Le staff souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, à tout le monde <3 |
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| noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. | |
| Auteur | Message |
| Invité Sujet: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:12 | |
| Charlie Noah-Soren Barnes | J'me présente, je m'appelle Henri... Bonjour à toi ô grand peuple de Dingo Street ! Donc, je me présente, moi c'est Noah, et vu qu'on est intimes, toi et moi, tu peux m'appeler comme tu veux, c'est pas plus mal ! Puis que tu tiens tant à le savoir, j'ai 40 ans, bah oui, je suis né le 2 janvier 1973. D'ailleurs, sache que je suis originaire de Providence (Rhode Island). Au fait, je dois t'avouer quelque chose de plutôt privé... je suis hétérosexuel, y aurait-il, éventuellement, des intéressées ? Oui, je suis divorcé. On dit souvent que je suis poli, à l’écoute, parfois distant, indécis, sympathique, méfiant, peu bavard sur ma vie privée, loyal, généreux, attentif, etc, c'est d'ailleurs peut-être pour cela que j'exerce le métier de PDG de la société BARNES, et ancien chirurgien cardiaque. Et puis... Je ne suis pas chez les la normalité c'est un peu pas pour eux pour rien, hein ! Sinon, on me compare souvent à Hugh Jackman.. Vous trouvez que je lui ressemble, vous ? | |
Si un de tes voisins se pointe chez toi, tout sourire, rentre dans ton humble demeure sans invitation, et veut te piquer ton tout dernier ©kinder bueno, comment tu réagis ?
Déjà, il faudrait qu’il ait les clefs ou que la porte soit grande ouverte, parce que dans le cas contraire, je ne crois pas que cet individu pourrait mettre les pieds chez moi. Après, si je le connais bien, qu’il possède les clefs, que c’est un pote et qu’il a la dalle : il fait comme chez lui.
Si des gens se mettent à danser tous en même temps devant toi dans les locaux de ton assurance, tu fais quoi ? Tu les rejoins ? Tu les regardes d'un air hautain ? Ou tu prends la fuite comme un dératé ?
Je pense qu’en fait, je me poserai la question suivante : elles sont où les caméras ? Bah oui, je penserait directement à une caméra cachée dans l’unique but de faire chier les clients...
Si tu te retrouves face à face avec un loup (ou un voleur, appelons-le comme on le veut), t'as suffisamment de forces pour le combattre ou tu as oublié tes trois produits laitiers par jour ?
Je le défonce. Eh, quoi ? On me pose une question, je réponds ! Je ne respecte pas ces personnes, alors je ne vais pas perdre trop de temps avec eux. D’autant que les produits laitiers sont mes amis.
©Red Bull te donne des ailes ou tu n'as pas besoin de ça ?
Rien ne me donne des ailes, et encore moins cette connerie. D’ailleurs, la prochaine fois que quelqu’un m’en propose en me disant cette phrase, je lui fais boire sa boisson et j’le balance du haut de l’immeuble, compris ?
Selon toi, c'est quoi le pire : mourir ou se faire expulser de l'immeuble pour mauvaise conduite ?
Vu les choix, je dirais : se faire expulser. Parce que c’est quand même bien chiant de faire des nouvelles recherches, reconstruire sa vie, reprendre des repères, se faire de nouveaux potes voisins... Une vraie galère, je vous dis !
Tu préfères quand, dans l'immeuble, c'est un peu trop plus moins calme, ou quand c'est un peu trop beaucoup pas du tout calme ?
Les deux. En fait, personnellement, je m’en fous, je m’adapte à toutes les situations. Le calme me convient, et le moins pas du tout calme me convient également. Faut bien que jeunesse (et connerie) se fassent, hein.
Quand t'entends du Chopin, tu reconnais la mélodie ou tu penses immédiatement à la musique des Assedic ?
Je suis pas trop trop musique classique et je ne connais pas franchement la musique des Assedic, donc je dois répondre quoi, là ? Bon au pire des cas, j’écouterais votre Chopin et j’repasserai pour la question.
| J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé(e) on me connaît déjà, je ne vais pas dire qui je suis 45000 fois. (a) | |
Dernière édition par C. Noah-Soren Barnes le Mer 8 Mai - 13:18, édité 2 fois |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:12 | |
| Octobre 1983. Il est un peu plus de quatorze heures lorsque la voiture s’engage dans une allée immense que je n’avais encore jamais vu. Au bout de cette allée se trouve une maison qui me semble géante et je ne réalise pas encore que c’est ma nouvelle maison. La voiture s’arrête enfin, je m’accroche à mon siège, je ne sais pas s’il faut que je sorte maintenant ou s’il faut que j’attende encore un peu. Mais la portière s’ouvre et on me tend la main. J’hésite quelques instant, mais finalement, je dépose mes doigts dans la fine main d’Elizabeth Barnes. Cela fait déjà une année que je les connais, elle et son mari, Stanley. Ils venaient souvent à l’orphelinat où je vivais parce qu’ils cherchaient un enfant pour eux. D’après ce qu’ils ont acceptés de me dire, ils ont jamais su en avoir à eux, alors ils voulaient prendre soin d’un enfant qui n’avait pas la chance de connaître ses parents, ce qui est mon cas. Depuis ma naissance, je vivais à l’orphelinat parce que j’ai été abandonné par ma mère lorsque je suis né et personne n’a jamais su qui était mon père. Mais maintenant, j’ai une famille, cela me fait bizarre. À l’école, certains enfants se moquaient de moi parce que j’étais orphelin, moi, je trouvais pas cela amusant, je n’ai jamais compris les autres de toute façon. Ma main toujours serrée dans celle d’Elizabeth, nous entrons à la maison et je découvre mon nouveau lieu de vie avec une vive curiosité. À l’orphelinat, ce n’était pas pareil, il y avait des enfants partout et nous partagions toutes les pièces, même nos chambres. Ici, les pièces sont immenses mais nous y vivrons que tous les trois. La visite guidée s’attarde parce que je m’intéresse à tout, chaque photo, chaque tableau, chaque objet, et dans le grand salon, le piano m’attire irrémédiablement. Je m’avance vers l’instrument et glisse mes doigts sur les touches d’ébènes et d’ivoires. Les sont qui sortent ne ressemblent pas à grand chose, mais Stanley me fait la promesse qu’il m’apprendra à en jouer. Nous montons à l’étage, la visite se poursuit jusqu’à ma chambre. La mienne. Cela me fait bizarre de me dire que je vais être seul alors que pendant dix ans, nous étions trois dans la même pièce. Cela ne me dérangeait pas, j’adorais rire avec mes copains. Mais cette fois-ci, je sais que c’est différent : je suis chez moi.
Avril 1989. Être un enfant adopté n’est pas quelque chose de facile, surtout quand les gens observent attentivement si vous ressemblez à votre père ou à votre mère. Je ne ressemble ni à Elizabeth, ni à Stanley, alors les questions fusent. Et lorsqu’on annonce qu’ils m’ont adoptés, ils posent toujours des questions idiotes, comme si cela était complètement fou de consacrer sa vie à un enfant qui n’est pas le sien. Moi, je m’en fiche, j’adore mes parents. Ils ne le sont peut-être pas biologiquement, mais ils le sont de toutes les manières qui soient parce qu’ils prennent soin de moi depuis déjà six longues années et je les admire beaucoup. Bien évidemment, cela n’empêche pas les disputes, j’en suis à un âge où je me cherche réellement, où j’essaie de comprendre le fonctionnement de la vie et me penche très sérieusement sur mon avenir. Que vais-je faire ? Entreprendre des études ? Entrer directement dans le monde du travail ? Je n’en sais trop rien. Il me reste deux années de lycée, mais je préfère prendre les devants plutôt que m’y prendre à la dernière minute et être perdu.
Juillet 1990. Il est trois heures du matin, je rentre d’une soirée et j’ai un peu abusé de l’alcool. Je ne sais même plus ce que je fais, je peine à ne pas faire de bruit, je me prends la tête avec un meuble qui me bloque le passage, me casse la figure à cause du tapis, et finalement, la lumière du salon s’allume. Sur le canapé se trouve ma mère qui me regarde et qui me semble être plutôt mécontente. C’est vrai que je fais n’importe quoi depuis quelques semaines. J’ai oublié mes projets d’avenir et je plonge comme un imbécile dans les fêtes et dans les rendez-vous avec les demoiselles ; les priorités changent parfois. « Où est-ce que tu étais ? » me demande ma mère. Je passe une main dans ma nuque, un sourire con aux lèvres. « À une fête, j’ai pas vu l’heure. » dis-je en haussant les épaules, comme si c’était normal et que cette excuse était la meilleure du siècle. « Nous t’avions donné la permission d’une heure, Charlie, pas trois heures ! » ah, je m’en souviens maintenant. Un rire m’échappe – je suis bourré, je préfère le redire, je ne sais plus trop ce que je fais ou ce que je dis. « Ne te fiche pas de moi ! » Je reprends mon sérieux, baisse la tête et glisse les mains dans mes poches. « Monte dans ta chambre, maintenant ! » Elle me reprend comme si j’étais un gosse de quatre ans, c’est épuisant. « C’est bon, t’es pas ma mère. » lui dis-je brusquement et je croise son regard. Un regard qui me brise le cœur. Putain, quel con je suis ! Mais pourquoi j’ai dis un truc pareil ? Bien sûr qu’elle est ma mère ! Mort de honte, je m’approche d’elle. « Je suis désolé, c’est pas ce que je voulais dire... Pardon. » Je pourrais lui dire des milliers de fois afin qu’elle me pardonne et qu’elle retrouve le sourire – ce sourire qu’elle n’accorde à personne d’autre que moi. Cette connerie m’a carrément fait dessaouler. « Ce n’est rien, tu ferais mieux de te coucher, maintenant. » Mais c’est pas rien ! Parfois, j’aimerais qu’elle soit moins gentille et qu’elle me reprend quand je merde, je sais qu’elle n’ose pas trop, je sais qu’elle a du mal. C’est pas une personne autoritaire, c’est au contraire, la personne la plus gentille de cette putain de planète. Je m’approche encore d’elle, la prend dans mes bras et l’embrasse sur la joue avant de rejoindre ma chambre où je me maudis encore pendant des heures, je n’en trouve pas le sommeil, j’ai trop honte. Les semaines suivantes, je m’évertue à retrouver sa confiance et je fais tout mon possible afin qu’elle oublie un peu mes paroles, qu’elle les glisse dans un coin de sa mémoire. Et je crois qu’à force, mes efforts paient parce qu’elle sourit de nouveau, elle rit comme avant et me couve du regard comme quand j’avais dix ans. Et je ne vous cache pas que mon père m’a passé un savon le lendemain de cette fameuse nuit, je me souviendrais toujours de cette grosse engueulade – lui, il craignait jamais de me dire les choses comme il le fallait et ça me faisait du bien. À partir de ce moment, je me suis promis de ne plus jamais être con.
Septembre 1993. Cela fait maintenant deux ans que je suis en fac de médecine. Cette décision avait été plutôt simple à prendre : je savais que plus tard, je voulais sauver des vies et la médecine a toujours eu un certain intérêt à mes yeux. Bien évidemment, je savais déjà que j’allais faire de longues études et qu’elles n’allaient pas être de tout repos, mais je voulais vraiment le faire et pour cela, j’étais prêt à tous les sacrifices ; même celui de vivre loin de chez mes parents que j’adorais et qui me manquait cruellement. Les deux premières années furent difficiles puisqu’il fallait que je prenne le rythme, que je me focalise vraiment sur mes études et que je laisse de côté les fêtes, les soirées et les sorties durant les périodes les plus compliquées. Bien évidemment, je ne faisais pas que lire mes bouquins, je faisais également en sorte de m’évacuer l’esprit afin que mon cerveau ne surchauffe pas. Maintenant, j’ai vraiment pris le rythme, j’ai mesuré l’ampleur du travail à fournir et je me donne encore plus à fond qu’avant. Je suis prêt à tout pour être parmi les meilleurs, je veux réussir, je veux que mes parents soient fiers de moi. Évidemment, je sais que je passe à côté de nombreuses choses, et que je rate des occasions de faire la fête comme jamais, de me faire de nombreux amis, de rencontrer des filles, mais franchement, est-ce que cela importe autant qu’un avenir brillant ? Non. Je connais mes priorités et j’ai fais la promesse que plus jamais je ne serai un petit con : je compte m’y tenir.
Décembre 1997. J’ai achevé mes six années de médecine. Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai réussi à faire cela alors que c’était si difficile, si long, si contraignant. Mais je suis tellement motivé que je franchis tous les obstacles sans jamais baisser les bras. Beaucoup de mes camarades ont renoncés devant tout ce travail et devant les responsabilités que cela implique, je pense qu’ils n’avaient pas vraiment réfléchis avant de prendre la décision de faire médecine. Certains voulaient faire cela juste pour le prestige, alors qu’à mes yeux, ce n’est pas vraiment ce qui compte. L’important c’est le travail et cette envie de sauver des vies qui passe avant le reste. Être au service des gens, faire en sorte que leur vie soit meilleure, c’est réellement ce que je désire. J’ai commencé mon internat de chirurgie depuis quelques semaines : le rythme est encore plus fou, mais putain ce que j’aime ça ! Je prends rapidement mes marques et je suis très attentif, toujours. Je souhaite être chirurgien cardiaque et je sais que rien ne me fera renoncer à ce rêve que je convoite depuis des années. Renoncer maintenant serait un échec que je ne supporterait clairement pas. Il faut que j’y arrive, coûte que coûte.
Juin 1999. Depuis quelques mois, je fréquente Rebecca. J’ai fais sa connaissance à l’hôpital, elle venait avec sa mère et je dois bien avouer que je suis rapidement tombé sous le charme. Elle venait tous les jours, et à chaque fois, je prenais du temps sur ma pause pour lui rendre une petite visite afin que nous discutions ensemble. Lorsque sa mère a pu quitter l’hôpital, je l’ai invité à prendre un verre à l’occasion : elle a acceptée et depuis, on ne se quitte plus. Je ne sais pas encore ce que cela donnera, il est encore trop tôt, mais j’espère qu’entre nous, il y aura quelque chose de plus que cette relation dans laquelle on se cherche encore un petit peu. Il faut dire que je n’ai pas vraiment l’habitude. Ces dernières années, je ne cherchais nullement le grand amour, trop concentré sur mes études, mais j’y pense de plus en plus. J’ai ce besoin de construire une famille qui grandit en moi. Et peut-être que Rebecca est la bonne personne pour cela ?
Août 2001. Je me suis marié. Putain ouais, je l’ai fais. C’est probablement le truc le plus flippant que j’ai jamais fais de ma vie. Parce que le mariage implique tellement de choses que je ne sais pas franchement si je serai en mesure de tout faire correctement. Je n’ai pas envie que Becky soit déçue par ma faute, mais elle sait très bien que je risque d’être souvent occupé, que je ne serai pas souvent à la maison et que je ne passerait probablement pas tous mes week-end en sa compagnie parce que j’ai choisi un travail qui demande du temps et de l’énergie. Mais je lui ai aussi fais la promesse de prendre du temps pour nous, de faire en sorte que notre couple ne devienne pas une énorme blague dans laquelle deux personnes ce sont enfermés pour un rien. J’ai envie que ça marche parce que je l’aime vraiment et qu’avec elle, j’ai envie de faire ma vie, j’ai envie que nous formions une famille. Et je pense qu’on peut le faire, parce qu’on se comprend, on se ressemble et on adore les mêmes choses. Ça ne peut qu’être merveilleux entre nous.
Mai 2003. Je suis chirurgien cardiaque. J’ai enfin atteint mon but et réalisé mon rêve de toujours. Je ne peux dire à quel point je suis heureux, parce qu’un autre événement accompagne cette folie qui m’entoure actuellement. Rebecca a donné naissance à notre fils, Jamie. Je crois que c’est le plus bébé du monde – et oui, je ne suis pas objectif parce que c’est le mien, mais peu importe, je suis sous le charme de ce petit être qui nous a rejoins. Je ne pensais pas qu’un tel bonheur m’arriverait un jour. Le petit orphelin que j’étais a connu de nombreuses périodes difficiles, mais lorsque je vois le résultat aujourd’hui, je ne regrette rien, bien au contraire, je suis tellement reconnaissant envers toutes ces personnes qui ont cru en moi, et encore plus envers mes parents qui m’ont pris chez eux, m’ont aimé et m’ont aidé durant toutes ces années. La naissance de mon fils me motive encore plus pour faire en sorte que sa vie soit meilleure que la mienne, afin qu’il ne connaisse pas les mêmes difficultés et je veux lui offrir ce qu’il y a de plus beau en ce monde. Pour lui, je suis prêt à tout.
Décembre 2006. C’est le Noël le plus triste de toute ma vie. J’ai toujours associé les fêtes de fin d’année aux retrouvailles avec la famille et les amis proches, mais toutes ces personnes autour de moi ne peuvent me rendre entièrement le sourire. Pourtant, je suis heureux d’être avec eux, avec ma femme et mon fils, mais il me manque une personne qui comptait énormément : ma mère. Elle est morte il y a à peine trois semaines, et cette peine que je ressens ne s’éclipse pas une seule seconde. J’essaie d’être fort, je garde le cap parce que je soutiens mon père qui souffre autant que moi, et il ne faut pas que je perde les pédales alors que je suis père, moi aussi. Pourtant, je ressens ce manque terrible, cette chaise qui reste vide en face de la mienne. Son sourire me manque, son regard bienveillant également et je sais qu’après le repas, elle ne chantera pas ces chants de Noël qu’elle adorait. Elle m’a aidé à grandir, elle a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui et je regrette de ne pas lui avoir assez dis à quel point je l’aimais et à quel point j’étais heureux. En ce moment, la seule chose que je regrette c’est de ne plus être ce petit garçon qui l’écoutait chanter avant de se ruer vers le sapin pour ouvrir ses cadeaux. Le temps passe malheureusement trop vite et nous prends les êtres que nous aimons le plus au monde...
Février 2009. « Il faudrait que tu passe un peu plus de temps avec Jamie, il ne te voit presque plus. » me dit Rebecca avec ce regard plein de reproches. J’en ai parfaitement conscience et cela me désole, qu’elle le croit ou non. Être sans cesse occupé ne m’enchante pas plus que cela, surtout pas en ce moment. Je réalise que je rate les événements de la vie de mon fils depuis qu’il est né et ça me tue parce que j’aimerais être là, comme j’en avais fais la promesse, mais je me rends compte que ce métier me bouffe vraiment et complètement. Malgré tout, je l’aime toujours autant et je ne me vois pas faire autre chose. « Je sais. » dis-je finalement d’un ton las. Je rentre à peine de l’hôpital, j’ai eu une journée particulièrement difficile et je n’ai qu’une envie : me foutre au pieu et dormir jusqu’à demain matin. « Si tu le sais, fais des efforts ! » Et voilà, elle recommence. Depuis quelques temps, elle me tape des crises qui me rendent vraiment dingue et je ne sais plus quoi faire pour qu’elle se calme. Je sais que j’ai mes torts, je ne le nie pas, mais si elle pouvait arrêter de m’accabler ce serait pas mal...
Juillet 2010. Je suis en voiture. Je roule, mais je ne sais pas où je vais, je ne sais plus rien. J’ai perdu Jamie. J’ai tué mon fils. Cela fait des millions de fois que je me refais le film de cette putain de journée qui se passait pourtant très bien. Nous étions partis à un match de baseball et notre équipe favorite avait gagné. Nous étions fous de joie, et on passait un moment exceptionnel tous les deux. En sortant de là, je lui avais acheté une balle de baseball et il s’amusait avec cette dernière sur le chemin. Un mauvais mouvement, et celle-ci s’était échappé jusque sur la route. La main de Jamie avait glissé de la mienne et avant que je ne réalise quoique ce soit, une voiture avait percuté mon fils. Le bruit que ça avait fait... jamais je ne l’oublierais... Le sang qui coulait... Mon cœur qui battait trop fort... Je pensais que j’aurai pu le sauver... Je me suis précipité vers lui, j’ai fais attention, je connaissais tous les gestes qu’il fallait faire. Quelqu’un avait prévenu une ambulance, mais elle était longue, trop longue... Je ne sentais plus son pouls. Il est mort là, sur la route, devant mes yeux. Tout ça pour une putain de balle de baseball. Tout ça à cause d’un putain de connard qui ne connaissait pas la pédale de frein. Il est mort là, dans mes bras, sans que je puisse faire quoique ce soit. Cette image me hante et je ne la supporte plus. Et je ne vous parle même pas du chagrin de Rebecca qui, depuis ce jour, me tient pour responsable de la mort de notre enfant. Je ne prends même plus la peine de me défendre lorsque, folle de chagrin, elle s’en prend à moi. Ce n’est pas ce qui me fait le plus mal. Le pire, c’est l’absence. Ce sont aussi les souvenirs, sa chambre qui demeure vide, les jouets qui traînent un peu partout, les vêtements qui restent dans le panier parce qu’on craint de perdre pied si on les touche, si on réalise qu’il ne les portera plus.
Septembre 2010. Rebecca demande le divorce. Elle ne veut plus être ma femme, et dans un sens, je la comprends. Je signe les papiers sans rien dire, je lui laisse prendre tout ce qu’elle veut, je n’ai plus besoin de rien. J’ai démissionné de l’hôpital, ce job ne m’intéresse plus... Je n’ai pas pu sauvé la seule vie qui comptait, pourquoi est-ce que je prendrais le risque de tuer d’autres personnes ? Les patients méritent mieux que ça. Je suis parti chez mon père parce que j’avais besoin d’être au contact d’une personne qui ne me jugeait pas. Il sait être patient, il est compréhensif et me tient la tête hors de l’eau, même si ce n’est pas facile. Il sait ce que je ressens, il comprend ma peine et ne me sort pas des phrases bateau qui me donnent la gerbe. Le silence, c’est tout ce dont j’ai besoin. Le silence et une bouteille de whisky.
Mars 2013. Je vis maintenant à New-York. Cette décision n’a pas été prise par moi-même puisque je ne faisais plus rien de ma vie la première année après la mort de Jamie. Mais comme je devenais une vraie loque, mon paternel a reprit les choses en mains, et il se fichait royalement que je ne sois plus un gamin. Il voulait prendre sa retraite et se retirer des affaires et il souhaitait que je prenne sa suite. Bosser dans le monde des affaires ça n’a jamais été une ambition chez moi... Mais il est vrai que je devais me remettre dans le travail pour ne pas sombrer davantage. J’ai suivi quelques cours afin de me préparer à ce nouveau job, et finalement, je m’y suis fais. Du coup, depuis deux ans, je suis à la tête de la société BARNES qui possède quelques établissements à New-York et ailleurs. Gérer tout cela n’est pas facile, mais cela m’occupe réellement l’esprit, même si les voix de la culpabilité ne se taisent jamais.
Dernière édition par C. Noah-Soren Barnes le Mer 8 Mai - 13:22, édité 3 fois |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:13 | |
| Bienvenue Excellent choix de célébrité, j'adore Réserves moi un super lien pour la peine |
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| Siobhan J. Fitzgerald Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:17 | |
| Reeeeeeeeeee Très bon choix d'ava en effet On le voit pas assez ce Hugh |
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| L. Graham-Owen Powell Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:21 | |
| tain mais ... tain ... Pourquoi tout le monde est aussi bandant ? /*PAN*/
en plus, encore un vieux ! ça fait du bien de pas avoir un fo fait que de jeunes de moins de 25 ans XD
re :yeux; |
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| Olivia J-T Simpson Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:32 | |
| Jte souhaite la bienvenue avec Oli parce que toi et moi après ta validation se sera AU LIT |
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| S. Zephyr O'Maley Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:42 | |
| Olivia ? Tu sors |
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| Olivia J-T Simpson Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:44 | |
| Mais ... mes jeux de mots sont juste terribles rooooh *sors en claquant la porte* |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 16:46 | |
| Re-bienvenue et bonne chance pour ta fiche |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Lun 6 Mai - 18:35 | |
| Eva. No problemo, j'te réserve un méga bon lien. Sio. Je trouve aussi, pour ça que je l'ai pris. (a) Pis comme j'ai dis, il me faisait du pied. merci, tou é bonne. Graham. Ah ah, c'est parce qu'en fait, DS c'est aussi l'immeuble des bombes sexouelles ! LES VIEUX PRENNENT LE POUVOIR ! Olivia. D'accord. Mais seulement si t'es majeure & vaccinée. Merci babe. Dae. Merciiiii sweety. Constance. Merci & pas de problème pour le lien, je t'en réserve un également. Z'êtes trop des amours. |
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| Emilie T. Ronsard Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mar 7 Mai - 14:22 | |
| re jackman c'est genre un mec parfait aussi dans son genre |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mar 7 Mai - 15:30 | |
| jackman il est trop parfait, c'est une bombe sexouelle. & merci. |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mer 8 Mai - 13:25 | |
| wow, ma fiche est trop génial, je m'auto-valide. |
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| S. Zephyr O'Maley Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mer 8 Mai - 13:55 | |
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| Siobhan J. Fitzgerald Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mer 8 Mai - 14:48 | |
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| Invité Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mer 8 Mai - 14:55 | |
| c'pas gentil de se foutre de ma yeule. |
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▌Nombre de cartons : 1152 ▌Loyers payés : 881
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| S. Zephyr O'Maley Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. Mer 8 Mai - 15:00 | |
| c'pas le cas ! t'es trop choux *o* |
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| Contenu sponsorisé Sujet: Re: noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. | |
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| | | | noah-soren (+) les titres me cassent toujours les bonbons. | |
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