owen


« Merci d'avoir dit ce que tu viens de dire. Oui, entrons. J'ai une gardienne qui doit avoir hâte de retourner chez elle.» Je souris légèrement et hochai la tête de façon affirmative. Oui, quand bien même je me sentais étrangement bien en sa compagnie  et aurais bien aimé faire durer cela un peu plus longtemps, il fallait quand même penser à rentrer. Ne serait-ce que parce qu'il n'y avait absolument aucune raison pour que cette rencontre entre nous s'éternise. Même si, étrangement, j'en avais bien envie. Sans comprendre ni comment ni pourquoi. Mais le fait était là. J'étais presque déçu de devoir repartir de mon côté et elle du sien. Chose que je n'allais évidemment pas lui dire; Je n'étais pas le genre d'homme à se confier aussi facilement sur ce qu'il ressentait ou autre. Quand elle resserra doucement son emprise autour de mon bras, je ressentis un étrange sentiment de bien être. Encore une chose que je ne comprenais pas vraiment. Encore une chose que j'appréciais de façon démesurée sans oser l'avouer ou même le montrer. « C'est malheureusement ici qu'on se quitte, je crois… Car moi si je peux éviter, je ne monte pas là-dedans. » Hein ? Quoi ? Comment ? Surpris par le son soudain de sa voix, je relevai la tête pour constater que nous étions -déjà- arrivés. Je n'avais pas vraiment vu le temps passer. Et je réalisai que j'allais maintenant devoir me battre pour retrouver le sommeil une fois chez moi. Je ne pouvais pas reprendre de somnifère. Ce serait juste bon à me faire la peau une bonne fois pour toute à cause d'un surdosage complètement idiot. Alors ... Alors j'allais devoir attendre que le sommeil daigne venir gentiment me chercher. A propos ... Avait-elle dit "malheureusement" ? Est-ce qu'elle regrettait vraiment le fait que nous devions nous séparer maintenant ? Etrange songe. J'avais peine à y croire.  Appréciait-elle sincèrement ma compagnie ? Non, bien sûr que non ... C'était uniquement pour me faire plaisir, ni plus ni moins. Mais en soit, c'était déjà fort sympathique de sa part. Sans doute avait-elle pitié de moi. Mon Dieu, ne pas penser de la sorte, ce n'était que trop douloureux ... Je n'aimais pas particulièrement attirer la pitié d'autrui. C'était douloureusement gênant et même honteux. Bref, ne surtout pas penser de la sorte. C'était tout aussi bien. Ne pas penser à elle du tout tant qu'à faire; Ca m'arrangeait. Parce que j'ignorais si elle me prenait en pitié ou si elle était vraiment en mesure de m'apprécier. Même si j'étais plus tenté d'envisager la première option, compte tenu du genre d'homme que j'étais. Oui, encore une fois, je montrais combien j'étais sûr de moi ...

 « Merci vraiment Owen. Pour ce soir et pour tout ce que tu fais pour moi. Ta bienveillance me touche vraiment et sincèrement, si tu as besoin de quoi que ce soit que ce soit parler ou tout simplement d'un peu de sucre. Promets-moi que toi aussi tu n'hésiteras pas à venir me voir.» A plusieurs reprises, mon regard alla de l'ascenseur à la jeune femme en face de moi. Et finalement, je hochai la tête de façon affirmative. Alors que, pour le coup, c'était un bien tout autre air qui se jouait dans ma tête. Bien sûr que non je ne ferais pas appel  à elle. Non pas parce que je ne l'appréciais pas ou autre chose dans ce goût là ... Mais pour la simple et bonne raison que je n'étais pas du genre à demander de l'aide à qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Je préférais me débrouiller seul. Quitte à me laisser sombrer parce que dans le fond, j'étais incapable de m'en sortir totalement; Je n'avais apparemment pas la carrure émotionnelle, pour ça. « Oui oui bien sûr ! Je ... Ferai ça ... » Lâchai-je malgré tout en lui offrant même une ébauche de sourire pour compléter le mensonge à la perfection. Enfin, je n'étais pas très bon menteur. Mais au moins, je tentais de donner le change. Il me semblait que c'était mieux que rien. Peut-être qu'elle me croirait. Et dans le cas contraire de toute façon, elle n'aurait aucune raison de me courir inutilement après. « Bon ... Bien ... Alors bonne nuit. » Et sans autre forme de procès, je m'éloignai d'elle, lui tournai le dos et appelai l'ascenseur, fermant un instant les yeux en soupirant de lassitude et de fatigue. Une fatigue qui aurait tôt fait de disparaître une fois que je voudrais pourtant me laisser aller dans un sommeil le plus réparateur possible. Parce que c'était ainsi que ça fonctionnait. J'étais fatigué. Vraiment très fatigué ... Mais arrivé le moment de me coucher, la fatigue se faisait la malle. Et c'était terminé. Je ne faisais que tourner inutilement dans mon lit. Jusqu'à ce que le jour se lève et que je doive affronter une nouvelle journée. Enfin, que je m'y force.


©fiche créée par Morphine


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MessageSujet: Re: Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...    Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  EmptyMer 26 Juin - 9:52


Bonne nuit 
« J

e suis une maman  Owen…  » Dis-je plus pour moi même que pour lui après qu'il se soit retourné pour aller dans la cage métallique qui me donnait limitent des cauchemars?   Pourquoi est-ce que je disais ça? Simplement parce qu'on ne peut pas mentir à une maman. C'est impossible! Je suis beaucoup trop observatrice pour qu'on puisse me mentir. Bon, je ne dis pas que je suis infaillible, mais Owen est un homme plutôt transparent lorsqu'on prend le temps de bien le regarder et ça, je commençais tout juste à m'en rendre compte. Je soupirais tout en le laisser s'éloigner. Avant que les portes de l'ascenseur soient complètement ouvertes, j'avais disparu pour commencer à attaquer à toute vitesse les 8 étages qui me séparaient de chez moi. C'est durant ce genre de moment que je me dis que j'ai un cardio à toute épreuve! Je montais rapidement les 3 premiers étages à coups de deux marches pour faire le reste en sautillant presque d'une marche à l'autre à toute vitesse. J'avais hâte d'arriver chez moi, de prendre une douche, d'embrasser ma fille et d'aller dormir les quelques heures qui me restait avant que ma petite tornade ne décide de venir me réveiller.

Comme dit plus tôt. Lorsque je fis mon entrée dans mon appartement, je retrouvais une gardienne qui avait vraiment hâte de pouvoir rentrer chez elle. Comme toujours, je lui payais ce que je lui devais en lui offrant un sac de pâtisserie qui ne serait pas vendu demain parce qu'ils sont dits comme étant moins frais après 24 heures, puis je la laissais partir pour se rendre chez elle qui est de l'autre côté de la rue.

Puis je commençais ma petite routine d'avant dodo. Rapidement, je vérifiais que ma petite était bien endormie. Le pauvre monsieur l'alligator eut encore besoin d'un coup de main de ma part pour revenir dans le lit pour retrouver madame la tortue et Lillendra. Après avoir remis l'alligator dans son monde, j'embrassais le dessus de la tête de ma petite puce en lui disant un petit  « Je t'aime petit trésor. »  Avant de quitter sa chambre pour m'activer rapidement à fin de pouvoir moi aussi me laisser tomber dans le monde des rêves dans un futur que je voulais très très proche!Je passais rapidement dans la douche pour chanter une petite chanson aux paroles que je massacrais tout en me lavant les cheveux avant de me sécher grossièrement pour me lancer dans mon lit. Là, je découvris un coloriage fait par ma petite artiste.   Comme toujours je ne savais pas trop ce que je devais voir dans les formes de couleur, mais ça me touchait.   Qu'est-ce que je ferais sans ma fille?

C'est après avoir mis le cadran à l'heure pour m'assurer d'être debout pour ne pas arriver en retard à la garderie que je me permis de fermer les yeux pour essayer de m'endormir.   Malheureusement pour moi, les événements de la soirée n'arrêtaient pas de jouer en boucle dans ma tête et je trouvais de plus en plus étrange que me premier réflexe eut été d'appeler Graham. Est-ce que j'étais en train de faire une bêtise? Serait-il possible que je me sois attachée à cet homme? Si oui, comment? Je veux dire, il est mignon oui, mais il ne m'a jamais vraiment ouvert de porte non plus pour que je m'intéresse à lui... surtout en voyant tout ce qui traîne chez lui normalement je devrais vouloir prendre des distances, pas les réduire… Je suis maso! Voilà ce que je suis.

Tout en me boudant moi même, je pris le second oreiller qui me tenait compagnie pour la serrer contre moi avec force tout en enfouissant mon visage dedans.
 

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THE END !! Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  3305610995Je t'appellais dans la nuit, pour te dire , n'importe quoi ...  4020607042
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