AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
OUVERTURE LE 04/05. Un petit message de soutiens ? A faire sur Bazzart et PRD. Et un petit vote sur le TI Top et sur le Top site obsession. Merci ♥️
Le staff souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, à tout le monde <3
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyVen 31 Mai - 17:13


THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW



Vendredi. Nous y voilà. Je fixe mon reflet, un peu dépitée. Je suis complètement nue devant le miroir de ma penderie. Depuis quand j'hésite pour m'habiller ? Je tâte mes côtes légèrement visibles sous mes muscles, faisant marcher mes doigts sur celles-ci. J'ai encore perdu du poids …

« - Tu crains, Evergreen … Je murmure à moi-même.

Depuis quand je me soucis du regard qu'on portera sur moi ? Excentricité, c'est mon deuxième prénom. Mes 'fans' adorent. J'enrage en enfilant ma petite culotte et mon soutiens gorge noir - une lingerie plutôt sobre contrairement à mes habitudes - avant de choper un leggings fin imitant la texture du cuir et un débardeur jaune. Je met un pull aux mailles larges par-dessus, et j'enfile des chaussures aux semelles compensées de cinq bons centimètres tout aussi jaune que le T-Shirt. On oublie le modèle sophistiqué. Inutile d'en faire des tonnes, ce n'est qu'un rendez-vous professionnelle effectué dans de … Drôles de circonstances. J'espère qu'il a suivi mon conseil sur la tenue décontractée, je me sentirais horriblement stupide s'il se pointe en costume cravate. Rha, les cravates ! Pouah ! Il faut que je lui exprime mon aversion pour ces dernières au passage. S'il tient vraiment à ce que je sois son tailleur … Et me voilà, toute vêtue de jaune et de noir. Le jaune est presque discret sous le pull en maille, et les chaussures barrées de filets noires ne me donnent par un air de petit poussin. J'arrache un bonnet dans un coin, en laine, toujours d'un jaune sombre, orné du logo 'toxique'. J'enfile ma veste perfecto par dessus, laissant quelques boucles en métal tinter l'une contre l'autre. je me dirige vers ma chambre pour me brosser les cheveux d'un roux pétant parsemé de mèches roses. Voilà, ça, c'est du Willow Evergreen tout craché ! Au naturel.

J’attrape ensuite mes clefs, jetant un coup d’œil à mon meilleur ami qui pionce sur mon canapé. Qu'est-ce qu'il fait là ? Il a pas fait l'acquisition d'une femme récemment ? Je lève les yeux au ciel en souriant, me disant qu'il s'est sûrement encore trompé d'appartement et je ferme derrière moi sans verrouiller. La boule au ventre, j'emprunte l’ascenseur qui mène au rez-de-chaussé avant d'aller m'engouffrer dans ma Mini noire. Une voiture aussi lilliputienne que moi, oui. Je regarde l'heure en m'enfonçant dans la trafique, pestant contre la ville de Manhattan. Bordel, de toutes les villes, il a fallut que je choisisse celle-là … Le rendez-vous n'est qu'à quatorze heure, mais j'angoisse déjà. 'J'ai hâte d'y être '. Et voilà ses foutues paroles qui re-dansent la salsa dans ma tête. Bon sang, hâte, comment ça, hâte ? Quand je parviens enfin à me garer près de l'agence, j'en sors en revêtissent mon masque de Cruella. Pardi, hors de question de perdre les bonnes habitudes !

- Mademoiselle Evergreen ! S'exclame Steeve, mon assistant qui galope vers moi, café en main.

J'attrape ce dernier sans le regarder, vérifiant que tout le monde ne fait pas semblant de travailler. Mon assistant me suit tant bien que mal malgré ses vingt bon centimètres de plus que moi et ses longues jambes, s'affairant à sa tâche habituelle. J'observe quelques secrétaires à l'entrée qui plongent tête la première dans leurs papiers, écoutant le jeune homme tout en sirotant mon café. Cannelle et sucre, j'adore !

- Vous avez un rendez-vous avec Patrick dans dix minutes, jusqu'à 13h30, d'après lui. Il doit régler 'certains' détails avec vous concernant le dernier défiler et le gala de charité que vous allez organiser. Puis, vous avez un rendez-vous avec Monsieur Stocker. J'ai fait transmettre votre message pour qu'il vous rejoigne directement à la boutique. Ce dernier bute un peu sur ses mots avant de me fixer avec de grands yeux, mais je l'ignore. A euh Le rendez-vous est à ... 14 heure. Achève-t-il en voyant l'absence de réaction dont je l'afflige.

- Il est 11H30, Steeve. J'accorde deux heures par jour à Patrick. Pas deux et demi, ni trois. Je dois déjeuner avant mon rendez-vous avec Monsieur Stocker. Hors de question de gaspiller une demi-heure à l'entendre hésiter entre le mauve et le vert pomme. Je peste en finissant mon café avant de me diriger vers mon bureau.

Est-ce que j'ai été plus mielleuse que d'habitude ? Non, j'ai rêvé. Je suis toujours aussi tranchante et perfide avec ce pauvre Steeve. J'ai beau essayer de me montrer plus clémente, je n'y parviens pas. J'ai toujours été incroyablement vicelarde avec mes employés. Me défoulant un peu et hurlant plus que de nécessité. Peut-être bien parce que je n'aime plus vraiment les gens. Et que je ne fais ce métier que par procuration depuis que je suis montée en grade, et que j'ai ma propre ligne. J'en sais rien. Je ne me pose jamais réellement la question, au fond. Lentement, j'ouvre la porte de mon bureau, jetant le verre en carton dans une poubelle planquée derrière un énorme pot contenant un bambou géant.

- MA POULE ! Jacte une voix tonitruante à l'intérieure de mon bureau alors que je m'y engouffre en congédiant Steeve. Je soupire, levant les yeux au ciel devant mon agent plus excentrique que moi encore. Hum ! Tu es superbe ! Qu'il caquette avec un accent italien à couper au couteau, agitant ses doigts inondés de bagues en l'air. Plutôt petit de taille, le ventre légèrement gonflé et les cheveux d'un noir de jais souvent rejeté en arrière par de la laque. Sa peau est ambrée , parfois même dorée et, il masque bien souvent ses yeux verts sous une paire de lunettes de soleil.

Je le soupçonne de faire cet accent uniquement pour se donner un style. Il m'a juré avoir des origines allemande un jour. Et d'être né à Paris. Bref, je ne sais pas d'où vient Patrick exactement. Je l'écoute d'une oreille distraite en jettent mon sac sur mon bureau, in-habituellement distante et taciturne. Heureusement pour moi, il semble ne pas s'en apercevoir. Je hoche la tête, confirme de temps en temps avant que l'alarme de mon portable ne me libère enfin. Je le vois gronder mais je m'en fiche, je me précipite en attrapant mon sac vers la cafétéria avant d'engouffrer un menu rapidement, une fois fait, je m'extirpe mollement de l'immeuble, non sans avoir vérifié que je n'avais pas un truc entre les dents, avant de rejoindre la boutique. Je sais qu'il doit m'y rejoindre et, j'espère qu'il ne sera pas en retard. Je m'engouffre dans le bâtiment espacé, sobre et chic. Les murs sont ornés d'étagères parsemés de chaussures luisantes et brillantes. Au centre, s'étend quelques plots alignés soigneusement. L'une des vendeuse me salut chaleureusement alors que je la rejoins, demandant d'un ton des plus neutres :

- J'attends l'un de nos clients, Monsieur Stocker. Il doit me rejoindre pour … Je fixe ma montre, observant les aiguilles parfaitement alignées qui pointent vers le petit deux en argent. Maintenant ! Je m'exclame, relevant la tête vers la blonde peinturée un peu trop à mon goût, sans faire attention à sa mine surprise. Ni sans remarquer l'ombre dans mon dos.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyVen 14 Juin - 13:05



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


« Oh, et, je vous conseille une tenue confortable. » C'est ce qu'elle a dit n'est-ce pas ? Je passe une main dans mes cheveux courts et me grattouille l'arrière du crâne. Une tenue confortable. OK. Au fond, ce n'est pas ce qui manque dans mon dressing, mais je ne m'habille de cette manière que peu souvent. En même temps, à part le week-end, je ne prend que rarement le temps de faire quelque chose de confortable. Je fronce les sourcils. Pour dire la vérité, je ne trouve pas qu'un costume soit aussi inconfortable que cela, même si on a toujours tendance à faire attention pour ne ps avoir un pli indésirable qui se forme...
Enfin bref. Nous voilà donc vendredi. J'ai attendu ça toute la semaine. Je me demande si elle aussi y a pensé chaque jour depuis notre seconde rencontre. J'aimerais bien. J'ai tout fait pour après tout. Ce serait dommage que sa superbe petite tête n'ai pas eu une seule pensée pour moi. Ca m'ennuierait, à vrai dire.
Je regarde les fringues qui s'étalent devant moi et me demande ce que je vais mettre. Un jean, ça c'est sûr, je n'ai pas grand chose d'autre à mettre en bas en dehors des pantalons de costume et de quelques bermuda. Mais même, elle a dit confortable, pas à la plage avec les tongs et la glace qui fond. Quoi que, la glace qui fond... c'est une bonne chose. Dans divers cas et circonstances, c'est souvent une bonne chose oui.
Uniquement en caleçon, j'attrape donc un des premiers jean qui passe. Sombre, avec une légère teinte vert-jade qui se révèle que s'il y a assez de lumière. Je l'aime bien ce jean. Il est confortable en plus. Tout ce qu'elle m'a demandé de porter, n'est-ce pas ? Je ne fais qu'obéir aux ordres de mon tailleur. C'est elle la mieux placée pour me donner des conseils d'habillement non ? Et puis le vert est ma nouvelle couleur préférée – est-ce que j'en avais une avant ? – c'est la couleur de ses yeux. Et puis ces nuances de jade sur mon jean font un peu penser aux reflets sur le costume qu'elle m'a fait faire. Ouais, définitivement, j'vais mettre celui-ci.
La première paire de chaussettes qui vient fera l'affaire, pas trop épaisses, mais pas trop fines non plus, il faut que je puisse mettre les chaussures que j'essayerais en toutes conditions. Bref. Qu'est-ce que je mets en haut ? T-shirt ? Chemise ? Pour moi l'un est aussi confortable que l'autre... Seulement la chemise, pas besoin de la passer par dessus la tête quand tu l'enlèves. Mais à quoi tu penses Stoker? C'est pas comme si après avoir choisi une paire de chaussures tu allais l'inviter à boire un café et venir chez toi. Ca serait bien, hein, mais la reine des glaces te laissera jamais faire. 
Bref. T-shirt. Au pire ça change rien.

Enfin, heureusement que je n'ai gardé que le rendez-vous avec le comptable ce matin. Au moins je suis tranquille maintenant. J'avais l'esprit complètement ailleurs d'ailleurs en matinée et je me dis que si il avait pu, mon Seigneur Sith des chiffres m'aurait coupé en deux. Je n'étais vraiment pas concentré quand j'y pense. Je hausse les épaules, tant pis. Je le vois assez souvent pour que si il y a quelque chose de louche, je sois prévenu.


Enfin bref, peu importe.
J'ai mangé rapidement avant de venir reprendre une douche et me changer. Ariel m'a prévenu que finalement je rejoignais directement Miss Evergreen à la boutique. Bien … Mmh, quoi que partager une voiture aurait été intéressant. Avec juste Mitch comme chauffeur, ouais, pourquoi pas. J'aurais pu un peu plus rentrer dans sa tête. Devenir une douce obsession. Ou bien moins douce aussi, que sais-je ? À quoi pense-t-elle quand elle pense à moi ? Est-ce qu'elle pense à moi ? Oui, c'est obligé.
Je secoue la tête et j'attrape une veste. Décontracté, pas trop ; confortable, complètement.

Mon Audi R8 m'a tranquillement, et rapidement amené jusqu'à la boutique. Oui, si on ne partage pas de voiture, je peux profiter du bolide qui sommeille dans mon garage.
Je me gare près d'une Mini noire et je me demande si cette petite voiture appartient à la petite demoiselle que je dois rejoindre. Possible. Très possible. Je la vois bien là-dedans, mais j'aurais plutôt vu une couleur plus flash. Bref, tant pis. Je ne suis pas en retard, pas trop en avance. Juste comme il faut quoi.

J'entre dans la boutique et vois le petit bout de femme s'adresser à une employée et m'approche, l'entendant parler sans savoir que j'arrive. Je souris et regarde ma montre. Mmh. Je suis à l'heure d'après mon cadran.
« J'ai l'impression que votre montre avance un peu, Mademoiselle Evergreen. »
Je souris en attendant qu'elle se retourne, déjà tellement content de la voir même de dos.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyJeu 27 Juin - 14:39



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

Elle me regarde, je la regarde, elle me regarde, on se regarde. Je cligne des yeux, penchant la tête avant de lui demander d'un ton sarcastique.

- Quoi, j'ai un truc entre les dents ?
- J'ai l'impression que votre montre avance un peu, Mademoiselle Evergreen.  Susurre une voix que je reconnais que trop bien.

Je sursaute, avant de réaliser qu'il est derrière moi. Stoker ! Je me détourne alors de la vendeuse, m’accoudant au comptoir en levant les yeux vers deux prunelles myosotis . C'était donc lui qu'elle regardait, en vérité. Pas étonnant, il est à tombé dans cette tenue … Décontractée. Bon, d'accord, j'ai osé lui conseiller la tenue décontractée juste par curiosité. Mais ça, il ne le saura jamais !  Je ne peux vraiment pas m'empêcher de remarquer que ce Tee-shirt est comme une seconde peau sur lui. Arrête ça, Evergreen ! Rugit une voix dans ma tête.

- Mieux que Gandalf ! Je m'exclame, sans pouvoir me retenir.

La Willow au naturel … Qu'est-ce qui me prend ?! Pourtant, je n'en démord pas, maintenant que c'est fait, c'est fait, je lui adresse un sourire toujours aussi professionnelle, quoi qu'un peu amusé avant de lui tendre ma main. Là encore, c'est une première. Je ne sers jamais la main de personne. Et je viens encore moins vers ces dernières par moi-même. A part pour deux autres spécimens que je ne nomme plus.

- Non, vous êtes pile à l'heure, à vrai dire. Ma montre fonctionne toujours parfaitement ! Je continue, me redressant avant d'ajouter, pour la forme et d'un ton cérémonieux un : Bien le bonjour, monsieur Stocker. Comment s'est déroulée votre semaine ?

Petit papillonnement des cils, expositions des gencives et pommettes bien haute. Voilà, un air aimable. Maintenant, stop. Et de jeter un coup d’œil à la vendeuse pour lui faire signe de s'activer. Vendeuse peinturée qui bave longuement sur MON client avant de cligner des yeux, l'air de ne pas saisir.

- Allez nous chercher du café … Allez ! Je la pousse en agitant les mains, toujours aussi tyrannique envers les employés. Un café, ça fait parti du service, non ? J'en sais rien, moi.
-Euh, bien-sûr mademoiselle Evergreen ! Veuillez m'excuser, je reviens tout de suite. Qu'elle balbutine, s'extirpant de derrière le comptoir pour aller se faufiler en réserve.

Je m'en fiche ! Je songe avant de me détourner rapidement d'elle, pour mieux … Voir Sébastian Stocker. Bon sang, qu'est-ce qu'il me prend. Ce type m'a fait un truc pas net …  Je me racle la gorge, lui adressant un sourire pincé, mains dans le dos. Les talons de la blonde claquent alors contre le carrelage brillant et, je ne peux me retenir de l'imaginer glisser pour s'étaler à terre. C'est comme ça, je mets toujours les gens dans de drôles de situations quand je suis nerveuse. Ca me détend, m'empêche d'avoir quelques idées déroutantes. Belle façon d'engager la conversation, Evergreen. Il faut bien que je commence ... Alors :

- Dans quelle matière êtes-vous le plus à l'aise ? Certaines personnes ne supportent pas le cuire.»

Ben voyons, me voilà en train de jouer les vendeuses … C'est la meilleure. Si mes supérieures savaient ça, est-ce qu'ils verraient à y redire ? J'hausse les épaules, me disant qu'ils me font plus que confiance. Après-tout, je leur rapporte gros. Les stylistes sont réputés pour être excentriques et, j'en joue énormément. Mes pensées sont finalement interrompues par les talons bruyants de la  vendeuse qui apporte deux tasses de cafés, avant de se poster inutilement derrière nous, mains jointes et menton haut. Je hais ce genre de boutique … Dire qu'elle porte mon pseudonyme. 'Green'. C'est le nom de l'agence et de ma ligne de vêtement. Pourquoi ? Parce que cela symbolise la nature et le développement durable. J'ai toujours veillé à la qualité de mes tissus, ainsi qu'à leur provenance. Tout est contrôlé. Je ne suis pas uniquement fan de mode, j'ai aussi un cerveau et un cœur. Malgré les rumeurs qui pullulent et affirment que je ne suis qu'une sorcière sans pitié. Je constate alors que le fil de mes pensées chaotiques ne me mènent à rien et, j'observe Monsieur Stocker de … Toute sa hauteur. Mes semelles compensées légèrement moins hautes me rappellent à quel point je suis minuscule.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyVen 28 Juin - 8:56



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


« Quoi, j'ai un truc entre les dents ? »
Ca commençait bien. Je n'étais pas arrivé que je découvrais un autre aspect de la Willow Evergreen que j'avais rencontré. Déjà, j'avais pu le constater avec son choix de tenue. Elle aussi avait opté pour le décontracté. Et le décontracté haut en couleur. Elle portait un truc plutôt moulant – je sais plus comment ça s'appelle, je n'ai pas un très grand vocabulaire vestimentaire – sur ses petites jambes qui imitait le cuir et je ne pouvais qu'apprécier la vue que ceci m'offrait... Ce dont je profitais en m'approchant dans son dos. Perchée sur ses talons compensés, elle était un peu plus grande que d'habitude et un débardeur jaune fluo brille sous les mailles d'un pull tricoté. Et le bonnet. Je ne vois que quelques mèches flamboyantes dépasser en dessous. Je me demande comment ça lui va de face... Une vague pensée traverse mon esprit et je me vois m'approcher pour l'enlacer par derrière et glisser mon visage dans le creux de son épaule. Mmh. Oui je suppose que ce serait agréable. Pour moi en tout cas.
Après la tenue, oui, cette répartie me change de la Miss Evergreen au ton égal et professionnel à qui j'ai eu à faire plus tôt dans la semaine. Est-ce qu'elle s'adresse comme ça à tous les subordonnés ? Peut être que oui. Enfin, je ne suis pas mieux au naturel non plus. La fois où j'ai lancé ce drôle de regard à Ariel, c'était principalement parce qu'elle était là, elle aussi. J'apprécie Ariel et Mitch plus que les autres, c'est vrai, mais ça veut aussi dire que je suis plus exigent avec eux, parce que ça me ferait clairement chier de devoir les remplacer par quelqu'un d'autre. Je suis implacable avec tous les autres aussi, mais ils sont plus facilement remplaçables, et ils le savent. Ariel et Mitch sortent du lot parce que d'une manière ou d'une autre, ils ont réussi à devenir nécessaire au bon fonctionnement de la boîte et à ma sécurité mentale. Je n'aurais pas supporté devoir crier dans l'interphone quinze fois avant d'être obéi et je sais qu'en leur donnant un travail précis, il sera fait correctement. Oui, ces deux là participent grandement à ma sérénité. Et c'est pour ça qu'ils sont les seuls à avoir un repas offert pour leur anniversaire.

Je souris en la voyant sursauter au son de ma voix. Je n'en attendais pas moins. Est-ce qu'elle a l'impression d'être une ado prise en flagrant délit à cet instant précis ? Ses yeux se lèvent vers les miens et je ne peux que découvrir que le bonnet lui va très bien. Et malgré sa petite taille, elle ne ressemble pas du tout à un Schtroumph. Je souris un peu plus, d'autres pensées surgissant dans mon crâne avant de rapidement disparaître.
« Mieux que Gandalf !  » Je souris d'avantage devant la réplique et je suis heureux que constater que son sourire est un peu plus que professionnel. En même temps, à partir d'une telle réflexion, ça aurait été bizarre.
«  Non, vous êtes pile à l'heure, à vrai dire. Ma montre fonctionne toujours parfaitement !  »
« Un magicien n'est jamais en retard, ni en avance d'ailleurs, Mademoiselle Evergreen. Il est toujours pile à l'heure. » lançais-je en serrant la main qu'elle me tendait, profitant du contact de sa peau douce.
Puis elle se redressa un peu et reprit de manière plus professionnelle cette fois-ci. « Bien le bonjour, monsieur Stocker. Comment s'est déroulée votre semaine ? » De la même manière, je me contente à présent d'afficher un sourire poli bien qu'un peu amusé avant de répondre.
« Un peu lente par moment, surtout ce matin, mais sinon elle s'est déroulée très convenablement. Et la vôtre? »

Ensuite, la pauvre vendeuse est de nouveau la cible des foudres de la petite demoiselle. Je souris un peu puis lance un regard faussement désolé à la pauvre femme qui essaie de faire ce qu'elle peut.
Miss Evergreen se racle la gorge et je reporte mon attention sur elle après avoir fait semblant de m'intéresser aux courbes du fessier moulé de la vendeuse. Elle a ce sourire pincé de professionnel et a de nouveau glissé ses mains dans son dos. Si elle se tortillait sur place, j'aurais presque eu l'impression qu'elle allait me demander une glace avec une petite voix fluette. Oh non, ne pense pas à ça Stoker. Pourtant l'image d'une cosplayeuse me demandant si j'étais intéressé par ses pokéball me vint à l'esprit et je ne pu m'empêcher de songer qu'elle pourrait très bien essayer de dresser mon pokémon si elle voulait. Oulah. Non non Stoker, ça va bien là. Je sais que t'as pas eu ce dont t'as besoin depuis un moment mais quand même.
Je revenais au moment présent quand j'entendis sa voix de nouveau s'élever dans l'air : « Dans quelle matière êtes-vous le plus à l'aise ? Certaines personnes ne supportent pas le cuire.» . Mon sourire s'élargit sans pour autant dévoiler mes dents et je la regardais intensément un instant.
«  Oh le cuir me convient très bien Mademoiselle Evergreen » J'étais presque certain que son esprit ferait ne serait-ce que vaguement un lien vers un sujet moins porté sur le confort de mes pieds et je serais ravi d'en voir l'effet sur son joli visage.

La vendeuse revint et je levais les yeux vers elle, m'approchant pour la débarrasser des tasses et tendre la sienne à la petite styliste qui semblait mécontente. J'adresse un sourire resplendissant à la femme qui se poste un peu en retrait. « Merci beaucoup! »
Je me tourne finalement de nouveau vers le petit brin de femme qui doit me trouver des chaussures.
« Alors, quel type de chaussures pensez-vous me faire essayer pour aller avec l'oeuvre d'art que vous avez fait pour moi? » Elle ne va sûrement plus savoir où donner de la tête. Je lui souris et attend qu'elle me guide dans le magasin. Je suis à son entière disposition pour le reste de l'après-midi.
Je la regarde un moment en buvant mon café avant de reposer ma tasse et d'adresser de nouveau un remerciement à la vendeuse par un signe de tête.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptySam 29 Juin - 11:40



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

« - Un magicien n'est jamais en retard, ni en avance d'ailleurs, Mademoiselle Evergreen. Il est toujours pile à l'heure. » Me lance-t-il en serrant ma main, m’effleurant presque en se détachant.

Je rêve ou … Il connaît le saigneur des anneaux ? Oh, non pas que ce film n'est pas connu, mais certaines personnes ne s'intéressent clairement pas à ce type de … Culture cinématographique, ou retiennent à peine une syllabe. Je cligne des yeux un moment, surprise de constater qu'il m'étonne encore. Qui me surprend ? Trop peu de monde à mon goût. Les gens sont d'un tel ennui … Ou est-ce simplement le fait que je m’intéresse un peu plus à lui qu'aux autres ? Non, ridicule, je me fiche des gens ! Encore plus s'ils sont du sexe opposé. Je reprends rapidement une posture et un ton professionnel pour user des formules de politesses. Mœurs et coutumes sociales obligent. Non pas que je ne suis intéressée que par ma petite personne – c'est le cas de dire- mais que, rares sont les individus qui retiennent mon intention. Moins j'en fréquente, mieux je me porte et plus il est facile de conserver ce masque que je porte à longueur de journée.

-Un peu lente par moment, surtout ce matin, mais sinon elle s'est déroulée très convenablement. Et la vôtre?  Me demande le PDG, me retournant ma politesse.

Par longue, il entend sûrement qu'elle fut d'un ennui déplorable.

-Mon agent ne me laisse pas le temps de m'ennuyer. Je rétorque en grinçant des dents.
J'adore Patrick, mais il peut être une vraie plaie parfois.

Tandis que je me détourne pour dicter quelques ordres à la vendeuse, je me sens soudain lasse. Je déteste vraiment cette partie de mon travail, ce que j'aime, c'est confectionner, inventer et donner vie à mes idées, pas les vendre, ni en faire la promotion. Pourtant, il faut bien que je m'y colle alors, je m’exécute, arpentant le chemin houleux de la vente.
-Oh le cuir me convient très bien Mademoiselle Evergreen.
La réplique s'insinue dans mon esprit tel un virus dévastateur. Voilà que ça recommence. Son ton ne laisse aucune place à l'imagination. Mais je sais que c'est moi, juste moi. Je le fixe un moment, ma lèvre s'étirant alors que je fixe le plafond, me retenant de rire. C'est purement nerveux et je déteste ça. Parce qu'il est le fautif dans l'histoire. Malgré les apparences, rares sont ceux qui m'intimident. Mes supérieures eux-même me blasent plus qu'autre chose. Et c'est largement justifié : Ces idiots portent des cravates ! DES CRAVATES. Je hais les cravates ! D'ailleurs, je me demande si je vais devoir aborder le sujet avec … L'apollon qui se tient à côté de moi et qui … Offre un immense sourire à la blonde. Ben voyons, je le savais, le voilà son type de femme. Grande, élancée et décolorée. Quant à moi, je ne suis que décolorée. Peut-être un peu élancée … De loin. Mais qu'est-ce que je raconte ? Je m'en fiche de son type de femme !

- Merci beaucoup! S'exclame chaleureusement Stoker à Miss pot de peinture et, je ne peux que me retenir de l’imiter d'une voix mièvre. Inutile de m'enfoncer. C'est complètement immature, je le sais. Mais … Ca m'agace. Pourquoi ça m'agace ?

- Alors, quel type de chaussures pensez-vous me faire essayer pour aller avec l’œuvre d'art que vous avez fait pour moi? Me demande une voix grave.

Je me détourne, réalisant que c'est à moi qu'il parle. Quand je le vois boire son café d'une traite, je me souviens que je n'ai pas touché au miens. Mince alors. Mon oeuvre d'art ? Est-ce qu'il tente encore de me flatter ? On dirait Zephyr ! A toujours en faire des tonnes après avoir fait une grosse bourde. Les mecs, franchement ... Je lève un doigt, lui faisant signe de patienter avant de me tourner vers ...

- Euh … Tenez, Martine.
- C'est … Mélanie, mademoiselle. Corrige-t-elle en piquant un fard, jetant un petit coup d’œil à Sébastian.
Grave erreur.
- Autant pour moi, vous aviez une tête à vous appeler Martine. Je m'excuse sans conviction, papillonnant en lui tendant ma tasse.
Tu es un monstre, Evergreen ! Rugit ma conscience dans ma tête, tandis que mon sadisme légendaire éclate d'un grand rire mauvais. … Il faut que je me fasse soigner. Et vite. Mes lèvres frémissent un peu tandis que la vendeuse se détourne, filant à toute allure vers les réserves. Me tournant vers mon client avant de répondre à sa question. Attendez … Il aime le cuir … Je baisse les yeux vers mon leggings imitant cette matière, réalisant alors avec effroi où il voulait en venir. Non, je ne dois pas ma laisser distraire, il doit sûrement beaucoup s'amuser et, nuls doutes qu'il doit jouer à ce jeu avec beaucoup de femmes. La preuve, ce grand sourire adressé à la blonde un peu plus tôt … Oui, c'est ça. Est-ce que je vais avoir le culot nécessaire pour … Lui retourner la politesse ? J'en doute. J'ai trop la trouille fasse aux hommes séduisants.

- Bien. Pour vous, je pense que ce sera un bon … 45 ? Je demande, m'arrêtant près de lui pour fixer ses pieds.

Il y a certaines rumeurs sur les hommes aux grands pieds et la pensée m'arrache un drôle de rire que j'étouffe rapidement avant d'aller vers l'une des étagères. Me raclant la gorge avant de prendre une paire en cuir d'un noir impeccable, qui ne se reflète pas au soleil. Je lui tend les chaussures en pinçant les lèvres. Je crois que je deviens complètement folle.

- Nous n'avons pas de model aux reflets bleu comme pour votre costume, mais cela serait surplus. Ce serait comme vouloir imiter Justin Timberlake et Britney Spears sur le tapis rouge alors qu'ils portaient deux tenues entièrement en Jean. J'vous le déconseille !  Je m'exclame dans un jargon qu'il ne va peut-être pas comprendre. Oui, je connais beaucoup de choses sur la presse people, pas le choix, c'est le métier. »Je termine en haussant les épaules, sans vraiment vouloir me justifier. En espérant qu'il a déjà oublié mon petit dérapage.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyMar 9 Juil - 10:35



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Je ne sais pas si le fait de citer une tirade de Gandalf me fait rentrer dans ses petits papiers ou non... Si au moins ça la fait un peu plus réfléchir à moi. À qui je peux bien être quand je ne suis pas un homme d'affaires en haut de sa tour d'ivoire, qui brasse une montagne de fric et qui a besoin de nouveaux costumes. Et de nouvelles chaussures, en l'occurrence.
Je la regarde un moment. Elle n'a vraiment pas lésiné sur la tenue décontractée. Mais elle est tout aussi séduisante ainsi que dans son tailleurs noir et blanc. Le simili-cuir (ou peut être est-ce du vrai, qu'est-ce que j'en sais moi?) est un étuis fort agréable à regarder pour ses jambes et fait ressortir les quelques touches jaunes qui complètent sa tenue. Mmmh... Oui, je n'ai vraiment aucun soucis avec le cuir, encore moins quand c'est elle qui le porte. S'en est presque bizarre qu'elle s'obstine à porter ce masque de professionnalisme qu'elle semble vraiment affectionner. Qu'est-ce qu'elle cherche à cacher ainsi ? Oh, je ne dis pas que je ne cache rien moi-même, mais je laisse paraître juste ce qu'il faut pour susciter du mystère, et donc de la curiosité. Et si possible, mieux encore, une dévorante curiosité.

Mais oui, ma semaine est passée tellement lentement... C'est toujours comme ça quand on attend avec impatience un événement, le temps semble s'étendre et prendre... son temps justement. Mes yeux cherchent les siens, si verts, dont la couleur ressort d'autant plus grâce aux mèches qui dépassent de sous son bonnet. J'aimerais savoir ce qu'elle a en tête...
« Mon agent ne me laisse pas le temps de m'ennuyer. » Je souris. Je découvre un air vraiment ennuyé dans son regard et je me dis qu'elle aimerait peut être avoir un peu de temps pour penser à autre chose que le boulot. Moi aussi, la plupart du temps. J'ai été assez occupé, à vrai dire, cette semaine, mais malgré tout, elle est passée très lentement. Je me demande quel type son agent est pour pouvoir la forcer à faire toutes ces choses... Enfin, c'est qu'elle n'a pas l'air d'être quelqu'un qui se laisse marcher sur les pieds, contrairement aux apparences.
Après tout, les apparences sont souvent trompeuses.
Surtout quand on sait qu'une personne cherche à paraître ce qu'elle n'est pas. Mais est-ce le cas ici ?

Je suis son regard vers la vendeuse et je me dis qu'elle est le genre de femme que j'aurais volontairement plus ou moins séduit, sans y faire réellement attention toutefois, avant. J'ai l'habitude d'affecter une politesse et une courtoisie infinies quand j'ai affaire à des jolies femmes. Sûrement parce que j'aime voir leurs joues rosir ou leur assurance flancher un peu. À vrai dire, j'aime aussi me prendre un regard condescendant. La séduction est un jeu amusant. Parfois même plus lorsque l'on sait que ce n'est finalement sans réelle promesse. Après tout, je ne suis pas connu pour le nombre de femmes que j'ai mis dans mon lit... Et je n'en ai pas envie. C'est juste... gratifiant de savoir que l'on plait.

Oui, le cuir. Revenons-en au cuir. Et à la petite demoiselle qui se tient toujours devant moi. Ses lèvres s'étirent un peu et je suis persuadé que ma réplique et le ton que j'ai employé ont créé les images voulue dans sa charmante petite tête. Elle détourne les yeux, les levant un peu plus vers le plafond et je crois presque qu'elle ose rouler des yeux à mon attention. Mais non. Je ne crois pas. Je déteste qu'on fasse ça. Ce n'est pas parce que je manque de confiance en moi... c'est juste que ça m'exaspère. Et je n'aimerais pas qu'elle le fasse.
Je détourne à mon tour le regard pour le porter sur la vendeuse du magasin. Je lui souris. Pauvre femme... Si elle savait qu'elle n'est que l'outil de ma mission, rien de plus. Elle ne me sert qu'à voir si Mademoiselle Evergreen réagit d'une manière ou d'une autre... Pourtant, comme je l'ai dit, j'aurais pu plus sérieusement essayé de la séduire il y a quelques semaines. Mais il lui manque quelque chose. Et finalement, ce n'est pas un petit quelque chose. C'est un gros quelque chose.
Le café est bon au moins. Ou peut être est-ce parce que j'ai l'impression de sentir une pointe d'amertume dans la voix de la styliste quand elle remercie à son tour la vendeuse ? Je me fais peut être des idées après tout. Même si je suis doué pour cerner les gens, je peux me tromper. C'est pourquoi je dois engranger plus de preuves que ça ! Je souris, plus pour moi-même à vrai dire et bois distraitement quelques gorgées de mon café.

Je reporte mon attention sur elle en lui posant une question et mes yeux se posent sur son joli visage, cherchant un quelconque signe positif de mon effet sur elle.
Elle me fait signe d'attendre une seconde en levant le doigt, je fronce les sourcils. On ne me met pas en attente comme ça. Comme si j'étais une vulgaire employé. Elle se tourne vers la blonde et lui rend la tasse tandis que je suis encore aux prises avec ses manières et mes pensées contradictoires.
« Euh … Tenez, Martine.
C'est … Mélanie, mademoiselle. »
Je retiens un sourire alors que les yeux clairs de Mélanie – donc – se tournent vers moi. Je lui adresse un léger sourire accompagné d'un haussement d'épaules l'air de dire : « désolé, je crois qu'elle est de mauvais poil » ou encore « faut pas chercher hein ».
« Autant pour moi, vous aviez une tête à vous appeler Martine. »
Cette fois-ci, je fronce plus franchement les sourcils. Ce n'est vraiment pas très aimable de sa part. Au fond, la pauvre vendeuse n'y est pour rien. Non. En fait, c'est ma faute. Sûrement. J'ai peut être touché un point plus sensible que je ne le croyais.

Finalement, Mélanie s'enfuit presque vers l'arrière-boutique et je reporte mon attention sur Miss Evergreen. Elle a les yeux baissé vers mes pieds et j'en profite pour observer la ligne de son cou et de ses épaules. Mmh...
«  Bien. Pour vous, je pense que ce sera un bon … 45 ?  » Je souris.
«  Oui, c'est ça. Vous avez un sacré coup d'oeil! » Je me demande si elle sait ce qu'on dit sur les hommes aux grands pieds et à ce moment précis elle étouffe une sorte de rire qui se transforme en un drôle de bruit. Oh oui, je pense qu'elle sait. Et c'est à son tour de s'enfuir vers une étagère pour aller prendre une paire de chaussures.
Le cuir sied vraiment à ses jambes...
Je lui souris quand elle revient vers moi et vais m'assoir sur un pouf prévu à cet effet pour essayer ce qu'elle me propose.
« Nous n'avons pas de modèle aux reflets bleu comme pour votre costume, mais cela serait surplus. Ce serait comme vouloir imiter Justin Timberlake et Britney Spears sur le tapis rouge alors qu'ils portaient deux tenues entièrement en Jean. J'vous le déconseille ! » Je lève les yeux vers elle, abandonnant ma tâche de défaire mes lacets quand elle me parle de ça. Les sourcils en l'air, je suis complètement paumé sur ce coup là. « Oui, je connais beaucoup de choses sur la presse people, pas le choix, c'est le métier. » Je souris un peu et retourne à mes lacets.
«  Ca ferait sûrement too much en effet... Je défais mes chaussures et attrape les neuves avant d'ajouter plus bas, un peu plus pour moi même : Un peu comme les costumes du District 1 dans Hunger Games...  » Ca c'est une référence que je connais mieux. Même si c'est un peu plus pour les ado... Ca fait quand même partie d'une grande épopée littéraire...

Je finis de lacer les nouvelles chaussures en cuir et me mets debout face à elle. La regardant plutôt que mes pieds. À vrai dire, j'en ai un peu rien à faire de ces godasses...
Je surprends un mouvement près de nous et je me dis que Mélanie doit être de retour. Je jette un regard sans vraiment m'arrêter sur elle mais je capte quand même son air déconfit. Mmh, entre moi qui fait semblant de la draguer et Miss Evergreen qui lui parle sèchement, si en plus elle a eu une mauvaise semaine... Nous sommes de vrais monstres. Pourtant, mes yeux ne s'arrêtent pas sur elle et reviennent vers ma styliste avant de glisser vers mes chaussures.
« Mmhh... Je pense que si je portais mon costume il aurait été plus facile de voir si elles convenaient... Je plongeais alors mes yeux dans les siens. Une fois encore, il va falloir que je fasse entièrement confiance à vos talents, Mademoiselle Evergreen »
Je lui souris à nouveau, sans malice, sincèrement cette fois.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyJeu 18 Juil - 13:58



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 


«  - Oui, c'est ça. Vous avez un sacré coup d’œil ! Affirme le grand blond dans mon dos tandis que je cherche les chaussures idéales. De la flatterie, encore ?

Je ne sais combien de temps cela prendra. Au fond, c'est soit l'un, soit l'autre. La plupart du temps, c'est imprévisible. J’enchaîne alors, tournant encore et encore tout en scrutant les étagères luxuriantes de la boutique. Une fois fait, je me tourne vers lui, parlant de tout et de rien sans pour autant dévier de sujet. La mode est toujours le centre de toute cette discussion. Même si, dans le cas présent, c'est un cas bien à part. Alors que je cite deux personnalités que je n’affectionne absolument pas pour illustrer mes propos, Monsieur Stocker m'observe. L'air légèrement stupéfié et, j'hausse les épaules en précisant que ces connaissances superflues font parties intégrante du métier. Et ce n'est pas ce que je préfère,  loin de là !

 Ca ferait sûrement too much en effet...  Qu'il confirme en essayant les chaussures que je viens de lui confier.

Je fais la moue pour-même, plutôt d'accord avec l'adjectif.

-  Un peu comme les costumes du District 1 dans Hunger Games...  Achève Sébastian dans sa barbe.

Pincez-moi, je rêve ! J'observe mon interlocuteur, yeux écarquillés. Est-ce qu'il vient de citer l'un de mes romans favoris ? Bon, d'accord, cette lecture n'est pas spécialement pour adulte, bien que les protagonistes y soient pour la plupart particulièrement mâtures. Pourtant, j'adore ce livre. Pire encore, je suis parfaitement d'accord avec lui. Et avant que je ne le réalise, de faibles battements de papillons réveillent une tornade de frisson dans mon ventre et ma nuque. Mes paupières s'abattent, une fois, deux fois, et je reprends un air neutre alors qu'il me fait de nouveau face. Qu'est-ce que c'était que ça ?  Lentement, j’entrouvre mes lèvres, aspirant l'air autour de moi. Réalisant par la même occasion que j'ai cessé de respirer, et oublié de répondre.

- Je suis assez d'accord … Je marmonne avec prudence, surprise par mes pensées inhabituelles et déséquilibrées.

Ce comportement est stupide, il aime quelques références que j'affectionne moi aussi, et alors ? Pour faire bonne mine, je baisse la tête, observant les chaussures de luxe maintenant enfilées et approuve silencieusement. Elles semblent parfaites. A côté de nous, Mélanie est de retour et je sens une pointe d'agacement grimper en flèche. C'est plus fort que moi. Depuis des années, je deviens un vrai monstre à l'approche de superbes blondes aux yeux verts, accoutrées de la sorte. Pourquoi ? Parce que cela me rappel ma garde de génitrice.

Ce qui est, au passage, particulièrement injuste pour cette pauvre fille. Je me tortille sur place, mal à l'aise et coupable. Pourquoi je réagis toujours de façon aussi excessive dès qu'un détail ou une personne me rappel cette femme ? Je me sens vraiment stupide. Rapidement, je me souviens que je ne suis pas seule et qu'un homme superbe et, plus encore, intéressant, m'observe. Étrangement, j'en prends soudainement conscience. Oui, Sébastian Stocker … Me plaît. J'en grimacerais presque,  s'il ne me regardait pas. Après tout, ce genre de détail, chez les personnes normales, se remarquent dès les premières minutes. Pourtant, moi, je viens de mettre presque plus de deux semaines pour m'en apercevoir.

-  Mmhh... Je pense que si je portais mon costume il aurait été plus facile de voir si elles convenaient...  Une fois encore, il va falloir que je fasse entièrement confiance à vos talents, Mademoiselle Evergreen.

Et le voilà qui me bombarde encore de compliments, m'offrant un sourire absolument radieux. Et, cette fois,  je ne discerne aucune malice dans ce sourire en coin. Un vrai compliment ? Est-ce qu'il le pense réellement ? Oh … TU T'EN FOUS, EVERGREEN ! Rugit ma conscience, sincèrement exaspérée. Oui, je m'en fiche ! Pourtant, je sens mes oreilles surchauffer et je me mordille la lèvre, ravie qu'elles soient masquées par mes cheveux. Est-ce que je rougis ? Je ne rougis jamais ! Je me reprends alors bien vite, affichant la moue la plus blasée possible en battant l'air d'une main nonchalante.

- Oh, voyons Monsieur Stocker, vous voulez me noyer sous les flatteries, ou quoi ? Je m’esclaffe d'une voix légèrement moins assurée que d'habitude.

Merde ! Bon sang,  ne me regarde pas comme ça ! Je songe en ayant l'impression de fondre sur place. Je détourne alors ma bouille crispée vers la blonde, tâchant de me montrer moins glaciale, cette fois.

- Monsieur Stocker prendra celles-ci, elles conviendront parfaitement. Vous pourrez dire à notre cordonnier qu'il fait un travail remarquable. J'ajoute, voyant l'air surpris de la vendeuse.

Sûrement parce que 'La sorcière', ne fait jamais aucun compliment. Je m'écarte un peu de Stocker, désirant conserver une distance raisonnable et, surtout parce je sens une légère odeur sucrée et bien trop agréable, émanant de lui.

- Bien, c'était finalement bien plus .. Euh, rapide, que d'habitude. Je reprends en me tournant à peine vers Stocker, mains dans le dos. Je me dirige de nouveau vers le comptoir, sortant mon portable d'une des poches du sac pour y voir l'heure : 15h30. Quoi ? Impossible ! Ou … Finalement, à peine une demi-heure plus tôt. » Je corrige en fronçant les sourcils.

J'ai l'impression d'être ici depuis seulement vingt minutes. A côté de moi, la blonde me jette un rapide coup d’œil, semblant soudain chercher quelque chose. Je la fixe, lui lançant un regard courroucé alors qu'elle baisse rapidement les yeux, filant dans la réserve pour aller chercher les jumelles que Monsieur Stocker porte aux pieds. Nous laissant de nouveau seuls dans cette pièce qui paraît soudainement beaucoup, beaucoup trop petite à mon goût.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyDim 28 Juil - 14:23


THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Me parler de mode à moi, en liant des célébrités un peu bizarre, c'est vraiment me parler chinois. Mais je pourrais faire un effort, si c'était un sujet qui lui plaisait. Mais en voyant ça tête quand elle parlait du duo incongru, j'estimais que ce n'était pas la peine que je me force.
Mélanie avait disparu du voisinage et, au fond, j'aimais mieux ça comme ça. Déjà parce que je n'avais plus envie qu'elle se retrouve victime de mon petit jeu, même si ça pouvait me faire toucher Mademoiselle Evergreen. Je n'étais peut être finalement pas un aussi grand salopard sans cœur. Ou pas aujourd'hui en tout cas.

Elle semble d'accord avec mon vague ressenti à propos des tenues assorties en jean et je suis heureux de constater que mon manque d'intérêt pour une telle chose n'est pas mal pris. Pourtant, j'essaie de voir si un autre exemple est plus adapté, enfin, dans ma culture personnelle. Si elle connait, j'espère que ma comparaison est valable, sinon j'aurais quand même l'air con. Mais si elle connait, que ce soit valable ou pas, ça voudra dire qu'on a un autre truc en commun... À moins qu'elle n'ait que regardé le film pour y voir les costumes et les observer d'un œil critique pour son métier... Bref.
Quand je relève la tête et que je vois ses paupières battre, signe le plus visible de son trouble dont j'ai pu être le témoin jusqu'à présent, je retiens un sourire en devinant que mes quelques mots ont frappé là où elle ne s'y attendait pas. Là encore, je ne m'y attendais pas non plus. Est-elle une si grande fan de Hunger Games que ça ? Est-ce qu'elle a rêvé de dessiner les costume du film quand l'adaptation a été décidée ? À vrai dire, je ne saurais que moyennement étonné si c'était bel et bien elle qui les avait faits. Plus j'en vois sur elle, et plus je me dis que les tenues excentriques du Capitol ne seraient peut être pas si étrangères aux podiums que ses mannequins foulent. « Je suis assez d'accord …  » Qu'elle marmonne pas plus fort que moi. J'ai donc vu juste, pour les costumes en tout cas.

Je la regarde un moment alors que je me suis levé et que j'ai fini de lacer mes peut être futures chaussures. J'observe le sommet de son crâne alors qu'elle examine mes pieds. Apparemment ça a l'air de lui convenir.
Un mouvement attire mon regard et je découvre que la blonde et de retour. Pourtant, cette fois, je ne lui adresse pas spécialement de sourire. Je ne lui fais pas spécialement la gueule non plus hein... Mais elle va quand même se demander pourquoi je ne souris plus comme tout à l'heure. Ou bien c'est juste moi qui me trouve trop important aux yeux d'une femme ? Je fronce les sourcils en réfléchissant à la question... Je sais quel effet je fais aux femmes mais... Jusqu'ici je n'en ai jamais dragué juste pour le fun. Et voilà qu'aujourd'hui, j'ai fais semblant de draguer celle-là pour le fun juste pour voir la réaction d'une autre femme... Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
Mon regard revient sur la petite demoiselle aux cheveux colorés quand celle-ci se tortille mal à l'aise... Qu'est-ce qu'elle a ? Elle n'aime pas Mélanie à ce point ? Mon dieu, les femmes sont vraiment trop compliquées. Autant éviter le sujet et lui faire penser à autre chose.
Encore un petit compliment, et un grand sourire. Juste pour elle. Parce que je n'ai jamais vraiment eu envie d'en donner à une autre, sauf exceptions. Mais ce n'était pas pour les mêmes raisons. Je la vois se mordiller la lèvre une demi-seconde avant qu'elle n'affiche de nouveau sa mine blasée pour cacher ce qui pouvait ressembler à du trouble. Est-ce que mes compliments la touchent vraiment à ce point ? Elle, la blasée et froide, célèbre Reine des Glaces ?
« Oh, voyons Monsieur Stocker, vous voulez me noyer sous les flatteries, ou quoi ? » Je souris.
« J'ai ce qu'il faut en guise de sauveteur maritime, si jamais vous vous noyez vraiment, Miss Evergreen. » répondis-je avec un nouveau sourire.

« Monsieur Stocker prendra celles-ci, elles conviendront parfaitement. Vous pourrez dire à notre cordonnier qu'il fait un travail remarquable. » J'hausse un sourcil en l'entendant parler si cordialement à la vendeuse. Et bah tient. C'est nouveau ça ! Elle recule un peu et j'en profite pour m'asseoir, pour retirer ces chaussures neuves et remettre les vieilles.

« Bien, c'était finalement bien plus .. Euh, rapide, que d'habitude... Ou … Finalement, à peine une demi-heure plus tôt. »
Une fois mes vieilles chaussures de nouveau aux pieds, je m'approche du comptoir où elle était retournée se réfugier, apercevant le dos de Mélanie un peu plus loin qui retournait dans la réserve pour aller chercher une paire qui n'a jamais été essayée.
Je regarde un instant la petite femme aux cheveux flamboyants en cherchant ses yeux verts des miens. J'ai trouvé ce moment trop court... Peut être que j'aurais dû dire que je ne me trouvais pas bien dans ces godasses là. Mmh... Non, ça aurait été comme dire qu'elle ne faisait son boulot que moyennement bien. Enfin, j'aurais pu inventer que mes pieds étaient particuliers ou je ne sais pas quoi mais … Je laissais échapper un léger soupir.
« Vous faites vraiment un travail remarquable Mademoiselle Evergreen. Je suis heureux de vous avoir avec moi  » Oui, dans tous les termes possibles et imaginables que tu pourras trouver dans ta jolie tête, Miss Evergreen, je suis ravi...

Je la regardais un long moment avant de regarder par la vitrine et découvrir un salon de thé en face... « J'ai une petite faim... pas vous? » Je me tournais de nouveau vers elle alors que je prononçais ces derniers mots mais avisais quelques instants plus tard que Mélanie revenait avec la boîte à chaussures. Je laissais apparaître une moue légèrement contrariée sur mon visage avant de me reprendre. Tout de même, un peu de savoir vivre...

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyJeu 8 Aoû - 10:04



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

« - Vous faites vraiment un travail remarquable Mademoiselle Evergreen. Je suis heureux de vous avoir avec moi . Articule l'homme sans se défaire de son sourire ravageur.


C'est moi, ou il fait très chaud d'un coup ? Je me racle la gorge, préférant lui adresser un sourire polie avant de dire une énorme bourde. Ses yeux brillent presque d'une lueur carnassière, cette fois c'est certain, il joue avec mes nerfs. Ce regard me transperce complètement. Je sens presque les fourmis qui dansent dans tout mon corps.

-  J'ai une petite faim... pas vous ? Demande-t-il alors, me prenant au dépourvu.

Quoi, pardon ? Pourquoi est-ce qu'il me dit ça ? Peut-être qu'il cherche à fuir la pièce le plus vite possible pour être loin de moi. Mon dérapage a du l'agacer.  Mon corps peu habitué réagit à l'extrême et je pose mes mains sur mes hanches, détournant le regard vers la vendeuse qui refait surface, ouvrant la bouche sans savoir quoi dire. Je laisse Stocker faire ses petites affaires alors que la blonde lui jette quelques coup d’œil insistant. Étrangement, il ne semble même le remarquer. Il a plutôt l'air complètement ailleurs, je remarque le petit V qui se forme sur son front alors qu'il semble réfléchir intensément, avant qu'il ne se tourne vers moi pour me fixer de nouveau. Il a l'air d'attendre quelque chose. Oh, oui, une réponse !

- Euh, c'est vrai qu'il est l'heure, j'ai mangé tôt ce midi, personnellement. J'articule avec prudence, sans savoir quel chemin emprunter. Est-ce qu'il tente de me faire comprendre quelque chose ? Bon sang, j'en sais rien moi !

La blonde me lance un drôle de regard et j'observe la vitre, incapable de saisir le sens de regard là. Dehors, les gens continue de tracer leur route, se moquant parfaitement du reste. Quoi, j'ai une tâche ? Quand Stocker semble en avoir fini avec les chaussures et que la blonde lui tend un Sac luxueux en tissu contenant la boite à chaussures, j'attrape mon sac que je laisse pendre au bout de mon bras avant de me diriger vers la sortie, attendant sagement qu'il en finisse. S'il compte continuer sa drague avec l'autre blondasse, inutile que j'assiste à ça. Dans ma poche, je sens mon portable qui vibre et je soupire, plongeant la main à l'intérieur de ma veste pour attraper l'appareil que je colle à mon oreille, sans même vérifier le destinataire :

- Quoi !
- Dis moi que ça se passe bien ! Dis moi que ça se passe bien ! Demande Patrick d'une voix hystérique et énervée.

J'éloigne le combiné de mon oreille, grimaçant sous les intonations aiguës de mon agent. Derrière moi, j'entends la porte qui s'ouvre et me retient de tourner les talons pour vérifier qu'il s'agit bien de Stocker.

- Oui , Je me contente de répondre en recollant le téléphone contre ma lobe.
- Il est avec toi ?
- Bien-sûr ! Je m'exclame d'un ton faussement enjoué. Je ne veux pas que Monsieur Stocker devine l'identité de mon correspondant. Sans savoir pourquoi, j'éprouve une envie irrésistible qu'il se pose tout un tas de questions. C'est stupide, il s'en moque parfaitement.
- … Will ? Il a trouvé ce qu'il voulait ? Demande Patrick d'une voix bien plus calme, cette fois.
- T'en doutes ? Je lâche d'une voix sarcastique, il sait pourtant que j'assure, dans mon domaine.

J'ose un petit coup d’œil derrière moi, adressant un sourire d'excuse à Stocker qui semble toujours autant ailleurs. C'est quoi, son problème ?

- Non ! Non, bien-sûr. Se reprend Patrick, plus calme que d'habitude, je fronce les sourcils. Ca ne lui ressemble pas du tout. Qu'est-ce qu'ils ont tous, à la fin !
- Tout va bien ?T'as une drôle de voix …
Silence radio. Raclement de gorge.
- Oui, ma chérie, ça va très bien ! File donc, continue d'assurer. Ne passe pas à l'agence ce soir, je me charge de tout, repose-toi, tu le mérites.

Et sans attendre, mon agent raccroche, me laissant avec des non-dits. Je sais qu'il ne me dit pas tout, et ce revirement soudain me laisse des nœuds dans l'estomac. Pourquoi me demande-t-il de ne pas passer ? Il m'éloigne de l'agence, je le sais ! Mon ventre gargouille bruyamment, faisant échos à mon angoisse. Je n'ai plus faim, maintenant.
- Veuillez m'excuser, je marmonne en me tournant vers lui, oubliant complètement mes petits airs pincés et professionnels. Vous me disiez quoi, déjà ? » Je reprends, rivant mes prunelles vitreuses vers lui. Je tente un sourire malgré tout, tentant de masquer mon inquiétude. J'ai comme l'impression que je vais goûter au revers de la médaille dans très peu de temps.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyMar 20 Aoû - 8:32



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Je la vois se racler un peu la gorge avant de m'adresser un de ses éternels sourires polis. J'aimerais tellement voir ses lèvres s'étirer dans un sourire franc et amusé. Heureux. Plutôt que cette façade professionnelle. Oui, ça m'ennuie. Vraiment.
Quand je me retourne vers elle après ma dernière question, elle semble complètement perdue. Eh bien quoi ? Je n'ai pas le droit de lui demander si elle a faim ? Certes, ça sous-entend que je lui demande si elle ne veut pas manger un bout avec moi mais... Elle n'est pas obligée de le prendre comme ça. Je vois ses petits poings se poser sur ses hanches (des jolies hanches que j'aimerais bien prendre entre mes mains moi aussi...) alors que la vendeuse revient. Je paie sans même regarder ni la blonde ni le montant des chaussures. Miss Evergreen ne m'a toujours pas répondu. Oui, je dois être un peu contrarié. Pourquoi met-elle tant de temps à se décider pour savoir si elle a faim ou non ?

Elle n'a pas l'air à l'aise quand elle me répond enfin. « Euh, c'est vrai qu'il est l'heure, j'ai mangé tôt ce midi, personnellement. » Mais je lui souris quand même. J'ai mangé à une heure normale, mais mon estomac n'a pas accepté beaucoup de nourriture. Je ne pouvais penser qu'à ce rendez-vous, certes très professionnel mais tout de même.  
Mélanie pose ostensiblement le paquet luxueux contenant la boite des chaussures sur le comptoir et je suis obligé de me tourner de nouveau vers elle, m'affublant d'un sourire banal sans drague aucune pour la remercier avant de me tourner vers la petite femme qui me sert de nouveau tailleur, prêt à lui répondre quelque chose pour la convaincre de manger un truc avec moi mais je la découvre en train de sortir son téléphone de sa poche et mon visage se rembrunit. « Quoi ! »

Je me demande qui s'est alors que je sors derrière elle et qu'elle ne semble pas apprécier d'être déranger. Je reste un peu en retrait et l'observe. Je crois qu'il y a bien une chose que je n'ai jamais réussi à faire dans ma vie – quand ça ne concerne pas mes employés ou les affaires importantes au boulot – c'est faire en sorte de détourner une personne de son téléphone sans paraître malpoli... Alors j'attends, assistant à la moitié de la conversation, ne sachant pas trop quoi faire. « Oui 
Bien-sûr ! » Je fronce les sourcils à l'enjouement de ses paroles, détonnant tellement avec les dernières répliques moins chaleureuses qu'elle avait pu formuler. Je me demande encore qui s'est... Un petit ami ? Elle aurait décroché de mauvaise humeur parce qu'ils se seraient un peu brouillé avant qu'elle ne parte au boulot ce matin ? Il aurait proposé de l'inviter quelque part pour se faire pardonner d'où le changement de ton ?
Je secoue la tête intérieurement. Je me fais des films. Peut être ? Peut être pas ? Comment savoir de toute façon... ? Je balance mon sac de chaussures de manière distraite en écoutant toujours ce qu'elle dit, espérant en savoir plus...
« T'en doutes ? » Je fronce les sourcils. Je n'y comprend toujours rien. Je ferais mieux de continuer de la mater de là où je suis plutôt que de me torturer... Oui c'est pas une mauvaise idée ! Mais elle se retourne avec un sourire désolé à ce moment là alors je remonte mon regard vers son visage. Mais le temps que j'affiche une moue en réponse, elle est déjà de nouveau toute à sa conversation.
« Tout va bien ?T'as une drôle de voix … » Non Stoker, n'écoute pas. N'écoute pas !
Mais finalement la conversation s'arrête. Bon... J'attends toujours. Mais cette fois je commence à ressentir une pointe d'agacement. J'étais en train de chercher une remarque grinçante à prononcer avant de m'en aller sur une sortie bien maitrisée quand elle s'est enfin retournée vers moi. Oui, merci, j'existe.
« Veuillez m'excuser. Vous me disiez quoi, déjà ? » Ignorant son ventre qui avait gargouillé, bien que je l'ai entendu, je ne peux m'empêcher de noter le revirement d'attitude. Elle n'a plus cet air assuré et confiant et ses yeux sont moins vifs que tout à l'heure. C'est quoi ça ? Impossible de faire ma sortie programmée maintenant ! Pourtant, je suis toujours en rogne qu'elle ose me demander ce que je lui disais.
« Je vous demandais si vous aviez faim » Je répond peut être un peu trop brusquement... Avant de tendre le menton vers l'échoppe d'en face. « Il y a un salon de thé là... J'ajoute, pas tellement de meilleure humeur... Si des fois vous n'aviez pas un rendez-vous ou quelque chose d'important à présent »
J'étais prêt à prendre mon air froid et professionnel moi aussi si elle m'envoyait pètre avec une excuse. Oui, je lui souhaiterais une bonne fin de journée avec ce même air qu'elle a tout le temps, poli et professionnel mais pas chaleureux, et tournerais les talons pour retrouver ma voiture sans me retourner...

Mais pour le moment, j'attendais sa réponse. Au fond, je ne savais plus ce que j'espérais. Qu'elle dise oui ou qu'elle dise non. Parce que si elle disait oui et restait dans son costume du parfait tailleur pro, autant ne pas aller partager un thé et des macarons...
D'un côté, j'avais toujours envie de l'attraper sous mon bras et de me sauver avec elle mais … Je ne sais pas. Impatient, je relançais un peu, mais un peu moins brusque, mon moral fluctuant aussi vite qu'un chariot dans des montagnes russes ou un yoyo dans la main d'un gamin expert : « Alors, qu'est-ce que vous en dites? »

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyMer 4 Sep - 12:33



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 


Ca va aller. Tout va bien, Willow. Arrête de torturer, ce n'est rien. Rien du tout, et tu te fais des films. Je songe, en me mordant la lèvre avec angoisse. Oui, voilà, des films. Rien qu'une crise paranoïaque aiguë.
« - Je vous demandais si vous aviez faim.  Répond Stocker d'une voix soudain plus abrupte. Je fronce les sourcils, le trouvant tout à coup moins charmant.  Il y a un salon de thé là... Si des fois vous n'aviez pas un rendez-vous ou quelque chose d'important à présent
Mon nez forme quelques plies alors que je le fronce machinalement, le grattant avant de fixer le dit salon de thé. Prendre un déjeuner … Avec lui ? Alors que le rendez-vous est terminé ? Pourquoi faire ? Soudain, je réalise qu'il me propose de déjeuner avec lui, un déjeuner quelconque, qui pourrait être en dehors du boulot. Non, je me fais encore des films. Impossible. IM-PO-SSIBLE, Evergreen ! CALE BIEN TES PIEDS A TERRE . Hurle une voix dans mon crâne. Ahhhh, la raison ! Votre meilleure amie pour la vie … Ou pas. Je réalise alors que je conserve une mine déconfite alors qu'il insiste, semblant agacé et impatient.

-  Alors, qu'est-ce que vous en dites? 

Soudain, je panique. Il s'agit de mon client. Plus important, j'ai été bien odieuse avec lui, carrément glaciale et fermée, une vraie tête de mule sans cœur. Pas étonnant qu'il en ait ras le bol … Je mords ma lèvre avec force, sentant mon cœur sur le point d'exploser. Comment je peux être aussi stupide ! Avec le coup de fil de Patrick, la tension monte encore plus et je sens la chaleur envahir chacun de mes muscles, tandis que mes iris se dilatent. Pas bon, pas bon du tout. Voilà un mélange pour le moins explosif. Un homme terriblement canon me propose de déjeuner avec lui, alors qu'il s'agit de l'un de mes clients les plus importants. Comment je dois le prendre ? Qu'est-ce que je dois dire ?  Zephyr avait raison, je lui ai collé mon verre dans la gueule pour avoir simplement osé toucher mon dos à notre première rencontre. Prendre un déjeuner avec un homme ? Comme si j'en étais capable ! Je suis une tordue. Une putain de psychorigide. Je … Dois me sortir les doigts du cul. C'est ce que mon meilleur ami avait hurlé avant de me signaler que 'je ne toucherai aucun homme avant le mariage' ( Bon, d'accord, il avait surtout ' PAS DE TOUCHE KIKI', plus exactement), en réalisant que j'avais réellement trouvé Stocker à mon goût. Trop protecteur ... Presque pire que mon paternel. Et, uniquement pour lui casser les pieds, j'avais relevé le défis.

Il est temps de montrer ce que j'ai dans le ventre. Ceci n'est qu'un déjeuner purement professionnel. Cet homme est magnifique, mais ce n'est qu'une enveloppe. Une carapace. Et l'intérieur de ce type ne me plaît pas, pas du tout ! … Bon, ok, c'est un mensonge vulgaire et odieux. Fort heureusement, le déroulement de mes pensées ne dure que quelques secondes et je finis par lever les yeux vers lui, tentant de respirer. Ne pas prendre ses jambes à son cou. Surtout pas.

- Pourquoi pas ! J'ai … Besoin de refaire le plein d'énergie. J'explique.

Je tente vraiment de lui adresser un sourire sincère et, de masquer mon angoisse en fermant fermement le zip de mon sac à main. Puis de me racler la gorge, et courageusement d'ajouter :

- Je vous suis ! »

… Je crois que je vais tomber dans les pommes.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyVen 13 Sep - 18:58


THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


La petite aux cheveux flamboyants semble se rendre compte que j'ai épuisé mon lot de patience. Ce n'est pas que je n'ai plus envie d'être avec elle, non, au contraire. J'aimerais juste qu'elle arrête de faire autre chose tant que je suis là. Et surtout, surtout, qu'elle arrête de ne pas faire attention à ce que je dis.
Elle se gratte le nez sans faire attention, sans me répondre encore, en regardant le salon de thé. Eh bien quoi ? Elle a envie d'un thé et de biscuits ou non ? Ce n'est pas si compliqué de se décider. J'enfonçais mes mains dans mes poches en attendant sa réponse. Droit, le regard sans émotion posé sur la vitrine décorée d'une tasse fumante. J'avais peut être la mâchoire serrée, les doigts crispés dans le fond de mes poches et j'attendais. Mon visage ne montrait rien, mais pour les gens qui avaient l'habitude de travailler avec moi, ça voulait dire que la mauvaise humeur n'était pas loin. Enfin, j'avais déjà passé le stade de l'agacement. Et ce n'est pas bon en général. Elle est mon employée sans l'être vraiment, j'en suis conscient. Et au fond, j'aimerais bien qu'elle le soit complètement pour qu'elle n'ai aucun moyen de repousser mon invitation.

Je ne sais pas à quoi elle pense, mais elle ne semble toujours pas se décider. Je retiens un soupir lourd de sens qui se blottit dans un coin de mon œsophage, pas dans la gorge, mais presque.
J'insiste. Je ne vais pas attendre toute la journée. Je me tourne vers elle, clairement impatient. Je ne peux pas vraiment le cacher. Je devrais, mais je ne peux pas. Peut être qu'elle comprendra enfin que son comportement froid et distant, c'est plutôt moyen pour le commerce.
Et je la surprends en train de se mordre la lèvre. Mon corps s'échauffe et je ferme les yeux un court instant, me prenant l'arrête du nez entre deux doigts. Calme-toi Stoker, agacement et envie ne font pas bon ménage, tu le sais. Je rouvre les yeux et prend une profonde respiration. Je la regarde encore et ses dents s'enfoncent toujours dans sa lèvre rosie et ses yeux semblent capter plus de lumière.
Comment une simple demande peut-elle perturber à ce point une femme ? Je fronce les sourcils, soit elle n'a pas du tout envie de venir et elle ne sait pas comment le dire, soit elle a envie mais se dit qu'elle ne doit pas. Et les raisons sont trop nombreuses pour que j'y pense maintenant. De toute façon, je ne suis pas assez concentré pour ça.
Et j'espère bien qu'elle n'est pas indifférente. Enfin, ses réactions me font toujours sourire intérieurement. Je sais, c'est sadique. Mais de cette manière, il y a des chances que je me grave dans sa cervelle. Je n'ai franchement pas envie qu'elle m'oublie ou m'ignore. Alors oui, son comportement récent m'ennuie. Plus que ça même. Mais vous avez deviné, n'est-ce pas ?

« Pourquoi pas ! J'ai … Besoin de refaire le plein d'énergie.  » Elle explique. Comme si je m'en souciais. Elle a enfin dit oui. Enfin, presque. Je sais qu'elle n'a pris que quelques secondes pour se décider, mais dans ma tête, le soleil aurait pu se coucher et revenir que ça aurait été pareil.
Et là, miracle ! Elle tente un sourire. Pas un sourire professionnel cette fois. Ca se voit. Enfin ! J'ai l'impression d'avoir attendu toute ma vie pour ça ! Mon moral s'améliore nettement et je lui souris franchement à mon tour. « Je vous suis ! »
«  Eh bien allons-y alors.. !  »
Je souris d'avantage et tend ma main pour qu'elle la prenne, de manière purement formelle, comme un réflexe, oui, je l'aurais fait avec n'importe quelle femme que j'aurais invité à manger, si tant est qu'elle m'intéressait assez. Et Mademoiselle Evergreen m'intéressait grandement !

Je m'avançais, j'espérais qu'elle n'allait pas rester si rigide tout le temps quand même...
«  Je ne sais pas ce que vaut cet endroit au niveau restauration, j'espère que nous ne serons pas déçus »


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptySam 21 Sep - 14:15



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

Bien, Evergreen. Il est temps de te ressaisir, de prendre les choses en main. Tu n'es pas une poule mouillée, non, loin de là ! Non, tu as juste peur de toutes les possibilités d'évolutions de cette relation. Qui ne doit être que strictement professionnel. Ah, oui, c'est génial ça. S'il commence à m'inviter à  manger, que j'en découvre davantage sur lui et que je me prends à l'apprécier ? Non, vraiment, c'est génial ! GENIAL. Ca ne va pas, ça ne va pas du tout. Rien ne sera jamais à double sens. Je le sais, c'est purement impossible. Je me mords la lèvre, me retenant de me gifler avec force. C'est complètement stupide, je suis une grande névrosée, je ne vois pas d’autres explications. Je le connais depuis quand ? Trois semaines ?

« - Eh bien allons-y alors.. ! S'exclame-t-il, d'un ton cette fois plus enjoué.

Ma parole, ce mec est un putain de lunatique ! Il se fout de moi, ou quoi ? Je le regarde un moment, la bouche à moitié ouverte, comme s'il sortait d'une autre planète. Ca doit être le cas . Et pour plusieurs raisons. Raison numéro un : Il est trop sexy pour être terrien. Raison numéro deux : Il est impossible à cerner, comme s'il échappait à toutes logiques humaines. Rien chez ce type ne parvient à m'indifférer, tout me surprend, ce qui ... Rare. Mon cœur fait même un bond alors qu'il m'adresse un sourire adorable, et je finis par admettre qu'il est vraiment … Mon type d'homme. Voilà, c'est définir, Stocker me plaît. Heureusement qu'il ne peut pas sonder mon esprit. Plus je m'interdis d'y penser, plus il me hante. Alors j'abdique, oui. Je dois vivre sans songer au lendemain … Zephyr y arrive tellement bien, c'est injuste. Je l'envie tellement …

Les voitures à côté de nous défilent lentement, engouffrée dans un bouchon qui semble sans fin. Les klaxons rugissent dans l'air, et mon cœur fait un looping dans ma poitrine, alors qu'il me tend sa main. Sa main ? Je dois en faire quoi ? La manger pour le quatre heure ? Non, sérieusement ! Mais il est dingue! Oh non, voilà que la panique me gagne encore. Pour une simple main, je suis pathétique. Il ne doit pas voir mon hésitation, hors de question d'affronter encore une fois ses airs pincés et contrariés.

Patrick m'achèvera si je perds ce client là. Oui, voilà, je le fais pour l'agence ! C'est ce que je me dis, quand j'attrape l'immense patte de Stocker. Ma peau glisse contre la sienne, mes doigts disparaissant complètement dans cette poigne géante. Qu'est-ce qu'il est grand … Ou bien, je suis beaucoup trop petite. Quelques têtes se tournent vers nous, sourcils arqués. Ah, j'oublie toujours que ma tête n'est pas inconnue, tout comme celle de Stocker. Merde ! Les paparazzis ? S'ils nous flashent ça et que Zephyr tombe sur le journal … Cette pensée m'arrache un sourire ironique, Zephyr … Lire le journal. Allons bon ! Qu'est-ce que t'es parano, Willow ! Raille ma conscience. Je me reprends, fixant les voitures qui s'arrêtent au passage piétons tout en luttant pour ne pas partir en courant. Certes, ce simple contacte ne me laisse pas indifférente, et c'est justement ça qui me dérange.

- Je ne sais pas ce que vaut cet endroit au niveau restauration, j'espère que nous ne serons pas déçus.

Je hoche la tête, plus occupée à sentir mes oreilles chauffer, alors que je fais de mon mieux pour paraître nonchalante et détendue. Comment peut-il rester aussi neutre et naturel ? Que signifie ce geste-là, pour lui ? Sur sa planète, c'est peut-être aussi simplet que de serrer la main, ou faire la bise. C'est peut-être même normal. Non mais, regardez-moi, je commence à croire à mon propre délire ! Il faut que je dise que quelque chose, vite ! Je ne tiens même pas la main à Zephyr, alors qu'il est mon meilleur ami et que je dors parfois en slip avec lui ! Se tenir la main, pour moi, ce n'est pas rien. Et ce, même si ça fait de moi une espèce de guimauve.

- Je ne suis pas difficile, je me contente de dire, comme si j'étais une enfant fière d'elle.

Mais quel génie, Evergreen … Quand nous atteignons l'autre côté de la route, pour finir en face du salon de thé, je décide de le laisser mener la barque. Portable éteint, personne ne me dérangera. Il semble que ce Monsieur Stocker déteste qu'on le coupe pour répondre au téléphone, je ne lui en veux pas, je déteste moi-même ces babioles et n'en possède une que par nécessité. Bon, j'ai bien un deuxième téléphone, un numéro d'urgence, mais il ne sonne jamais, ou très rarement heureusement. Alors qu'on s'apprête à entrer dans le salon, une énorme masse perchée sur deux roues nous poussent tous les deux.

- Faites gaffe !  Râle le cycliste avec mauvaise fois en disparaissant presque aussitôt.
- Whooooah !» Je couine, voix enrayée avant de glisser.

Je tente vivement de reprendre mon équilibre, en vain. Mes bras ballaient l'air, et je brasse en luttant pour ne pas tomber, me sentant dangereusement dévier pour m'écraser la figure.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptySam 28 Sep - 13:26


THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Mon moral remonte franchement quand elle accepte de venir avec moi. J'espère qu'elle n'aura pas de nouveau coup de fil qui la fera partir complètement ailleurs.
Au fond, je ne regrette même pas d'avoir été un peu brusque. Pourquoi regretter ? Elle va venir avec moi maintenant, et c'est la seule chose qui compte. Elle me regarde avec un air surpris. Oui, je me doute que c'est déroutant. Je change d'émotion comme de chemise et je m'en fiche. J'ai toujours ce que je veux. Et je sais comment faire. Elle est adorable comme ça. Je lui souris, content. Elle semble être un peu perdue. Je me demande à quoi elle pense. J'espère que c'est à moi. Sûrement, je lui en voudrais si ce n'était pas le cas et, bizarrement, ça m'ennuierait de lui en vouloir.
Comme tout à l'heure en fait. C'est ennuyeux. C'est comme si ça me tâchait mon plaisir d'être là avec elle. Je ne peux pas laisser faire ça.

Je lui tends la main. Les voitures avancent à peine dans la rue et ça klaxonne dans tous les sens. Je suis heureux de ne pas être en voiture actuellement. Surtout que je n'ai pas mon chauffeur aujourd'hui. Je crois que j'aurais demandé qu'on vienne me chercher et j'aurais envoyé quelqu'un récupérer ma voiture plus tard. Oui, c'est ce que j'aurais fait si j'avais du repartir maintenant.
Elle finit par se décider à prendre ma main et je l'entraine entre les voitures, sa peau douce contre la mienne. Ses petits doigts de fée serrés entre les miens, plus grands, plus imposants. Quelle drôle d'image nous devons donner. J'aime bien.
Je ne pense pas qu'il y ai des journalistes dans ce bouchon du diable, à part ceux des chaines généralistes qui n'ont souvent que peu à faire des célébrités. Les voitures s'arrêtent, sûrement sous l'influence d'un conducteur grognon que des piétons leur fasse encore plus perdre leur temps.
Je suis content d'avoir sa main dans la mienne. Je dois me retenir de caresser sa peau avec mon pouce alors que nous traversons. « Je ne suis pas difficile » Je fronce les sourcils et souris un peu.

« Bien, ils n'ont plus que 50% de chance de se planter alors !  »
Je dis ça de manière décontractée. Mal manger ne signifierait pas spécialement que je ferais fermer leur établissement, sauf si je trouve des choses louches dans mon assiette, mais tout de même. Une personne mécontente le dit environ à 21 personnes autour d'elle tandis qu'une personne contente ne le fait que pour 9 personnes, si je me souviens bien des chiffres. Sauf que, personnellement, mes paroles comptent probablement pour au moins tous mes employés, donc je touche largement plus qu'une trentaine de personnes.
Enfin, c'est comme ça.

Et puis …
« Faites gaffe ! 
Whooooah !»
Tout se passe très vite. Le cycliste passe si près que si j'avais su, je l'aurais attrapé pour le faire tomber de son vélo. Mais Mademoiselle Evergreen semble plus sensible à la masse d'air déplacée par l'imprudent et glisse, perdant son équilibre.
Encore heureux, ma main est toujours près de la sienne et je referme mes doigts autour de son poignet avant de l'attirer contre moi pour que, si son équilibre lui joue encore des tours, elle puisse se raccrocher à moi. J'ai tendance à avoir un équilibre bien établi.

Je vérifie qu'elle est bien sur ses deux jambes avant de la lâcher d'un bras, plongeant ma main libre dans ma poche intérieure et tapant rapidement un message à l'intention d'un des gardes qui doit évoluer dans le coin. Quelque chose de bref, mais bien clair. Le cycliste devra au moins se racheter un vélo, sans parler de l'amende que la police lui donnera pour avoir roulé sur le trottoir et mis en danger des gens.
Je rangeais mon téléphone et penchais la tête vers Miss Evergreen.

« Tout va bien ?  » Je glissais ma main droite vers son visage pour dégager quelques mèches qui s'étaient échappées de sous son bonnet et dissimulaient ses yeux et cherchais son regard pour m'assurer que ça allait.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyMar 8 Oct - 12:24



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

«- Bien, ils n'ont plus que 50% de chance de se planter alors ! Qu'il rétorque d'un air nonchalant.

Ah parce que t'es difficile en plus ? Je songe en lui jetant un regard en biais. Ce type est … Est-ce qu'il peut être sexy, intéressant,terriblement et horriblement agaçant à la fois ? Il faut croire que oui. Il décroche le pompon, il arrive même à m 'énerver. On s'en fout, si ce n'est pas bon, tant pis ! Non ? Je le suis sagement, ma main planquée dans la sienne et le cœur battant bien trop vite à mon goût. J'ai beau ne manquer de rien, il est clair que nous ne venons absolument pas du même monde. Lui baigne là-dedans depuis toujours, contrairement à moi. J'ai flirté avec la miséricorde avant de flâner sous les paillettes. Et, d'un côté, cette simple pensée me rend coupable. Ce n'est pas juste de penser ça, car je sais qu'il a perdu ses parents très jeune. Un genre de Bruce Wayne des mondes modernes … Stocker est simplement habitué à ce genre de vie … Ce serait mentir, que de prétendre qu'il ne possède pas un bon fond. Il a clairement l'air d'être quelqu'un de sympathique, sous ses airs de PDG lunatique. Mais je n'arrive pas du tout à le comprendre et à voir ce qu'il a en tête … Son attitude est si perturbante … Je soupire longuement tout en fixant la devanture du salon de thé, plongée dans mes songes.

Ainsi, je loupe complètement le cycliste qui passe à toute allure, me faisant glisser et perdre pieds. J'ai pourtant un très bon équilibre et une sacrée coordination, en général. Mais tenir la main de Stocker tout en cherchant à comprendre cette tête de mule ne font pas bon ménage. Je dérape complètement, non sans laisser échapper un petit cri de stupeur. Sa main se presse un peu plus sur la mienne et je sens tout mon corps faire une pirouette alors qu'il me maintient debout, mes cheveux devant mes yeux et mon bonnet glissant à terre. Atour de nous les gens s'écartent, certains râlant contre le cycliste, d'autre nous jaugeant sans réel intérêt avant de reprendre leur route. Sauf cette petite vielle qui me lance un sourire plus que louche . Est-ce qu'elle vient juste de hausser très rapidement ses deux sourcils avant de trottiner droit devant elle ? Ah bah bravo … Essoufflée, je me rends compte que Stocker me tient fermement d'un bras solide et ferme, l'une de mes mains sur son épaule et l'autre sur son torse. Euh … Qu'est-ce qu'il fout ? Ses doigts pianotent rapidement sur son portable avant qu'il ne le range dans sa poche. J'ai du mal à saisir l'enchaînement … C'est une nouvelle méthode ? Comme se passer la mains fièrement dans les cheveux style 'm'a-tu-vu', après un acte tout en classe ? Poutquoi ça me fait de l'effet ? C'est complètement débile !

Ouais, en attendant, je suis toujours collée à lui et là, rien ne va plus. Ma main n'a pas touché le torse d'un homme – Non, Zephyr ne compte absolument pas dans le lot- depuis des années. Et autant dire que sous sa veste, ce bras et ce buste sont … Fermes. AHHHH ! EVERGREEN ! Je m'assène une gifle mentale alors que deux prunelles bleues se plantent dans les miennes.

- Tout va bien ?

NON ! NON CA VA PAS DU TOUT ! Hein ? Il fait quoi là ? Je louche sur sa main qui se lève devant moi, dégageant l'une de mes mèches de cheveux. Ses mains … Ce regard. Non, arrête ça Stocker ! Telle la nouille que je suis, je dégluti, sentant mes oreilles chauffer en me pinçant les lèvres. Merde, il va le voir ! Je me racle la gorge, lâchant un rire nerveux avant de me redresser un peu, m'écartant de lui pour prendre de bonnes distances. Là, voilà, remarche cerveau ! Tout de suite !

- C'est rien, je … J'étais ailleurs. J'ai un équilibre et une coordination parfaite, en temps normal. Je l'avais pas vu venir ! Pfiouh ! Et de me tortiller sur place avant de ramasser mon bonnet, le secouant et le glissant dans mon sac pour glisser ma main entre mes cheveux.

- Hem. On y va ? » Je propose d'une voix bien plus aiguë avant de me précipiter vers le salon de thé. Tentant un sourire tout en écarquillant les yeux une fois dos à lui.


Oh lala, oh lala, c'était quoi ça ?


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyJeu 10 Oct - 13:09


THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW


Ma main se lève vers elle. Je vois ses oreilles rougir et ça n'a rien à voir avec le reflet de sa couleur de cheveux sur sa peau pâle. Je pense plus que c'est à cause de moi, même. Je souris et glisse sa mèche derrière son oreille chaude. La voir comme ça provoque une poussée d'envie chez moi, alors qu'elle se pince les lèvres et se racle la gorge.
Mmmh. Au moins elle n'est pas indifférente à un geste qui n'a rien de professionnel ou de purement poli. Le premier, qui dépasse la simple courtoisie. Le premier qui lève un peu plus le doute. Qui fait en tout cas plus douter de ma main tendue ou que mes sourires.
Ses petites mains sur moi semblent auréoler ma peau de chaleur mais je sais que ce n'est que dans ma tête. Elle les retire avant de lâcher un rire qui n'a rien de joyeux et sonne très nerveusement. Et puis bien sûr, elle finit par reculer pour s'écarter. Mon regard ne la quitte pas et j'essaie de voir si elle va bien, en dehors de l'effet que j'ai sur elle. A-t-elle simplement perdu l'équilibre parce qu'il est passé trop près ou l'a-t-il touché ? J'imagine que Mike doit déjà s'occuper du coursier qui doit se mordre les doigts d'avoir préféré la vitesse outrancière à la sécurité. Oh oui, en plus de se retrouver au poste, il va sûrement être viré par son employeur... Je souris à cette pensée. C'est sadique et méchant, mais je n'y peux rien. Ca ne devrait pas arriver ce genre de chose.
C'est bien trop dangereux.
La route c'est dangereux.
Alors si ces cyclistes inconscients s'y mettent aussi...

«  C'est rien, je … J'étais ailleurs. J'ai un équilibre et une coordination parfaite, en temps normal. Je l'avais pas vu venir ! Pfiouh !  » fait-elle en se tortillant sur ses pieds. Je la regarde en souriant plus gentiment. Une coordination parfaite hein ? Intéressant.
Puis elle ramasse son bonnet en se penchant, tendant un peu son pantalon de cuir sur ses petites jambes fines... mmh.. puis enfonce son couvre-chef dans son sac avant de passer une main dans ses cheveux. Je l'observe, encore un peu rouge, ses doigts fins glissant dans la couleur forte de sa chevelure. Oui, elle est définitivement à mon goût. Distraitement, je passe ma langue sur mes lèvres...
«  Hem. On y va ? » Je reviens à moi avec ces quelques mots, hochant la tête et approchant de la porte à sa suite puisqu'elle se précipitait vers l'entrée.

Je n'avais en rien loupé sa voix plus aiguë ni la légère tension dans ses épaules tandis que je la suivais à l'intérieur.
« Je préférerais une table pas trop près de l'entrée ou des vitrines, si ça ne vous dérange pas... » Je suppose qu'elle aussi, après tout, nous sommes tous les deux plus ou moins célèbres et importants... Il ne serait pas étonnant que des appareils photos se régalent de nous prendre à travers les vitres. Mais j'étais loin de me plaindre que l'on me voit avec elle.

Une fois la table choisie, je tirais un peu sur sa chaise pour qu'elle s'y assoit avant de la repousser un peu contre la table. Mes pas me guidèrent ensuite vers le siège en face et je m'asseyais, essayant de ne pas cogner mes genoux contre les siens.
Non, ça aurait été trop franc. L'effleurement est une meilleure idée. En plus, ça peut paraître fortuit et pas fait exprès... Oui, l'effleurement est une bien meilleure idée.

Finalement, j'attrape la petite carte pour y voir les boissons originales qu'ils peuvent proposer et mes yeux quittent enfin leur contemplation de la jeune femme. Pourtant je ne doute pas qu'elle soit bien plus délicieuse que toutes ces boissons et toutes pâtisseries.
Mais je devrais me contenter de ces palliatifs pour le moment...


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous




THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Invité
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] EmptyDim 27 Oct - 14:26



THERE'S ONE THING PART.2 ∞ SEBASTIAN & WILLOW

 

Quand je m'engouffre dans le salon de thé, je sens une vague d'air chaud m'envahir. Ouais, parce que c'est pas comme si je bouillais pas déjà sur place, hein ? Je me mords sauvagement la lèvre pour tenter de me reprendre, avant de tourner mes prunelles émeraudes vers Stocker. Ou plutôt, je les lève vers lui pour l'observer.

« -Je préférerais une table pas trop près de l'entrée ou des vitrines, si ça ne vous dérange pas... Me marmonne-t-il en se penchant légèrement.

Je l'observe avec un sourire affable.

-Pas du tout, c'est ce que je fais toujours. J'explique en haussant les épaules, tournant les talons pour rejoindre une place au fond du salon de thé. Parce que c'est ce que je fais toujours. Je n'aime pas être trop proche des fenêtres, et ce bien avant d'être 'connue'.

J'ignore si certains regards qu'on nous adresse sont ceux généralement réservés à tous les clients, il m'arrive parfois de baisser les yeux pour voir un stylo et une photographie de moi. Et aussi excentrique sois-je, signer mon nom sur un bout de papier m'a toujours gênée. Un aspect de ma carrière qui ne me parle pas si bien … Qui me perturbe énormément. Songer à ça m'aide à me détendre un peu, et  je me fige sur place en voyant Stocker tirer l'une des chaises. Ben voyons, Gentleman en plus ? … J'étire légèrement mes lèvres avant de poser mes fesses sur la dite chaise, sentant toujours le coin de ma joue brûler et me piquer. Un souvenir de son contacte. Bordel, ce que je peux être à fleur de peau parfois. Lorsque je prends place et déplie mes doigts pour attraper une carte, quelque chose effleure mon genoux et je me retiens de sursauter. Mais mon vis-à-vis semble plongé dans la contemplation de son propre menu … Est-ce qu'il le fait exprès, ou ... ? Je baisse les yeux vers la mienne, observant les plats proposés sans réellement savoir lequel choisir. Alors, vindicative, je laisse tomber ma carte sur la table avant de le fixer.

- Je vais prendre comme vous.  Et de tenter un nouveau sourire. Super, j'ai l'air d'une idiote muette et pas très maligne maintenant. De mieux en mieux.

Est-ce que je tenter d'alimenter la conversation ? Parce que je ne sais vraiment pas quoi dire ...

- Vous ... Vous aviez besoin de ce costume pour une occasion particulière ? »

Voilà, ce n'est pas si mal. C'est une question ... Neutre. Enfin, si j'y réfléchis bien, pas tellement. Et s'il le fait pour un rancard ? Ou un mariage ? Ok, je pars très loin, mais sait-on jamais ...


Revenir en haut Aller en bas





THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]   THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

THERE'S ONE THING PART.2 [ Sébastian & Willow ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» There's One Thing

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DINGO STREET :: New-York :: Manhattan-