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 There's One Thing

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MessageSujet: There's One Thing    There's One Thing  EmptyDim 12 Mai - 17:26


THERE'S ONE THING ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Ce lundi, j'arrivais au bureau, à l'heure comme d'habitude. Même si j'avais passé le week-end à me battre au sabre laser avec un gamin de huit ans et tiré des flèches-ventouse dans un costume ridicule et que j'avais eu peu de temps le dimanche pour me reposer de tout cela puisque ma sublime Phoenix, aka une magnifique top model hollandaise, était passée me tenir compagnie, je mettais un point d'honneur à arriver à l'heure au travail.
J'entrais dans mon domaine sociétal et me laissait aller dans le fauteuil en cuir derrière mon bureau en verre sur lequel trônait le dernier iMac sorti, avec les compliments du remplaçant de Steve Jobs. Je fis faire quelques tours à mon siège avant de me stopper en m'accrochant au plateau transparent du bureau et allumait l'ordinateur. L'application « Calendrier » s'ouvrit automatiquement avec ma session et afficha mes rendez-vous de la journée, avec tous les détails qu'il fallait :
Ce matin : rendez-vous mensuel avec Dark Vador, aka le seigneur Sith du calcul, mon comptable. Enfin, celui de la société. À ne pas confondre ! La tranche horaire prévue était de deux heures, mis je devinais qu'il était possible que ça dure plus longtemps. Le nom écrit ensuite restait obscur pour moi et devait appartenir à un futur potentiel client ou sous-traitant et pour l'instant, ce n'était pas mon soucis. J'appuyais sur le bouton de l'interphone et demandait à Ariel de me faire parvenir les bilans comptables du mois avant de regarder les rendez-vous de l'après-midi : Wanda la Sorcière Rouge. Miss Evergreen. Je souriais. Miss Evergreen … Un petit brin de femme à la chevelure flamboyante. Les souvenirs de notre première rencontre il y a de cela une semaine environ me revinrent et mon regard se fit absent...

Mon précédent tailleur avait pris sa retraite mais j'avais besoin d'un nouveau costume... J'avais demandé à Ariel de me donner quelques numéros de remplaçants et j'en avais choisi un au hasard pour qu'il vienne prendre des mesures et lui expliquer ce que je voulais.
Le premier s'était révélé royalement incompétent. J'avais donc téléphoné à la maison Evergreen pour qu'on m'envoie quelqu'un au plus vite. Elle n'avait pas tarder. Elle … L'interphone avait grésillé et la voix d'Ariel avait annoncé la venue du tailleur, j'avais automatiquement appuyé sur le bouton de déverrouillage de la porte et elle était entrée. Je finissais un appel dos à l'entrée quand ses pas la guidèrent à l'intérieur et que la porte se refermait. Et là, en me tournant, j'ai franchement failli faire tomber le téléphone. Au lieu de ça, les bords de la coque protectrice se sont enfoncés dans la peau de ma main et je le reposais peut être un peu brutalement. Là, devant moi, se tenait une gamine aux cheveux à la couleur pas tellement réellement descriptible, les yeux pétillants, un ensemble blanc qui donnait encore plus mal au yeux en combinaison avec les cheveux. Et puis quoi ? Elle devait faire à peine un mètre cinquante... Je poussais un soupir contrit et sentit un tic agiter le petit muscle que l'on a sous l'oeil et je me pinçais l'arrête du nez entre deux doigts. Ma politesse m'empêchait d'appuyer sur le bouton pour demander à Ariel qu'elle moche l'avait piquée de m'envoyer cette petite demoiselle pour me faire un costume. Je me levais donc, lissant ma veste mal faite par le précédent tailleur, dans un automatisme et vint à la rencontre de la fille, la main tendue.
L'air sérieux, elle s'était présentée : « Willow Evergreen, je suis ici pour votre nouveau costume trois pièces. ». Elle avait répondu à ma poignée de main aussi bien qu'un homme aurait pu le faire et finalement un sourire avait commencé à se dessiner sur mon visage. Finalement, elle semblait très professionnelle, et en plus, elle portait le nom de l'atelier auquel j'avais fait appel. Je me demandais vaguement si c'était un héritage familial ou si le petit brin de femme recelait de d'avantage de surprises...
J'ai finalement laissé tomber la veste pour lui permettre de prendre mes mesures et nous avons échangé quelques banalités. Contraire à son apparence, son ton était froid et professionnel et très rapidement, nous nous mîmes d'accord sur ce que je désirais comme costume. J'avais décidé de jeter ma veste mal faite et je crois que je l'ai surprise en la donnant à Ariel en lui demandant de la donner à un sans domicile fixe, si des fois il y en avait un qui la voulait... Après tout, elle ne connaissait pas grand chose de moi. Et moi d'elle ...
Déjà à cet instant, c'était décidé, elle m'intriguait. Rapidement, Miss Evergreen était partie avec toutes ses affaires et j'avais pu suivre à travers ma baie vitrée sa démarche tout d'un coup plus enjouée dans la rue... J'avais froncé les sourcils, intrigué, avant de me laisser glisser sur mon fauteuil jusqu'à mon ordinateur que j'avais sorti de veille pour faire quelques recherches. L'atelier lui appartenait et son nom était loin d'être inconnu dans le milieu de la mode... Intéressant... Des photos avec un grand brun loufoque firent revenir le tic sous mon œil et je coupais rapidement ma session avant de sortir et d'emmener Ariel manger un bout. Elle ne devait pas se douter une seconde que je savais que c'était son anniversaire aujourd'hui...
Et elle était encore là, dans la rue, quelques blocs plus loin. Insouciante et guillerette, elle est pourtant redevenue la reine des glaces en me voyant. Un sourire poli de ma part, et presque une ignorance de la sienne... Mmh... Etrange. J'avais trouvé ça étrange.

Et maintenant, j'allais la revoir.
La matinée était finalement passée vite et j'avais torché ma pause midi à grande vitesse, bien qu'en mangeant sainement et équilibré. L'alimentation, c'est important. Très important. C'est un aspect capital d'une bonne santé et de la résistance de son corps. Bref...
Quand Ariel m'annonça la venue de la petite femme à la chevelure flamboyante, je me levais et quand elle passait la porte boutonnait le bouton de ma veste avant de m'avancer, tout sourire pour lui serrer la main.
« Mademoiselle Evergreen, ravi de vous revoir ici. » Lui serrant la main, je ramène ses doigts à mes lèvres et les effleure doucement, sans cesser de sourire.

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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyDim 12 Mai - 20:03


THERE'S ONE THING ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Le réveil sonne. Fort, trop fort. Je lâche un râle qui se répercute dans toute la chambre avant de tomber de mon lit, lâchant un cri de surprise. Qu'on le croit ou non, je suis une fille très adroite. Mais pas le matin, jamais le matin. Pas au réveil du moins. Et, tout naturellement, j'étais de la race des lunatiques au réveil. Peut-être bien une variante de Troll. Lentement, je cherche le réveil à tâtons en mangeant le parquet de ma chambre, grognant tout en appuyant sur le bouton d'arrêt. Puis, dans un soupire, j'inspire et j'expire en me relevant, rabattant mes couvertures avant de regarder l'heure. Bon, j'ai au moins le mérite d'être dans les temps. Je m'inflige une petite baffe pour me réveiller, fonçant vers mon dressing immense afin de trouver une tenue correcte. LA tenue. Généralement, je sais toujours quoi faire, pourtant, là, j'angoisse. Et pourquoi cela ? Eh bien … A cause de ce type. Le premier rendez-vous m'avez mise atrocement mal à l'aise. Pas uniquement parce que mon client est beau à couper le souffle, mais parce qu'il est … Impressionnant. Et mon éternel souci avec la gente masculine a fait son grand come-back en deux secondes chrono lorsqu'il m'a serré la main. Et alors que j'ouvre les portes du dressing, les souvenirs affluent en masse. Tels des affreux petits parasites.


«  - Mademoiselle Evergreen ? Monsieur Stoker est prêt à vous recevoir. M’avertit aimablement la secrétaire. Néanmoins, je la soupçonne de ne réciter qu'un texte répété à longueur de journée, ce qui est le cas, très certainement.

Je la remercie rapidement du regard et d'un sourire presque glaciale, joignant le bureau du PDG de la boite par de grandes enjambées. Malgré mon petit mètre cinquante-cinq , oui. J'entre dans l'immense bureau aux vitres teintées donnant vue sur tout Manhattan. L'étage le plus haut … A cette heure, la vue est époustouflante. J'ai beau avoir un Atelier bien placé, la vue n'est pas aussi prenante. Cela fait à peine deux secondes que je suis dans ce bureau et, un bruit attire mon attention. Oh, c'est vrai. Mon client. Je me tourne, marquant un arrêt avant d'admirer le … Canon, qui se tient devant moi. Aussitôt je me raidis, récitant d'un ton froid mais professionnel :

- Willow Evergreen, je suis ici pour votre nouveau costume trois pièces.

Et après ça, je me tire. Je pense sèchement en détaillant l'homme du regard. Le genre grand, non, immense. Bâti comme un rock. Taillé impeccablement dans son costume. Large d'épaules. Les mensurations type mannequin. Pour être honnête, je n'ai jamais vu de photographies de lui. Pour la simple et bonne raison que je m'en fiche. Et là, je le regrette. Si j'avais su … Bon sang, j'aurais refusé le poste, même s'il paie plus que bien ! Oui, ma trouille des hommes diablement attirants va vraiment loin, j'en ai conscience. Mais je ne peux rien y faire. Alors qu'il me sert la main, je réalise que je dois bien faire deux bonnes têtes de moins. Et Stocker devient l'une des rares personnes à m'intimider. Ses prunelles d'un bleu pur, presque blanc, croisent les miennes, d'un vert plus banal. Et je manque de crever d'hyperventilation. Je ne montre rien, demande à mon client ce que je peux faire pour lui d'un ton des plus professionnels, lui conçoit un costume rapidement à partir de ses demandes précises et je m'occupe de prendre ses mesures, sans le toucher, sans respirer. Une fois fait, il a alors fait quelque chose d'épatant. Virer ce costume maladroitement conçu qu'il porte, le donner à a secrétaire et ordonner qu'on l'offre à un sans-abri. Mais après-tout, je ne connais pas cet homme. D'ailleurs, je m'en fiche.



Oui. Je m'en fiche … Je songe en agrippant une robe fourreau au col bateau pourpre et au tissus épais, fermée dans le dos par une fermeture éclair. Quand je l'enfile, cette dernière souligne mes 'petites' courbes en s'arrêtant pile à mes genoux. Et si j'enfile une robe aussi ' longue', c'est tout simplement parce que la paire de talons que je joins à ma tenue fait dix bons centimètres. De quoi me donner un petit mètre 65. Peut-être que, comme ça, je me sentirais moins minuscule et ridicule face à Stocker ? Une fois habillée, j'attache mes cheveux d'un orange presque roux en un chignon classe grâce à un pique, finissant le tout par une légère pointe de maquillage, très légère, avant de prendre mon sac et le costume protégé dans une housse. Anxieuse à l'idée qu'il ne corresponde pas aux envies de mon client. Oui voilà, comme une professionnelle. C'est tout. Juste ça.


Quand j'arrive enfin sur place, la même secrétaire m'accueil chaleureusement et, il me semble, sincèrement ravie. Je ne peux m’empêcher de souligner que cela est contraire aux clichés. Je l'aime bien celle-là. Même si, de l'extérieur, je suis cette si populaire : 'Sorcière reine des glaces'. Et alors que j'arrive dans le bureau, costume par-dessus l'épaule, je me fige à nouveau, mal à l'aise. Je déteste le penser mais : Mes souvenirs ne lui rendent pas du tout justice. Ou monsieur s'est encore embellie en cinq jours. Avec ses cheveux courts en brosse et ses yeux pénétrant soulignés par des cils étrangement sombres, pour un blond. Ce dernier me serre – un peu trop- chaleureusement la main, avant de faire un geste inattendu.

-Mademoiselle Evergreen, ravi de vous revoir ici. Qu'il susurre en amenant mes doigts fins à ses lèvres, non sans me fixer droit dans les yeux avant d'y déposer un baiser chaste.

Bordel, c'est quoi CA ? On fait encore ce … Geste … Délicieux, à cette époque ? Je ne peux m'empêcher de ciller, sentant un frisson parcourir mon bras avant d'atteindre mon estomac en une explosion de battement. Cette robe est peut-être une mauvaise idée finalement. Il sourit … Un sourire qui donne à son regard un air … Carnassier. Quoi ? Qu'est-ce c'était que ça ? Néanmoins, je lui rend son sourire sans oublier de garder une mine sérieuse et processionnelle. A peine aimable. Est-ce que je vais réussir à marcher ? Oui, je me dois de garder toute ma dignité.

-Monsieur Stoker. Je le salue platement avant d'articuler mon bras gauche et de le lever en hauteur pour ne pas laisser la housse toucher le sol. J'ai tout ce qu'il vous faut ici. Costume sobre pour le bureau.

Et de m'avancer jusqu'aux fauteuil pour la déposer, dé zippant celle-ci avant de sortir le trois pièces pour l'allonger sur mes avant bras. Tout est emboité, chemise, veste et pantalon. Il y a une même une ceinture.


-Noir au premier abord. Mais … L'osque vous vous dirigez à la lumière du soleil … Je commence avant de me diriger vers la baie vitrer. Pour lui laisser le loisir d'entrevoir les reflets bleue sombre sur le tissu. Voilà le travail. Une touche personnelle. Je me disais qu'ils ferait ressortir vos yeux. Et c'est une sorte de ... Signature.

Oui, je prends souvent ce genre de risque,c'est ce qui fait ma réputation.

-Il faudra que vous essayez ce costume, afin d'être certain que les mesures soient parfaites. J'en doute, mais il se peut que je fasse fausse route, parfois. »

Je termine avant de déposer le costume, me tournant vers lui, mains jointes dans mon dos et dos droit. J'ai des tendance mégalomane que j'assume parfaitement.



Dernière édition par Willow K. Evergreen le Sam 18 Mai - 15:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyLun 13 Mai - 16:39


THERE'S ONE THING ∞ SEBASTIAN & WILLOW



Mon esprit vagabonde alors que j'attends l'heure du rendez-vous... J'ai mangé plus vite que d'habitude et c'est peut être fortement lié au fait qu'elle allait venir me revoir. Je n'étais pas inquiet ou stressé, non, juste impatient. Impatient de voir si je pouvais faire fondre un peu la glace. La glace … Je ferme les yeux. J'ai tendance à avoir des pensées mal placées avec la bouffe parfois. Mais je peux vous assurer que la glace vanille ou caramel beurre salé, sur le corps d'une jolie créature est le meilleur des desserts !
J'ouvre brusquement les yeux quand le téléphone sonne et je regarde l'écran, contrarié d'être tiré de mes rêveries peu catholiques, en fronçant les sourcils. Un fan-art un brin outrageant apparaît en dessous de la légende « Thor & Loki » et un message clignotant me demande avidement de glisser mon doigt sur l'écran pour que je décroche. Prenant une profonde inspiration, j'obéis à la machine du diable, née d'un esprit génial et d'une technologie remarquable, en me demandant sur lequel je vais tomber. «  Oui ? J'ai le droit au dieu marteau ou au mesquin ?  » je lance, avec tout de même un sourire. Le visage du brun s'affiche pour une conversation FaceTime et je le vois mécontent. « Qu'est-ce qui se passe encore? » je retiens un rire, en me disant que le grand blond doit encore l'avoir mis en boule. Sûrement en draguant une pauvre infirmière pendant sa dernière garde de nuit. Mais je n'écoute son compagnon qu'à moitié. Ces deux-là sont toujours en train de se chamailler mais je suppose que les réconciliations doivent faire plus de bruit qu'un stand d'auto-tamponneuses. Bref, toujours des histoires de couple...
Peu après, Loki raccroche en grommelant puisque finalement je n'ai pas réussi à me retenir de rire très longtemps. Aaaah, les gays et leurs histoires... je crois que les drama-gouines sont plus connues, mais les gays... ils peuvent recevoir des récompenses pour ça aussi !
Je me laisse de nouveau aller dans mon fauteuil en chassant distraitement cette pensée de mon esprit et je regarde l'heure. L'appel n'a pas duré longtemps et il me reste encore pas mal de temps avant l'arrivée de la Sorcière, comme on l'appelle. Je me demande comment elle sera habillée et si j'arriverais à voir en elle ce côté insouciant qu'elle a dans la rue quand personne qu'elle ne connait ne peut la voir. Ou qu'elle le croit.

J'évite de retourner sur Internet pour vérifier s'il y a des nouvelles photos, je n'ai pas envie de la voir au bras de ce grand brun élancé bizarre. En aucun cas je n'ai le droit d'être jaloux, je le sais, mais au fond de moi, un Seb en robe de Jedi a bien envie de le couper en deux au sabre laser... Et l'autre partie a juste envie de lui tirer une flèche .. mmh, entre les deux yeux, ou entre les jambes, au choix. Quant à la petite femme, j'ai tellement envie d'en faire mon quatre heures que le Padawan en moi est tenté par le Côté Obscur... Bref.
Une fois encore, je regarde l'heure. Le temps ne passe pas.
Et puis tout d'un coup, l'attente interminable sembla s'évaporer quand Ariel m'annonça l'arrivée de mon rendez-vous. Une mains dans les cheveux, lisser la veste, me lever alors que la porte s'ouvre.

Elle est là, devant moi, perchée sur des talons hauts que même Loki ne supporterait pas à ses pieds, une robe violette qui fait flamboyer sa chevelure pourtant tirée dans un chignon. Ses yeux verts contrastent avec le roux de ses mèches et je la trouve d'une certaine manière plus attirante que la dernière fois. Mais je n'en montre rien, bien que mon accueil est tout de même bien plus chaleureux. Depuis, j'ai eu le temps de percuter qu'elle n'était pas une simple assistante au style loufoque.
Ses cils papillonnent alors que mes lèvres effleurent ses doigts fins. Et je vois le duvet clair de son bras se hérisser légèrement. Mon sourire se fait un peu plus malin et je libère sa main après quelques instants, son sourire un brin trop professionnel à mon goût répondant au mien.
Elle me salue poliment, sans une once de chaleur, et je comprend alors d'autant mieux son surnom. Je me recule d'un pas pour la laisser s'avancer un peu, enfonçant mes mains dans mes poches sans me départir de mon sourire. « J'ai tout ce qu'il vous faut ici. Costume sobre pour le bureau. »
Elle pose la housse sur le fauteuil Le Corbusier immaculé et dévoile le costume qu'elle m'a conçu. Rien que dans ses bras, il semble sublime. Ou bien est-ce parce qu'il est dans ses bras justement ? Je m'approche pour regarder de plus près, la surplombant toujours de ma taille, je pense que mes yeux pétillent un peu de contentement. Pour diverses raisons... Si je baisse les yeux pour la regarder, j'ai presque un accès direct à son décolleté mais j'évite qu'elle me prenne en flagrant délit. Tout de même. Je suis sensé être un homme d'affaire respectable. Plus ou moins …

«  Noir au premier abord. Mais … L'osque vous vous dirigez à la lumière du soleil …  » Puis elle s'éloigne de moi pour porter le costume à une lumière un peu plus franche près de la baie vitrée et je découvre les reflets bleus du tissu. Ma bouche manque de s'ouvrir en un trou béant. MAIS C'EST TROP KIFFANT ! Comment on peut faire ça ? C'est pas un tissu normal ! Je m'approche à grande enjambées tandis qu'elle explique un peu. « Voilà le travail. Une touche personnelle. Je me disais qu'ils ferait ressortir vos yeux. Et c'est une sorte de ... Signature. » J'y connais rien en textile, mais faut que je me renseigne. Il faut que j'achète une boîte qui fait se procédé !

Je tends la main pour toucher le soyeux du tissu et c'est juste comme il faut. Fluide mais gardant sa forme. Ouais, juste comme il faut. Mes yeux s'accrochent aux siens et je me demande si je n'ai pas la tête d'un gamin à Noël à ce moment-là. J'espère pas trop, quel ridicule ! Tout de même, à la maison, je veux bien, mais au bureau …
Bref, elle me tire de mes pensées en reposant le costume « Il faudra que vous essayez ce costume, afin d'être certain que les mesures soient parfaites. J'en doute, mais il se peut que je fasse fausse route, parfois. ».
Soudain, mon visage mure dans une impassibilité mais le sourire est toujours largement présent dans mes yeux et je retire mes chaussures avec mes pieds avant de me diriger vers le fauteuil où est mon nouvel ensemble, en chaussettes. Sans la quitter du regard, je défais le bouton de ma veste et pose celle-ci sur le dossier du siège noir qui est à côté du blanc, identique à celui-ci hormis la couleur, avant de retirer ma chemise que je pose par-dessus. Rapidement suivies par le pantalon, bien sûr. Je la regarde toujours, même si j'ai surpris une pointe de rouge à ses joues avant qu'elle ne se retourne pour ne plus m'avoir dans mon champ de vision. Oh, elle doit sûrement me voir dans le reflet de la vitre, mais bon …
J'enfile avec précaution le nouveau costume et retourne à mes chaussures pour les enfiler, m'approchant dans la lumière naturelle de la baie vitrée. La coupe est parfaite, le tomber idéal.
Je souris à nouveau. « Il est parfait Mademoiselle Evergreen... » Je la laisse me contempler et fait un tour sur moi-même les bras légèrement écartés avant de m'arrêter et de regarder mes pieds. «  Mmh... Dites-moi, est-ce que votre atelier embauche un cordonnier par hasard ? Il va me falloir d'autres chaussures pour aller avec cette splendeur! »
Je la regarde à nouveau, plongeant mes yeux dans les siens me demandant si après mon striptease mes compliments auraient aussi un effet sur elle. Surtout maintenant que je porte un super costume de la mort qui met en valeur mes yeux. Elle l'a dit elle-même !

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Invité
MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyLun 13 Mai - 18:32


THERE'S ONE THING ∞ SEBASTIAN & WILLOW


J'expose mon œuvre non sans fierté. Je le peux, j'ai passé trois nuits blanches à chercher une idée géniale qui pousserait définitivement Sébastian Stocker, ce célèbre homme d'affaire, à ne plus jamais vouloir chercher son bonheur chez un concurrent. Bien que,'tailleur' ne soit pas un titre qui convienne, je reste tout à fait disposée à répondre à sa demande. Et, ce sera bon pour ma réputation. Oui, juste ça. Uniquement ça. Le fait que j'ai aussi 'googlisé' Stocker juste après notre rencontre peut, éventuellement, trahir l’intérêt et la curiosité que je lui apporte. Juste un tout petit peu … Rien qu'un peu. Bon, d'accord. Les prunelles bleue presque blanches de cet enfoiré m'avaient carrément hypnotisé. Pourtant, les hommes ne m'intéresse pas plus que ça. Les femmes, pas du tout, soyons clair. Enfin, je croise certains types, les trouve canons, mais jamais, oh non jamais, l'idée de faire connaissance avec eux ne me vient en tête. Je suis trop obnubilée par le travail. Et par mon … 'Petit problème'. J'attends, non sans sentir une vague de stress m'envahir et … J'observe, ébahit, les traits joyeux, voir carrément enfantins se dessiner sur le visage de mon client. Lorsque je fais observer à ce dernier qu'il faudra aussi qu'il essai ce costume, je ne songe évidemment pas à ce qu'il se précipite sur l'occasion.

La scène à laquelle j'assiste et carrément hallucinante, complètement surréaliste. Le blond joint le milieu de la pièce en deux grandes enjambées et, rapidement, il défait sa veste, déboutonne sa chemise et retire son pantalon. BORDEL. IL FOUT QUOI LA ? J'ai le temps d'entrevoir les traits de ses muscles diablement bien foutus , et les lignes, oh mon dieu, les lignes qui descendent jusqu'à son boxer, jusqu'à ... J'ai honte de le penser, mais ça, c'est mon petit pécher mignon chez les hommes. La honte fait virer mes joues au cramoisie alors que je me retourne, évitant son regard perçant avant de jurer mentalement. Pourquoi je me tourne ? Pourquoi je rougis ? J'ai vu Zéphyr à moitié à poil des millions de fois ! Certes, mais on parle de mon meilleur ami là. Ses charmes n'avaient plus aucuns effets sur moi depuis des années. Voilà ce que je voulais faire, rester là, plantée sur place, le visage impassible, à affronter son regard insistant. Mais non, mes hormones sont un barrage à ma fierté. Longuement, je soupire en fermant les yeux, rageuse et honteuse d'avoir perdue sur ce coup. Car il est évident qu'il s'amuse. Et je me doute qu'il joue à ça avec toutes les femmes qu'il croise. Pas les laiderons. Susurre une petite voix dans ma tête. Alors que ma raison, hilare, me fait remarquer que je ne suis pas du tout son genre. Non, pas du tout. C'est une évidence. Tout simplement.


Quand j'ouvre à nouveau mes paupières, je suis bien déterminée à ignorer ce manège. Et je tente d'oublier les maigres effluves d'espoir qui souillent mon esprit pourtant raisonnable. Sans pitié. Oublis ça, Evergreen. C'est fou, toutes les conneries que je peux déballer à la minute, pour un rien. Je fronce les sourcils, réalisant soudain que je peux voir le reflet de Stocker dans l'immense Baie et me retourne, affichant de nouveau un air impassible. . Plus froid que jamais. Pire, je sens l'agacement brûler mes rétines. Suffisamment pour qu'il puisse s'en apercevoir. Il a revêtu mon œuvre. Je le détail en m’approchant, vérifiant toutes les coutures, détaillant le pantalon tombant parfaitement sur ses hanches. J'ai comme une envie de lui cracher à la figure, à lui et sa putain de perfection.

«  - Il est parfait Mademoiselle Evergreen... 

Ben voyons. Un petit compliment. Ca me rappel Zéphyr et ses plateaux déjeuner après ses mauvaises farces. Les mecs … Je songe en soupirant mentalement. Sébastian sourit de toutes ses dents, visiblement plus que ravi. Et ce sourire est si adorable, si différent de la version carnassière qu'il affichait à mon arrivée, que je ne peux m'empêcher de le lui rendre. Un tout petit peu plus chaleureusement. Mais pas trop, quand même. Faut pas poussé mémé dans les orties, comme dirait le titre de ce livre dont j'ai oublié l'auteur.

-Mmh... Dites-moi, est-ce que votre atelier embauche un cordonnier par hasard ? Il va me falloir d'autres chaussures pour aller avec cette splendeur! 

Un sujet dans mes cordes ! Je saute sur l'occasion pour me tenir bien droite, affichant une moue plutôt convaincue en regardant ses pieds nus. Est-ce qu'il est normal que je trouve ses pieds sexy ? Non, car, qu'on m'arrête si je me trompe mais, ce ne sont que des pieds, non ?

- J'ai en effet quelqu'un qui s'occupe de ce genre de service. Il suffit que je dessine les chaussures idéales, et ce sera tout bon. Je réponds en tournant autour de … Mon client. Vérifiant avec attention que tout est bien.

Mike n'a pas le choix de toute façon, qu'il proteste, et je fais de sa vie un enfer. Le délai sera peut-être un peu court, mais il s'agit d'un gros client. Je ne souligne pas que cela va lui coûter une fortune, il me semble qu'il ne souffre pas de fins de mois difficiles. Et,oui, ce costume lui va à merveille.

- Bien, pas besoin de retouches. Je m'exclame en lui faisant à nouveau face. Avez-vous un délai pour les chaussures ? Une occasion durant laquelle vous souhaitez porter ce costume ? Je demande ensuite avant de le regarder droit dans les yeux, la tête haute. Je vais choper un torticolis à ce train là. Bordel, quelle perche !

S'il me refait son numéro de strip-tease, cette fois, je suis prête. Pas de rougeurs, pas d’embarras. D'ailleurs, je me concentre sur ma moue impassible, tout en réfléchissant à toute vitesse. Est-ce qu'il est toujours aussi extravagant sous sa carcasse d'homme d'affaire maniaque et impassible ? Je ne peux m'empêcher de me demander s'il le fait exprès. Cette réflexion m'agace, mais je ne peux la retenir. Puis de lâcher, sans pouvoir me retenir :

- Si vous souhaitez faire en sorte que cela soit rapide et que vous avez un créneau, je peux vous accompagner dans l'une des meilleures boutiques de la ville, dirigée par notre agence.

Quoi ? Pourquoi je lui propose un truc pareil moi. Je vais avoir l'air carrément tordue. Une excuse, vite !

- Nous offrons quelques services supplémentaires si besoin s'en fait. J'ajoute d'un ton aimable mais toujours froid.

A force, il va vraiment se lasser et réclamer les services de quelqu'un d'autre.

- A vous de choisir. » Je termine d'un ton neutre en haussant les épaules, mains toujours jointes dans mon dos. Forçant mes lèvres à s’étirer. Oui voilà, rien qu'un petit sourire.



Dernière édition par Willow K. Evergreen le Sam 18 Mai - 15:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyMar 14 Mai - 17:41


THERE'S ONE THING ∞ SEBASTIAN & WILLOW



Je la regarde. Je me demande si elle a pensé à moi en dehors de pour son boulot. Est-ce que connaître la couleur des yeux de ses clients pour faire un super truc c'est récurrent comme trucs ? Je sais pas, je serais incapable de le dire. Je ne connais même pas la couleur des yeux d'Ariel ou de Mitch. Mmmh... Je ne saurais dire si c'est d'usage dans le monde de la mode, mais je suppose que les designers sont plus sensibles à ce genre de détail. Pourtant, ça me fait plaisir.

Je la regarde en me déshabillant, finalement tout de même ravi qu'elle se tourne. Elle me fait un drôle d'effet. Je me demande si elle s'est un peu renseignée sur moi, ce que je peux faire en dehors du travail et tout le reste... La dernière fois que j'ai fait une interview, j'ai affirmé que ma vie sentimentale n'était pas tellement intéressante pour les journalistes... peut être pas pour eux, mais elle n'est quand même pas inexistante. Seulement on me voit plus souvent accompagné par des filles qui se retrouvent dans mon lit quand je suis dans les conventions. Je me demande d'ailleurs si il n'y a pas une photo de moi sur Google avec les Dresseuses Pokémon … Il faudrait que je vérifie. Bon, certes, la plupart du temps je dois être seul, en mode PDG, geek ou tireur à l'arc.
MON DIEU ! Cette chemise est trop soyeuse sur la peau, c'est un régal ! Oh, tiens, d'ailleurs, il faut que je songe à donner ma réponse à la Fédération de Tir à l'Arc pour le Gala-Démonstration du mois prochain. Sensibiliser les jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, à des nouveaux sports... Je me demande si je vais jouer le super-héro pour les gamins ou le voleur au grand cœur pour les dames... En tout cas, j'espère que cet abruti de Hawkeye qui me donne toujours du fil à retordre aura un moins beau rôle que moi. Les boutons glissent tranquillement sous mes doigts tandis que je boutonne ma nouvelle chemise après avoir enfilé le pantalon. La veste et voilà. Tout relooké, ou presque !

Elle a vraiment rougit quand elle m'a vu commencer à me déshabiller. Surprise surprise ! J'aime jouer. Et je suis bien content d'avoir vu fondre un peu la glace, même si elle s'est retournée presque aussitôt. En attendant, je peux détailler la courbe de ses épaules, la ligne de son dos et les délicieuses formes mises en valeur par la robe qu'elle porte. Je vois ses muscles fins mais à l'aspect bien ferme se crisper sous l'effet des pensées qui doivent se promener dans sa charmante petite caboche. J'ai presque fini quand elle semble un poil se reprendre et qu'elle se retourne d'un air impassible. Le retour de la Reine des Glaces. Pourtant, ça me fait un peu sourire d'avantage. Cette fille est extraordinaire.
Mais son regard est vraiment froid et je retrouve un temps un aspect plus sérieux moi aussi. Ses yeux acérés me détaillent de haut en bas, avec expertise. Expertise pour le costume. Je sais pas à quel point elle peut en avoir avec les hommes... C'est vrai ça. Je sais pas. Les photos d'elle sont souvent juste avec ce grand type brun là. Je me renfrogne rien que d'y penser. Qui c'est ce type ? Elle sort avec ? Plus ? Moins ? Ca me tracasse. Je n'ai pas vraiment fait attention, mais je ne crois pas l'avoir vue avec d'autres types. Est-ce qu'elle préfère les femmes ? Mon esprit vagabonde à vitesse grand V à cette simple idée et je me secoue intérieurement, rabaissant mon regard vers son joli minois. Et elle sourit. Pas trop, un peu plus chaleureusement que le sourire purement professionnel. Faut croire que mon engouement pour sa création ne la laisse pas de marbre – ou de glace – non plus.
Je la verrais bien en Ondine, avec ses cheveux flamboyants et ses yeux verts. Et puis Ondine, les Pokémon eau, Big Boss d'une Arène, les barbotages dans les plans d'eau... Ouais...
Bref, elle regarde mes pieds à son tour et je pianote des orteils, à nouveau tout guilleret, elle a repris sa position bien droite et je détaille de plus près la ligne de ses épaules et de sa nuque. Mmmh... Elle doit faire du sport pendant son temps libre. J'aime bien les femmes sportives. Pas trop, pas comme Hulk, mais un peu. En tout cas, à elle, ça lui va bien ! «  J'ai en effet quelqu'un qui s'occupe de ce genre de service. Il suffit que je dessine les chaussures idéales, et ce sera tout bon. » Encore une fois, elle me sort de mes pensées et je lui souris de nouveau.

«  Je vous fait entièrement confiance pour les chaussures, elles seront de toute façon parfaites  » Et elle me tourne autour, je reste droit à mon tour et regarde son reflet bouger autour du mien dans la baie vitrée. Elle inspecte chaque couture avec attention tandis que je m'observe dans le reflet. Elle a vraiment fait du bon boulot. Et en plus c'est vrai que ça fait ressortir mes yeux. Déjà qu'ils pétillent de contentement alors ça ne fait qu'amplifier les choses. J'adore faire de nouveaux achats, surtout pour des choses uniques à la valeur inestimable... ou presque, puisqu'il y aura bien un prix concret à payer pour cette beauté. Enfin, le costume hein. Je sais bien que les êtres humains ne s'achètent pas ! Même si c'est parfois tentant. Mais ce serait irrespectueux. Ferme-la Seb !

Pas besoin de retouches donc. J'ai bien fait de lui demander des chaussures ! Même si j'étais certain que son travail serait parfait du premier coup, mais bon ! Elle est de nouveau devant moi et je la regarde, oubliant nos reflets qui ont l'air de vivre leur propre existence parallèle. « Avez-vous un délai pour les chaussures ? Une occasion durant laquelle vous souhaitez porter ce costume ? » Mmh... Un délais ? Non, pas vraiment. Enfin, ce costume je le porterais à la première occasion, quitte à l'user en un mois... ça me ferait une nouvelle excuse pour la voir... enfin bref, je réfléchis alors que ses yeux verts plongent dans les miens. Ca doit pas être évident. Elle est vraiment petite en fait. J'ai envie de la prendre dans mes bras pour la protéger. Mais la protéger de quoi ? Elle semble se débrouiller très bien toute seule en plus.. même si... Ouais, même si... Une froideur pareille, ça cache toujours quelque chose non ?

Je réfléchis encore quand elle reprend la parole, avant d'avoir ma réponse : « Si vous souhaitez faire en sorte que cela soit rapide et que vous avez un créneau, je peux vous accompagner dans l'une des meilleures boutiques de la ville, dirigée par notre agence.  » Et là mon regard s'illumine à nouveau et mon sourire s'agrandit. Je perçois une étincelle de détresse vite étouffée dans son regard avant qu'elle n'ajoute rapidement : « Nous offrons quelques services supplémentaires si besoin s'en fait. ».
Je souris plus franchement, et elle me confirme à nouveau que le choix m'appartient. Mmh, encore heureux, c'est moi qui paie ! Elle hausse les épaules et attend ma réponse avec un demi-sourire qui se veut professionnel.
«  Mmmh... Vous savez ce que nous allons faire ? Nous allons arpenter la boutique pour que je puisse avoir des chaussures pour … mon occasion particulière et je vais également vous en commander des sur-mesure que je pourrais porter par la suite quand l'envie me prendra de le faire. » et un sourire rayonnant en prime.

Je m'écarte un peu et entreprend de commencer à retirer veste et chemise tout en marchant à reculons vers les fauteuils où attend mon vieux costume. Je me change quand même plus rapidement que la dernière fois et vient me placer derrière mon bureau, reboutonnant le bouton de ma veste et, debout, me penche un peu pour appuyer sur le bouton de l'interphone.
«  Ariel ? Est-ce que vous pouvez me libérer un après-midi complet avant la fin de la semaine, disons... mmmh... ?  » Je me tourne vers Mademoiselle Evergreen pour l'interroger du regard sur le jour qui lui conviendrait le mieux, haussant un sourcil avec le sourire.

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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyDim 19 Mai - 12:31


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Idiote. Idiote. IDIOTE. Les mots clignotent dans mon crâne alors que je me tiens droite devant lui, mains jointes dans mon dos. Je retiens le tremblement de mes lèvres en affichant une moue impassible, non sans le dévorer du regard en même temps. Ce type me fait perdre la tête d'un regard et je me demande, qui a pu en faire autant depuis Stanley ? Personne, pas d'après mes souvenirs. Je rejette la pensée embarrassante en fermant les yeux un instant, les rouvrant lorsqu'il se tourne de nouveau vers mois.

« - Mmmh... Vous savez ce que nous allons faire ? Nous allons arpenter la boutique pour que je puisse avoir des chaussures pour … mon occasion particulière et je vais également vous en commander des sur-mesure que je pourrais porter par la suite quand l'envie me prendra de le faire.  S'exlame-t-il en m'offrant un sourire ravi. Ses yeux bleus presque blancs brillent à tel point que j'en oublie de respirer.

Je ne peux m'empêcher de songer qu'il semble être un homme simple et sans fioriture à l'intérieur, en voyant ses lèvres s'étirer. C'est stupide, je ne le connais même pas. Pourtant, son geste de la dernière fois vis à vis de sa veste trop grande ne m'a pas laissé indifférente. J'en viens à regretter qu'il accepte ou, à songer lui envoyer un employé. Oui, un. Pas une. Il faut que je m'éloigne avant de mordre la poussière, les sentiments qui n’imprègnent son étrangers, dérangeants. Une attirance, voilà ce que c'est, mais je la rejette. Je n'ai jamais été réellement confrontée à ça depuis les six dernières années, les hommes attirants que je croise, je ne les revois pas généralement. J'en oublie même de répondre alors qu'il recule, ses yeux accrochant mon regard alors qu'il déboutonne la veste que j'ai confectionné pour lui. Puis, rapidement Sébastian se dirige vers son bureau pour se changer à nouveau, plus rapidement cette fois, à mon grand soulagement. Et, tandis qu'il ne me voit pas, je mords violemment ma lèvre inférieure en grondant silencieusement. Qu'est-ce qu'il m'agace ! Je l'observe froidement alors qu'il enfile les derniers boutons de sa veste quand il termine son petit manège, dirigeant son index vers l'interphone pour dicter des ordres à sa secrétaire.

- Ariel ? Est-ce que vous pouvez me libérer un après-midi complet avant la fin de la semaine, disons... mmmh... ?  


Mes paupières s'abattent sur mes joues quand je réalise qu'il attend une réponse de ma part. Hum, fin de semaine ? Autant distancer les jours alors. Mes talons claquent contre le sol bruyamment et sans douceur alors que je lève un doigt en l'air pour lui faire signe d'attendre, lui tournant le dos pour chercher mon portable dans mon sac. Rapidement, je défais le revers en cuir et sort le stylet pour fouiller dans mon agenda électronique. Mon seul jour disponible, c'est mardi prochain. Je fais la moue en me disant que là, c'est trop loin. Je farfouille d'un geste nerveux et rapide, pour voir qui prend toute la place Vendredi et, découvre sans réelle surprise que le coupable n'est autre que Patrick. Tant pis pour lui, je le déplace avec le stylet, rajoutant son nom au Mardi prochain pour libérer mon vendredi, envoyant un message automatique à ce dernier pour l'avertir immédiatement. Il va râler, je le sais, mais je m'en fiche. Je me tourne enfin vers Monsieur Stocker, répondant d'une voix toujours polie mais neutre :

- Vendredi de 14 à 16 ?»

J'attends sagement une réponse de sa part, croisant les jambes sur mes talons immenses, main tenant le stylet en l'air, l'autre mon portable.

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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyLun 27 Mai - 13:47


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Elle ne doit pas être si indifférente que ce qu'elle veut bien laisser paraitre. Oh non, je le vois presque. Même si elle veut le cacher, je le vois, ma petite – enfin, pas si petite, non en fait j'ai rien de petit, si on y pense, bref – personne lui donne au moins des frissons dans le dos, si ce n'est pas autre part.
En tout cas, sa petite personne – oui, elle, elle est petite, mais vraiment, vraiment vraiment à mon goût au final. Ce n'est pas la taille qui compte … – me donne des envies. Pas les envies stupides et sans lendemain que je peux avoir avec divers femmes rencontrées au hasard des conventions ou des galas. De toute façon, aux galas, je suis toujours accompagnée d'une magnifique femme, meilleure amie de ma mère. Jamais rien, oh non, ne se passera ou ne s'est passé entre nous. Elle est presque comme une tante-meilleure amie pour moi. Et puis je n'ai pas du tout ce genre de pensées envers elle. Pas comme avec Miss Evergreen. Elle m'a complètement envouté. Je ne sais pas comment elle a fait parce qu'au premier abord, elle n'est pas vraiment le type de femme que je recherche... Quoi que... Les cosplayeuses de convention ont parfois ce genre de gabarit. Oh j'en sais rien !
Je me demande à quoi elle pense en regardant ses yeux verts. Si verts, si beaux. J'aimais déjà le vert avant, mais c'est maintenant définitivement ma couleur préférée. Même quand elle se détourne, j'ai envie qu'elle me regarde. Même si ça la gêne, je veux qu'elle me voit. Je veux que mon image s'imprime dans son joli petit crâne et n'en sorte plus.

À quoi pense-t-elle … ? J'ai tellement envie de savoir. Est-ce qu'elle a déjà proposé ce genre de service à un autre client que moi ? Je fronce les sourcils en me plongeant dans mes pensées. Fait-elle seulement des costumes sur mesure pour quelqu'un d'autre ? Après tout, ce n'est pas son métier à la base. Comment diable Ariel a-t-elle pu me la trouver en tant que tailleur ? Et pourquoi elle a été chercher dans ce registre là ? Je me demande quelle tête satisfaite elle doit avoir derrière son bureau quand elle voit que le rendez-vous s'allonge. Peut être même encore plus quand je lui demande de me libérer un après-midi. J'ai parfois l'impression qu'elle dirige en secret une agence matrimoniale uniquement destinée à me caser de manière durable avec une femme... Oui, j'en suis presque sûr ! Ca doit l'inquiéter de me voir comme ça ne pas m'attacher, ne pas tellement m'intéresser aux femmes qui plus est, mais devoir en même temps diriger toute une entreprise en même temps que ma propre vie. À défaut, peut être même, de ma vie.
Bref, j'ai besoin d'un après-midi. Je lève les yeux vers la demoiselle aux cheveux flamboyants qui se tient toujours dans mon bureau, l'air professionnel au bord des lèvres. Ses talons claquent fort sur mon sol tandis qu'elle va à la pèche à l'agenda. J'attends plus ou moins calmement en ayant retirer mon doigt du bouton, Ariel silencieuse à l'autre bout du fil.
Elle me tourne le dos et de détaille la ligne de sa colonne vertébrale à travers le tissu de sa robe. Je peux presque sentir mes yeux pétiller et je me mords la lèvre, mon regard descendant jusqu'à ses jambes fines mais visiblement musclées. Ce ne sont pas les envies qui manquent d'apparaitre dans ma tête et je rêve de glisser mes lèvres de ses chevilles jusqu'à ses hanches... Je ferme les yeux un instant, mi-imaginant mi-repoussant cette idée. Je l'entends se retourner et j'ouvre à nouveau les yeux et lui sourit comme si de rien était.
« Vendredi de 14 à 16 ?»
Je souris à nouveau. J'aurais préféré plus tôt, mais tant pis, au moins c'est avant la fin de la semaine.

Sans que je ne fasse attention, la musique de fond presque inaudible passe de Beethoven à P!nk. Oui, drôle de changement. Vraiment étrange. Pourtant, la voix de la chanteuse ne s'élève pas plus fort que les notes du piano qui la précédait. J'ai toujours aimé ses chansons, ces paroles sur l'amour, un amour que je ne connais pas forcément. Pas comme elle le décrit dans ses vers.
À nouveau, je fais comme si de rien était et appuie sur le bouton de l'interphone. N'empêche que j'aurais jamais imaginé que ma playlist diffuse un jour du P!nk alors que j'étais encore au bureau et qui plus est avec un rendez-vous...
«  Ariel ? Vendredi après-midi donc … Oui, même le rendez-vous avec le grand Seigneur Sith des chiffres. Reportez-le au matin et appelez Batman pour lui dire que je dînerais avec lui plutôt que de le voir en matinée. Merci. »
Je regarde de nouveau Miss Evergreen et la voir comme ça les jambes croisées et le stylet en l'air me donne une soudaine envie de débarrasser tout mon bureau pour lui faire des choses pas catholiques dessus... Je lui souris pour cacher mes pensées salaces et m'approche d'elle, la main tendue une fois qu'elle a rangé son agenda électronique.

«  Vendredi de 14 heures à 16 heures donc Je fais une pause et mon pouce caresse imperceptiblement sa peau tandis que je lui serre la main pour lui dire au revoir. J'ai hâte d'y être »
Avec un dernier sourire, je la raccompagne jusqu'à la porte et lui ouvre, croisant le regard d'Ariel qui est vraiment visiblement contente d'elle. Je lui lance un sourire un peu mesquin/complice puis regarde à nouveau Mademoiselle Evergreen.
«  N'oubliez pas d'envoyer la facture, sinon je serais obligé de venir vous payer en personne …  » Oh oui, elle peut le prendre dans tous les sens qu'elle veut … !

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MessageSujet: Re: There's One Thing    There's One Thing  EmptyVen 31 Mai - 17:14


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Je suis là, à attendre. Bêtement plantée devant lui à me mordre la lèvre, tout en priant pour avoir l'air parfaitement neutre. Quoi que pour le coup, mon volte face de tout à l'heure n'aide pas vraiment. Comment je pouvais anticiper un truc pareil, moi ? Comment je pouvais le prendre ? Le relooker de la tête aux pieds aurait été largement pire et … J'ai une certaine pudeur ! Bordel ! Dans le fond, j'entends les notes d'une musique de P!nk et réalise alors que la radio tourne depuis le début. Je ne m'en était même pas rendue compte … Il écoute vraiment ce genre de musique ? Passer d'un classique à de la 'pop' ? Comme ça ? Des goûts éclectiques donc … La vache, ce type m'étonne de plus en plus ! Oh là là. Alors là, ça ne va pas du tout. Je dois sortir d'ici, et rapidement. J'ai la sensation d'être un abruti de moustique aspiré par une lumière 'divine'. Pour le coup, celui-là, pour être divin … Je le hais déjà, dieu que je te hais, Stocker ! Sa voix - Onctueuse, suave ...- me sort à nouveau de mes rêverie :

« - Ariel ? Vendredi après-midi donc … Oui, même le rendez-vous avec le grand Seigneur Sith des chiffres. Reportez-le au matin et appelez Batman pour lui dire que je dînerais avec lui plutôt que de le voir en matinée. Merci.  Marmonne-t-il joyeusement à son interphone.

Je sursaute un peu, me rappelant de conserver une moue indifférente. Batman ? Seigneur Sith ? Mon cœur rate un battement. Je rêve ou bien … Sébastian Stocker est un 'geek', enfin, du moins, ce qui s'en rapproche ? De mieux en mieux … Ce type ne m'attire pas du tout. Pas du tout. Pas du tout. Super Evergreen, refais-là à l'envers, pour voir si tu vas être plus crédible ? Je gribouille sur mon écran à l'aide de mon stylet en ignorant son regard, ayant le sentiment qu'il m'observe sans aucun gêne. Je referme le couvercle, un peu trop rageusement en me sentant défaillir. Ok, celle-là est une première. C'est officiel, on ne m'a jamais fait cet effet là. Alors que je range mon agenda, je distingue l'ombre de Mr Stocker qui s’approche de moi. De là, j'ai la sensation de sentir son odeur mais, ce n'est sûrement que mon imagination fertile qui se fait de sacrés films. Le grand, non, l'immense blond aux cheveux courts en face de moi me tend une main tout aussi grande, que je ne peux m'empêcher de détailler. Je ne sais pourquoi, mais j'ai toujours regardé les mains des hommes. Ca et … Les yeux. Et autant dire que tout est parfait pour le coup. Je prends sa main en luttant pour ne pas partir en courant. Dire que je laisse à peine les types m'effleurer est un euphémisme. Pourtant, je prends mon courage à deux mains et empoigne fermement la sienne tout vrillant mon regard dans le siens. Sur le dos de ma main, je sens un effleurement léger, très léger, et réalise qu'il joue avec son pouce. Le contacte remonte jusqu'à ma colonne vertébrale en déclenchant un frisson dans mon dos. Oh ! Je vais le tuer et me jeter par la fenêtre ensuite ! C'est officiel. Je le hais vraiment.

Vendredi de 14 heure à 16 heure donc . J'ai hâte d'y être.

Attendez, pardon ?! 'J'ai hâte d'y être ?'. Je hoche la tête comme une idiote, lâchant sa main rapidement avant d’attraper mon sac. J'ai l'impression que mon cœur va exploser en miette. Il n'aura même pas besoin de le piétiner, il n'en restera rien. Je suffoque. Mon corps réagit trop bizarrement pour moi, j'avais oublié ce que ça faisait. ' J'ai hâte d'y être'. Comment peut-on dire ça sur un ton aussi … Est-ce qu'il est toujours comme ça ? C'est sûrement parfaitement naturel chez lui. Je le soupçonne d'être un 'sérial-jupon', mais pas avec moi. Impossible ! Strictement et irrémédiablement impossible. 'J'ai hâte d'y être '.Je sais que je ne peux être pas son genre. Le style nain de jardin toxique ne colle pas au profil de l'homme Charismatique qui se tient devant moi. Mais à quoi je pense moi ? Je délire complètement ! J'en oublie presque qu'il me raccompagne jusqu'à la sortie, toujours aussi gentleman... Et je lutte pour ne pas partir vers l’ascenseur en courant comme une dératé. 'J'ai hâte d'y être '.

Lorsque je lève les yeux vers lui, je le vois offrir un regard des plus étranges à sa secrétaire. Oh, sa secrétaire … Oui, elle, c'est son genre ! Mais je m'en fiche parfaitement. Oui, tout à fait ! Stoker se tourne alors à nouveau vers moi, tenant toujours la porte de son bureau avant de déclarer d'un ton qui sonne curieusement trop salace à mon goût :

- N'oubliez pas d'envoyer la facture, sinon je serais obligé de venir vous payer en personne … 
 
En personne ? Faites l'addition avec le 'J'ai hâte d'y être ' et plus rien ne va, non, plus rien ! Les mots tournent en rond dans ma tête en dansant la salsa, verres de Sangria en mains. Evergreen : O. Stocker : A fait péter le 'libidomètre'.

- Ce ne risque pas. Je lâche avec humeur. Au revoir Monsieur Stocker. Je termine en appuyant sur chaque syllabe, sans préciser que, au fond, moi aussi j'ai hâte. Oh, et, je vous conseil une tenue confortable. »

Je lui tourne enfin les talons, me dirigeant vers l'ascenseur d'un pas tranquille. Pourtant, je sais pertinemment que je risque de rêver de ce type cette nuit … Bon sang ce que j'ai honte ! Je m’engouffre à l'intérieure, sans me retourner et, mollement, je me laisse tomber contre le mur quand les portes se referment. 'J'ai hâte d'y être '.Peut-être bien que je devrais envoyer mon assistant, finalement.



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